27/03/10 (B544) Note d’information du 27 mars 2010, par un défenseur de la Constitution et des Droits de l’Homme.

Demain dimanche 28 mars 2010, j’irai au Tribunal pour suivre le procès aux « Tricots Politiques » d’un jeune Djiboutien : un certain Samatar Ibrahim.

En tant que Défenseurs des Droits de l’Homme,
c’est avec une attention particulière que nous observons sur place et à chaque fois, les Décisions de la Justice de notre République.

Dans le contexte actuel où un coup d’Etat Constitutionnel se trame, je suis persuadé que le Tribunal de Djibouti n’acceptera pas d’être une pièce maîtresse de la Répression au service de ce candidat Voyou et Mafieu, qui ne règne plus sur notre pays que par la Force et la Terreur et cela depuis plus de trente ans.

Certes (et hélas !) ce régime bénéficie encore de l’impunité qui lui est encore reconnu (pour combien de temps ?) par les Forces Etrangères installées sur notre territoire.

Il est de mon devoir de dénoncer ce régime qui continue à imposer la vieille technique d’exploitation des citoyens en appliquant diverses méthodes de crimes et de répressions qui était utilisée à l’époque où l’esclavage était en vigueur.

Le proche avenir nous le dira.

Il va s’en dire que tous mes commentaires et toutes mes réponses spontanées n’engagent que ma personne.

Toutes mes réactions, dans le contexte actuel, n’ont qu’un seul objectif celui d’être franc et de témoigner de la situation en toute neutralité sans aucune arrière-pensée de quelque nature qu’elle soit..

En tant qu’ancien activiste pour notre Etat et notre Souveraineté nationale, mais aussi en tant que vieux Djiboutien, je continueraià combattre pour la Liberté, pour le Respect de la Constitution et des Droits fondamentaux, en particulier pour l’application des Engagements internationaux, notamment les Conventions ratifiées avec l’OIT et le BIT, ainsi que l’Accord de Paix de 2001.

Jean-Paul Noël Abdi