06/10/10 (B572) Nouvelles de Somalie – Somalie : l’AMISOM a besoin d’un appui supplémentaire selon le Groupe de contact international – Combats à Mogadiscio : 30 morts et une cinquantaine de blessés – L’Ouganda disposé à fournir la totalité des effectifs de l’Amisom pour affronter la guérilla en Somalie – La guerre aux côtés des ambulances de Mogadiscio – L’Ouganda veut fournir l’Amisom – L’Ouganda se dit prêt à renforcer sa participation à l’Amisom – Trente morts dans l’escalade des combats à Mogadiscio – Les “Shebab” en retrait après avoir été abandonnés par un puissant allié ? – 15 tués dans des combats, Amisom et forces du TFG progressent – Demain 40 700 soldats en Somalie – Nouveaux affrontements à Mogadiscio : sept morts (11 articles)

__________________ 11 – Foncier.mobi avec VOA

Somalie : l’AMISOM a besoin d’un appui supplémentaire selon le Groupe de contact international

Dans une déclaration publiée mardi, le Groupe international de contact sur la Somalie a exhorté la communauté internationale à fournir les fonds et les équipements nécessaires à l’AMISOM.

A l’issue de deux jours de travaux en Espagne, les délégués de plus de 40 pays et organisations internationales prenant part aux travaux de la 18e réunion du Groupe international de contact sur la Somalie, à Madrid, ont déterminé que ce pays a besoin d’une aide financière accrue. Celle-ci doit permettre à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) de porter à 20 000 soldats les effectifs de la force de maintien de la paix au moment le gouvernement intérimaire se bat contre une puissante insurrection islamiste.

Dans une déclaration publiée mardi, le Groupe international de contact sur la Somalie a exhorté la communauté internationale à fournir les fonds et les équipements nécessaires à l’AMISOM. Les pays africains sont disposés à fournir d’autres contingents de soldats, a fait savoir l’Union africaine.

Le Groupe a exprimé sa « satisfaction collective » suite à la résolution de la querelle entre l’ancien Premier ministre et le président somalien Sheikh Sharif Sheikh Ahmed par la démission du Premier ministre. Présent en Espagne, ce dernier a dit qu’il nommé un intérimaire et dit qu’il désignera un nouveau Premier ministre dans « un futur proche. »

Le président somalien a, par ailleurs, promis de mener à terme les projets clé prévus dans la transition du pays vers la démocratie. Il s’agit notamment de finaliser la nouvelle Constitution.

__________________ 10 – El Moudjahid (Alger)

Combats à Mogadiscio (Somalie) : 30 morts et une cinquantaine de blessés

Au moins trente personnes, dont 24 insurgés, ont été tuées et près de 50 blessées lundi dans la troisième journée consécutive de combats opposant au centre de Mogadiscio des groupes armés aux forces gouvernementales somaliennes soutenues par la force de paix de l’Union africaine (UA), ont rapporté des sources médicales et des médias locaux. Un précédent bilan faisait état de 26 morts.

Ces nouveaux affrontements ont eu lieu notamment au quartier de "Hodan", au sud de la capitale Mogadiscio, ont précisé les mêmes sources, faisant état d’une "ville morte".

La capitale somalienne est en proie à des violents affrontements entre les différents groupes d’insurgés et les forces gouvernementales souvent aidées par celles de l’UA (Amisom).

Ces combats ont coûté la vie à des centaines de civils, et des dizaines de milliers de déplacés. Samedi, au moins sept civils avaient été tués et des dizaines d’autres blessés dans des combats à Mogadiscio

__________________ 9 – AuFait (Maroc)

L’Ouganda disposé à fournir la totalité des effectifs de l’Amisom pour affronter la guérilla en Somalie

L’Ouganda est disposé à fournir les effectifs (quelque 20.000 hommes) que l’Union africaine (UA) estime nécessaire pour faire face à la guérilla et ramener la paix en Somalie, a déclaré le président ougandais Yoweri Museveni.

Le chef de l’Etat Ougandais plaide, à cet égard, pour une forte mobilisation depuis l’attentat des miliciens somaliens d’Al Chabaab, qui avait fait 79 tués en juillet dernier à Kampala.

L’Ouganda est le premier contributeur de l’Union africaine (UA) en Somalie (Amisom) qui compte quelque 7.200 hommes dans ce pays ravagé par la guerre civile.

__________________ 8 – Nouvel Obs avec AP

La guerre aux côtés des ambulances de Mogadiscio

Profitant d’un bref répit dans les combats, Hassan Mohamud Mohamed a embauché un gamin afin qu’il nettoie le sang sur son ambulance. Mais il n’avait pas encore terminé que l’ambulancier, appelé en urgence, a du reprendre toutes affaires cessantes le volant de son véhicule vert et jaune, pour aller chercher d’autres blessés.

Chaque jour, les ambulanciers de Mogadiscio risquent leur vie pour tenter de sauver celle de Somaliens blessés dans les incessants combats de cette capitale de bord de mer, en ruines depuis près de 20 ans.

En 2009, deux d’entre eux ont été tués. L’un par un tir de mortier sur son ambulance, l’autre par un tir de char.

Le service d’ambulance Lifeline Africa de Mogadiscio a sept véhicules et 11 employés, payés 100 dollars mensuels. Ces ambulances sont le strict minimum: équipées juste de brancards, pansements et produits anticoagulants. Les chauffeurs et leurs assistants n’ont aucune formation médicale officielle.

En ce samedi, jour plutôt calme selon les critères de Mogadiscio, l’ambulance approche d’un checkpoint. "C’est une vraie ambulance, ou celle des kamikazes?", demande le soldat qui le garde, empêchant Mohamed d’avancer pendant au moins dix minutes.

Vingt minutes après, l’ambulancier arrive devant une maison où une femme, folle de douleur, lui reproche d’être arrivé trop tard. Son fils, dix ans, frappé par un obus de mortier, est mort. Comme il n’y a pas de blessés, Mohamed repart.

Parfois, les chauffeurs arrivent au milieu de scènes de chaos et de panique. Ils cherchent les blessés qu’on peut encore sauver, mais les familles entassent les morts avec les vivants, parfois six personnes dans un espace fait pour deux.

"Les gens vivent des choses hystériques. Tout le monde veut sauver son proche avant les autres. Parfois c’est dur de distinguer les morts des vivants", raconte Mohamed Hussein.

Avant la création il y a deux ans de ce service d’ambulances, financé par Nation Link, la société somalienne de télécommunications, et par les dons privés, nombre des victimes des combats de Mogadiscio mouraient là où ils tombaient ou pendant leur transfert à l’hôpital, perdant tout leur sang.

La difficulté du travail des ambulanciers a été renforcée par les rumeurs d’attaques à l’ambulance sur les installations gouvernementales ou les casernes des soldats de l’Union africaine.

"La méfiance envers notre service dans le secteur sous contrôle gouvernemental est élevée", notre Ali Muse, directeur de Lifeline Africa. Quand les chauffeurs sont bloqués à des barrages, "ces retards nous font perdre des gens", ajoute-t-il.

Un porte-parole de l’UA confirme que parfois les ambulances suscitent la méfiance. Les combattants islamistes "peuvent utiliser n’importe quoi, des ambulances, des ânes, des carrioles, des camions, des camions-citerne, pour les attentats", déclare le commandant Barigye Bahoku.

Peu après avoir laissé cette mère pleurant sur le cadavre de son petit garçon, Mohamed reçoit un appel lui demandant de gagner le marché Bakara, dans un quartier sous contrôle de la milice islamiste al-Shabab, qui a fait allégeance à Al-Qaïda. Ce secteur étant bien trop dangereux pour les journalistes, l’ambulancier dépose le reporter d’Associated Press pour s’y rendre. De retour une demi-heure plus tard, nouveaux checkpoints obligent, il a pris en charge une femme prise dans les échanges de tirs au marché, ensanglantée et gémissant.

Lorsque les combats s’emballent, Muse et ses hommes travaillent parfois 24 heures sans discontinuer, jusqu’à l’éreintement. Ali Muse rêve de pouvoir mieux former son équipe, et d’avoir plus de matériel, plus moderne. Mais, malgré leur dénuement et la frustration qu’il génère, "nous aimons quand même le sentiment de pouvoir aider les gens quand ils ont besoin de nous", dit-il.

Après la tombée de la nuit, sauver des vies devient quasiment impossible. Là, c’est quasiment l’heure de la chasse ouverte à Mogadiscio, tout le monde tire à vue.

Abdullahi Ahmed reconnaît qu’ambulancier est un bon travail, "mais ça me traumatise aussi": "On lave nos mains pleines de sang, on remonte dans l’ambulance. Les sirènes hurlent, on est recroquevillés par terre, on entasse des gens blessés, certains très grièvement".

Selon Mohamed Yusuf, directeur général de l’hôpital Medina, l’un des trois de Mogadiscio, ce service d’ambulances "a été très utile, a sauvé bien des vies". "Je me souviens qu’une charrette à bras était avant le seul moyen d’amener les blessés à l’hôpital", raconte-t-il. "Certains étaient amenés à pied sur des brancards, et bon nombre mouraient en route, ayant perdu trop de sang".

______________________ 7 – JDD

Somalie: L’Ouganda veut fournir l’Amisom

Le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, a indiqué que son pays pouvait fournir les 20.000 hommes, ainsi que la logistique et les équipements, jugés nécessaires par l’Union africaine (UA) pour faire échec à la guérilla islamiste en Somalie et y ramener la paix.

"L’Ouganda aide la Somalie en raison de sa tradition et de sa culture africaines", a-t-il précisé dans un communiqué diffusé lundi soir. Kampala est d’ores et déjà le premier contributeur de la mission de l’UA en Somalie (Amisom), qui compte 7.200 hommes.

__________________ 6 – Angola Press

L’Ouganda se dit prêt à renforcer sa participation à l’Amisom

L’Ouganda est prêt à renforcer sa contribution à la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), a souligné lundi l’ambassadeur ougandais aux Nations unies, Ruhakana Rugunda.

"L’Ouganda est prêt à apporter une contribution à la force africaine et aux efforts du monde pour stabiliser la Somalie", a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Si le soutien international, en particulier en équipements, était renforcé, "les forces africaines augmenteraient certainement le nombre d’hommes pour stabiliser la Somalie", a-t-il ajouté.

Avec 4.300 hommes sur un total de 7.200, l’Ouganda est déjà le principal contributeur à la force de l’Union africaine en Somalie, chargée sous mandat de l’ONU de protéger le fragile gouvernement de transition des assauts des islamistes shebab.

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a souligné le 24 septembre en marge de l’Assemblée générale de l’ONU que le problème n’était pas de trouver des recrues pour les troupes de l’Amisom.

Selon lui, l’Ouganda serait même prêt à déployer jusqu’à 20.000 hommes. "Mais le problème est que nous devons payer ces soldats, les équiper, leur donner un armement approprié", a-t-il fait remarquer.

________ 5 – Quotidien du Peuple (Chine) avec XINHUA

Trente morts dans l’escalade des combats à Mogadiscio

Au moins 30 personnes, dont 24 combattants, ont été tuées et près de 50 autres blessées lundi dans la troisième journée consécutive de combats entre les rebelles islamistes et les forces de paix de l’Union africaine (UA) soutenant le gouvernement somalien, ont rapporté des sources médicales et des médias locaux.

Les troupes de l’UA basées à Mogadiscio ont engagé l’ affrontement contre les combattants islamistes autour de zones stratégiques du sud de la ville, contrôlé par les insurgés, et où les soldats de la paix ont établi dimanche une nouvelle base dans le bâtiment très disputé de l’ancien hôpital militaire.

Les combattants des deux factions constituent l’essentiel des pertes des récents affrontements pour le contrôle de la zone entourant l’itinéraire principal reliant les bases de l’UA, 24 des 30 décès et 40 des 50 blessés appartenant soit aux insurgés soit aux forces gouvernementales, a rapporté la radio locale Shabelle.

Les médecins qui ont confirmé ces chiffres ont également déclaré que les civils touchés avaient été pris dans un échange de tirs lorsque des obus et des balles perdues ont frappé un certain nombre de zones résidentielles aussi bien dans les zones de la capitale aux mains des insurgés que dans celles dirigées par les forces gouvernementales.

Un incendie s’est déclaré dans un magasin du grand marché de Bakara lorsque celui-ci a été frappé par un obus, et les vendeurs de ce marché à ciel ouvert luttaient pour étouffer le brasier qui a ravagé les marchandises et le magasin lui-même.

Les deux factions belligérantes revendiquent la victoire dans cette nouvelle flambée de violence pour le contrôle de positions stratégiques de Mogadiscio, ville contrôlée en partie par des groupes islamistes et en partie par les forces du gouvernement somalien soutenues par près de 6 000 soldats d’une force de paix de l’UA.

Le gouvernement somalien et les membres des forces de paix ont fait voeu de poursuivre leur avancée profondément dans la zone sous contrôle islamiste de la capitale insurgée, tandis que les meneurs islamistes ont de nouveau déclaré leur détermination à résister à l’offensive du gouvernement soutenu par l’UA.

Les groupes islamistes, opposés au gouvernement somalien et à la présence de troupes de l’UA à Mogadiscio, lancent presque quotidiennement des attaques contre les positions de l’UA et des forces gouvernementales.

____________________________ 4 – Libertas occidentalis

Les “Shebab” en retrait après avoir été abandonnés par un puissant allié ?

Nette progression des alliés anti-Shebab !

Les troupes du gouvernement de transition somalien (TFG) et de la force d’intervention

de l’Union africaine (Amisom), auraient progressé lundi à Mogadiscio face aux insurgés islamistes, à l’issue d’une nouvelle journée de combats ayant fait au moins quinze tués.

Ces derniers jours, les forces du TFG, avec le soutien des troupes de l’Amisom, auraient sécurisé plusieurs zones de la capitale.

Les forces du TFG se seraient emparées de la place Taribune, de l’ancien hôpital militaire, de l’hôtel Taleh et de plusieurs autres endroits” dans le quartier d’Hodan, l’une des principales lignes de front dans le centre de Mogadiscio.

Ces nouvelles positions sont proches du marché de Bakara, plus grand marché du pays (et bastion islamiste dans la capitale) que les Shebab (Al-Chabab) utilisent pour bombarder au mortier le reste de la ville.

Fin septembre déjà, une nette progression de l’Amisom a été constaté dans ce secteur vers Bakara, où les militaires ougandais mettaient en œuvre une discrète tactique de progression maison par maison.

L’avancée des forces du TFG et de l’Amisom vise à empêcher les Shebab (Al-Chabab) de se dissimuler au milieu des civils et devrait permettre une réduction drastique des pertes civiles.

Ces avancées interviennent alors que des informations font état de l’aggravation des divisions au sein des Shebab et du retrait de Mogadiscio des forces du numéro deux de la milice islamiste Mukhtar Robow après l’échec de l’offensive du ramadan.

Fin août, les insurgés islamistes avaient lancé une vaste offensive dans la capitale, qui avait duré près d’une dizaine de jours.

Lors de cette offensive, les combattants des Shebab auraient accusé des lourdes pertes.

Celles-ci ont provoqué des divisions entre clans et dissensions au sein de la hiérarchie des Shebab.

Les forces de Robow, issues essentiellement du clan Rahawein, ont subi l’essentiel de ces pertes et leur retrait aurait été un coup sévère pour les insurgés.

____________________________ 3 – AFP

Mogadiscio: 15 tués dans des combats, Amisom et forces du TFG progressent

Les troupes du gouvernement de transition somalien (TFG) et de la force de paix de l’Union africaine (Amisom), ont progressé lundi à Mogadiscio face aux insurgés islamistes, à l’issue d’une nouvelle journée de combats ayant fait au moins quinze tués, selon des témoins.

"Ces derniers jours, les forces du TFG, avec le soutien des troupes de l’Amisom, ont sécurisé plusieurs zones de la capitale", a affirmé le gouvernement dans un communiqué transmis lundi à l’AFP.

"Les forces du TFG se sont emparées de la place Taribune, de l’ancien hôpital militaire, de l’hôtel Taleh et de plusieurs autres endroits" dans le quartier d’Hodan, l’une des principales lignes de front dans le centre de Mogadiscio, précise ce communiqué.

"Ces nouvelles positions sont proches du marché de Bakara, plus grand marché du pays (et bastion islamiste dans la capitale) que les shebab utilisent pour bombarder au mortier le reste de la ville", explique le texte.

Des témoins ont confirmé à l’AFP cette progression, faisant état notamment du déploiement de plusieurs chars de l’Amisom.

Fin septembre, un journaliste de l’AFP avait déjà constaté une nette progression de l’Amisom dans ce secteur vers Bakara, où les militaires ougandais mettaient en oeuvre une discrète tactique de progression maison par maison.

L’avancée des forces du TFG et de l’Amisom "vise à empêcher les shebab de se dissimuler au milieu des civils et devrait permettre une réduction drastique des pertes civiles", selon le gouvernement.

Selon des témoins et des sources médicales, au moins quinze personnes, dont huit civils, ont été tuées au cours des affrontements de lundi dans ce secteur d’Hodan.

"Les combats ont cessé maintenant. Huit civils ont été tués et 36 autres blessés", a indiqué le chef du service des ambulances de la capitale, Ali Muse.

Interrogés par l’AFP, des témoins ont observé les cadavres de quatre soldats du TFG et de trois combattants islamistes.

Soutenu par la communauté internationale, le TFG ne contrôle que quelques quartiers de Mogadiscio, avec le soutien déterminant de plus de 7.000 militaires ougandais et burundais de l’Amisom, déployés en des secteurs clés de la capitale.

"Ces avancées interviennent alors que des informations font état de l’aggravation des divisions au sein des shebab et du retrait de Mogadiscio des forces du numéro deux" de la milice islamiste Mukhtar Robow "après l’échec de l’offensive du ramadan", affirme le TFG dans son communiqué.

Fin août, les insurgés islamistes avaient lancé une vaste offensive dans la capitale, qui avait duré près d’une dizaine de jours.

"Les divisions entre clans et dissensions au sein de la hiérarchie des shebab, avec notamment la question du rôle des combattants étrangers, ont été exacerbées par les lourdes pertes subies en août/septembre" lors de cette offensive, assure le gouvernement.

"Les forces de Robow, issues essentiellement du clan Rahawein, ont subi l’essentiel de ces pertes (…)" et leur retrait "est un coup sévère pour les insurgés", selon le TFG.

Récurrentes dans le conflit somalien, ces dernières affirmations sur de possibles divisions entre insurgés "modérés" et partisans de la ligne dure, n’ont pas été confirmées de source indépendante.

____________ 2 – Good Morning Africa

Demain 40.700 soldats en Somalie

Mon titre est un peu provocateur je vous l’accorde mais il représente le nombre de soldats qu’il faudrait déployer en Somalie si on voulait atteindre le même ratio troupe/population qu’en Afghanistan.

Ce chiffre relativise l’envoie de 2000 hommes afin de renforcer les 6000 de l’AMISOM déjà sur place.

Mais surtout le renforcement des troupes n’est pas une réponse réaliste d’autant que la mission de maintien de la paix de l’AMISOM est tronquée…en Somalie il n’y a pas de paix à maintenir puisqu’il n’y a même pas d’accord de paix…

Le 5 octobre le président ougandais déclarait lors d’une réunion avec des membres du Comité militaire de l’UE que « l’Ouganda peut fournir seul les 20.000 soldats requis » par l’UA pour venir à bout des insurgés d’Al-Shebab.

____________ 1 – Quotidien du Peuple (Chine) avec XINHUA

Nouveaux affrontements à Mogadiscio : sept morts

Au moins sept personnes ont été tuées et 29 autres blessées samedi à Mogadiscio, capitale de la Somalie, dans des échanges de tirs d’obus entre les combattants islamistes et l’armée gouvernementale somalienne soutenue par les troupes de l’Union africaine (UA), ont déclaré des témoins et des officiels médicaux.

Des obus ont touché le marché de Bakara situé dans la partie de ville sous contrôle des insurgés, qui ont mené des ripostes.

Selon Ali Muse, chef du service d’ambulance volontaire, a déclaré à Xinhua que 29 civils blessés ont été conduits à l’hôpital. Les blessés sont pour la majorité des passagers d’un minibus touché par un obus de mortier.

Par ailleurs, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé une forte augmentation du nombre de personnes déplacées dans le corridor d’Afgooye, qui se situe dans le nord-ouest de Mogadiscio, à cause de la détérioration de la situation dans la capitale.

A la suite d’une nouvelle évaluation, le HCR a indiqué que le nombre de personnes déplacées dans le corridor d’Afgooye atteindrait 410.000.