31/08/10 (B567) La vie quotidienne à Djibouti et les risques pour la population. Un reportage documenté sur la réalité quotidienne des Djiboutiens, qui nous a été adressé par le Sergent Ariko.

____________________________ Note concernant les photos
Pour ne pas pénaliser les internautes qui n’ont pas de liaison à haut débit (en particulier à Djibouti), nous avons « dégradé » volontairement la qualité des nombreuses photos qui nous ont été proposées par l’auteur.

Cependant les internautes, qui le souhaitent, peuvent télécharger toutes les photos, dans leur qualité originale. C’est un fichier zip de 3,6 Mo : lien de téléchargement.
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La jeunesse au pays et le rejet grandissant d’IOG

Les jeunes s’organisent comme ils le peuvent pour s’occuper, car ils n’ont plus aucun espoir.

Non seulement, ils pratiquent des sports et des occupations collectives, mais ils commencent à prendre conscience des effets néfastes du pouvoir.

Témoin cette affiche que les jeunes du quartier 4 ont déchiré (ci-dessous). Cette « publicité » avait été collée sur une ancienne maison de la Gendarmerie nationale qui a été vendue, sans explication, au commerçant de Napoléon.


La photo placardée (ci-contre) par la Garde republicaine montre IOG en chef de chantier.

Mais les jeunes disent NON à IOG et à son 3ème mandat maudit et haram et ils ont arraché la moitié de la photo.

Ailleurs, par exemple, les jeunes du quartier 6 ont peint des graffitis sur les murs pour dire NON à IOG et à sa politique d’appauvrissement du pays et d’asservissement de la population.

Pendant ce temps, les mères réflechissent pour le sort maudit qui frappe leur enfants.

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IOG et sa clique utilisent le Khat pour endormir la population. Le khat vendu à Djibouti est-il trafiqué en plus pour développer l’accoutumance ???

Le Khat est devenu à djibouti un commerce, dont le pouvoir favorise la distribution à la population pour qu’elle oublie la situation économique et sociale. De plus, ce commerce rapporte très gros au Gouvernement.

90 % de la population consomme chaque jour du Khat, sauf les religieux qui le dénoncent. Plusieurs milliards rentrent dans les coffres d’IOG. Le Khat est importé d’Ethiopie, par avion, par voiture ou par camion. L’addiction est telle, que lorsque l’avion du Khat n’arrive pas, on risque l’explosion populaire.

En 1981, Hassan gouled avait essayé d’interdire la consommation du Khat. Cela avait dégénéré en un affrontement.

IOG, alors chef de Cabinet et grand patron de la sécurité, était immédiatement intervenu auprès de Gouled pour lui demander de lever l’interdiciton au risque de perdre le pouvoir.

Il faut savoir que le SDS utilise aussi le khat poour faire parler les gens ou pour acheter des renseignements.

Cette herbe « maudite » fait perdre tous leurs repères aux Djiboutiens, d’autant plus qu’il est probable que le Gouvernement djiboutien fasse traiter le Khat éthiopien avec des additifs qui développeraient considérablement l’addiction.

L’affaire serait un secret d’Etat !

Rumeur ou secret ? Comme, d’un côté Djibouti ne tient surtout pas à faire cesser l’empoisonnement de sa population et de sa jeunesse et que de l’autre, les Ethiopiens ne veulent pas perdre un marché de plusieurs milliards, il y a peu de chance pour que l’on puisse obtenir des informations fiables sur la nature de l’additif, éventuel.

Outre l’addiction, le Khat permet à certains jeunes de se faire un peu d’argent et d’acquérir leur dose quotidienne : ils deviennent des revendeurs de rue. Mais alors, ils consomment plus que les autres et ils perdent progressivement leurs facultés intellectuelles, jusqu’à une sorte de folie.

Même certains expatriés français se sont mis au Khat. Ce qui n’est certainement l’exemple que l’on pourrait attendre d’eux …

Le Khat doit être accompagné : tabac à haute dose !

Sans chicha ni cigarettes, une partie de Kaht n’est pas une partie de Khat !

En totale contradiction avec les « belles » annonces officielles, le régime encourage fortement la consommation du Khat et surtout, il ne fait rien non plus pour empêcher le tabagisme, en particulier chez les plus jeunes.

Sur ces photos, on mesure l’ampleur que prend la cigarette, en particulier chez les jeunes et même les très jeunes. Dans ces conditions, toute la population de Djibouti est en danger et c’est le régime qui la condamne.

Les parent broutent et fument. Ils trouvent cela naturel : c’est considéré comme un rite social de bon ton et faisant partie intégrante de la culture et des traditions du pays. Les enfants copient les parents et s’adonnent, pour certains, dès leur plus jeune âge au Khat et aux cigarettes.

La chicha est devenue, après le Khat, la deuxième arme de l’Etat-voyou : on estime que 78 % des jeunes filles fument selon cette nouvelle méthode qui nous est venue de l’Egypte.

La chicha a ravagé les poumons de plusieurs filles et les conséquences à terme sont beaucoup plus préocupantes. Pourtant le pouvoir encourage les femmes à la consommer …

Les quartiers ne sont plus que des taudis … sans hygiene


Les parents vivent dans des baraquements en tôles mal assemblées, souvent sans eau courante et sans électricité, sans hygiène et sans protection contre les fortes chaleurs. Les enfants jouent dans la boue, après la pluie (quand il y en a), sinon, c’est dans la poussière. Ils se baignent dans un nid de microbes, à proximité des décharges et des sorties d’eaux usées …

La violence se développe. Il sera difficile de l’enrayer !

La violence se développe malheureusement à tous les niveaux et principalement chez les jeunes. La pauvreté dans laquelle le régime a condamné leurs parents, le manque d’avenir, l’école qui ne remplit pas son rôle, sont autant de facteurs agravants.

Mais l’exemple vient d’abord d’en haut.

Quand un couple présidentiel d’opérettes peut donner l’ordre d’assassiner ou de faire incarcérer de hauts responsables, uniquement parce qu’ils ont cessé de lui plaire, tout devient permis ! C’est le début d’une spirale infernale.

Pourtant c’est la réalité !

Je vous livre ce constat objectif et très alarmant, pour que chacun comprenne l’état réel dans lequel IOG et son régime maudit ont mis le pays. Il est temps de réagir et d’agir car demain il sera trop tard. La population, qui est en grand danger aujourd’hui, sera condamnée demain si l’on ne fait rien pour elle.

Sergent ARIKO
Londres