03/11/2011 (B628) Radio-Trottoir : une nouvelle rubrique « La Dépêche des intellos djiboutiens et des CSF – « Chômeurs Sans Frontières »

Informations du 2 novembre 2011.

La Police a perdu les sens, (pardon) « n’a plus d’essence » !

Nous avons appris que ce matin que les forces de police manquaient de carburant. Tous les véhicules de la police étaient stationnés ce matin devant la station de JIBIR, à Balbala près du 4eme arrondissement pour s’approvisionner en carburant (essence,gazoil,huile.etc).

Comme il semblait qu’on leur ait opposé un refus d’approvisionnement, cela tendrait à prouver que les caisses du Trésor national sont vides et que le malaise se généralise dans tout les corps de l’Etat.

Auparavant, c’était le corps des enseignants qui n’avait pas reçu ses salaires. Cela a été corrigé le jour suivant, c’est-à-dire le vendredi après les protestations de jeudi.

Aujourdhui c’est au tour des forces de répression d’être en panne d’essence. Ce qui entrainerai bientôt la fin de leurs déplacements motorisés.

Le corps de la santé n’est pas épargné car les premiers signes sont visibles sur les visages des personnels de santé qui commencent à manquer des médicaments et des produits sanitaires de première nécessité : anesthesiants, produits d’aseptie, compresses, produits à injecter….

Les hôpitaux et les centres de santé ne seraient-ils plus approvisionnés ?

Sans oublier le renchérissement des soins médicaux qui écarte totalement les personnes pauvres pauvres et indigentes des soins de base. Combien de citoyens djiboutiens se tournent-ils vers le HCR pour bénéficier des soins de base et de quelques sacs de vivre.

Il est probable que des retards de salaire touchent aussi les personnels de santé, car cette catégorie constitue la plus grande partie de la masse salariale des fonctionnaires de l’Etat (aux alentours de 20 à 30 %). En nombre ce sont les personnels de l’éducation qui occupe la seconde place..

De ce fait, les projections pessimistes se révèlent être conformes à la dure réalité. Ce régime despotique ne tardera pas à être rattrapé par les déficits publics énormes. Pourra-t-il tenir jusqu’à la fin de l’année ou sera-t-il placé en défaut de paiement (failite) avant.

Tout porte à croire que s a chute est imminente.

Pas de guérison en vue à l’EMD


Les choses vont mal à l’EMD comme on l’imaginait auparavant.

Le ministre de la santé, Ali Yacoub et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche, Nabil Mohamed ont déclaré clairement : « Voilà, aujourd’hui, nous avons un verre à moitié vide, Soyez optimiste ! Soit vous attendez que l’autre se remplisse, soit vous affirmer que le verre est totalement vide ! La balle est dans votre camp ».

C’est sur ces paroles que les deux ministres ont terminé leurs interventions, lors de la réunion que les étudiants de l’EMD ont eu avec ces irresponsables dans la journée du lundi 31 octobre .

Par conséquent, les étudiants de l’EMD ont décidé à l’unanimité de maintenir leurs positions jusqu’à des réponses concrètes soient données à leurs doléances. Sans cela ils renouvelleront leurs actions.

Tentative avortée de clônage de la LDDH ?

Ismaël Guedi Hared aurait adressé des reproches fermes et précis à son frère Kamil et à ses proches qui projetaient la création d’un observatoire des D.H. à Djibouti, concurrent de la LDDH. M. Guedi aurait imposé que l’équipe joigne ses efforts à ceux de la LDDH, présidée par Jean-Paul Noël Abdi, refusant toute idée de clônage dans ces domaines.

Le clônage étant l’une des recettes préférées de Guelleh : clônage des partis politiques, clônage des syndicats.

Ajoutons mais seulement pour l’humour, que le clônage des Warabeys est une pratique courante pour remplacer ceux qui tournent leur veste contre le régime qu’ils ont adoré.

Et surtout, ce qui serait déjà en préparation très avancée, au plus haut niveau, le clônage des imbéciles qui soutiennent encore le RPP et son chef de gang, afin de faire venir du monde ….. dans les bureaux de vote … !