18/04/11 (B600) LDDH : la Cour d’Appel de Djibouti a confirmé, sur forte recommandation du Procureur Maki, le rejet de la demande d’Appel du Juge d’Instruction (Actualisé à 12h15 18/04/11)



Le Président

BREVE INFORMATION DU 17 AVRIL 2011

Le dimanche 17 avril 2011,
la Cour d’Appel de Djibouti a confirmé,
sur forte
recommandation du Procureur Maki,
le rejet de la demande d’Appel
du Juge d’Instruction du 28 mars 2011.

Le Défenseur des Droits de l’Homme FARAH ABADID HELDID et les cinq autres détenus arbitrairement depuis le 9 février 2011 aient interjeté Appel.

Les avocats Maître Foulié et Maître Zakaria ont déposé immédiatement un recours, contre cette décision, devant la Cour suprême.

Le dossier de ces cinq détenus est totalement vide, d’ailleurs la juge d’instruction avait, dans l’ordonnance de rejet, soulevé le point suivant : « Vu les réquisitions du Ministère public tendant à s’y opposer;…… Attendu que la détention provisoire est l‘unique moyen de mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public qu’à
provoquer l’infraction en raison… ».

Depuis la première et dernière manifestation sauvagement réprimée, le vendredi 18
février 2011, aucune autre manifestation n’a été constatée sur l’ensemble du territoire national.

C’est à se demander où vit le Procureur Maki ?

Le véritable refus à la liberté pour les six (6) prisonniers politiques émane directement du couple présidentiel, dans le cadre tribal, car ils veulent donner une leçon non seulement au clan tribal de Farha Abadid Heldid, mais à travers la famille tribale l’ensemble de l’Opposition Djiboutienne qui ne bouge pas suffisamment.

A force de réprimer les Afar et les Fourlaba, l’éclatement tribal avec tous ses conséquences dangereuses risquent d’entraîner dans un très proche avenir des conflits armés dans la capitale, aux conséquences incalculables.

Dans le contexte actuel, le Chef de l’Etat suite à son Coup d’Etat Electoral du 8 avril 2011 a perdu toute crédibilité, ce qui rend très fragile la stabilité de notre pays.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) exige la libération immédiate de ces prisonniers politiques qui ont vaillamment combattu et ont lancé le refus populaire d’un 3ème mandat imposé par les Forces armées djiboutiennes dont une partie non négligeable est à la solde du groupe mafieux encore au pouvoir par la force.

NOEL ABDI Jean-Paul