27/11/2011 (B632) LDDH : deux procès différents devant la Cour Suprême avec le même faux motif.


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 27 NOVEMBRE 2011

Deux procès différents devant la Cour Suprême avec le même faux motif,
de deux défenseurs des droits de l’Homme
et d’un juge intègre.

Deux Procureurs cautionnent des tortures ?

Note liminaire
Demain sur décision de la juge d’instruction « ad hoc » qui va très probablement prendre et donner son verdict en tant que magistrat indépendant du Parquet.

En effet, Madame la juge d’instruction de la Cour suprême a prononcé la liberté provisoire et l’obligation de la signature chaque semaine pour les deux défenseurs inculpés sur les basses et fausses raisons par des membres politico-judico-militaro dit sécuritaires, certes passibles, pour un petit nombre d’entre eux, passibles d’association à la mafia régionale opérant inéluctablement dans les domaines des crimes organisés.

Toutefois, la juge d’instruction de la Cour suprême a déclaré que les deux défenseurs des Droits de l’Homme, journalistes et personnalités politiques seront astreints à des restrictions dans leurs déplacements, conformément à une détermination d’une zone géographique définie. Ils pourront que se déplacer que dans la ville de Djibouti, mesure accompagnée d’une interdiction formelle de se rendre dans toutes les régions de la République de Djibouti, « still perharps and after the impossible election of 20/01/2012 »

A mon avis cette décision au caractère purement politique dans le cadre des prochaines élections mascarades programmée au 20 janvier 2011, décision que la juge d’instruction aurait annoncé verbalement aux deux défenseurs, sera considérée comme une simple et pure violation du droit d’aller et venir, à des fins politiques.
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Dans trois notes d’information, des 24 puis du 26 novembre 2011, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) avait dénoncé les arrestations arbitraires et illégales de deux Défenseurs des Droits de l’Homme et journalistes, ainsi que d’un Juge intègre qui a régulièrement fait preuve d’indépendance dans ses jugements.

Dans la dernière note d’information du 26 novembre 2011, elle a soulevé les tortures et fausses incriminations sur les ordres du Premier Magistrat le Dictateur Ismaël Omar.

Tortures sauvages et intolérables dont les exécutants sont connus, par tous les responsables notamment le Procureur de la République et le Procureur Général qui ont constaté lors de l’audition, hélas, en présence de l’officier de la Police judiciaire de la Gendarmerie, présence illégale et intimidatrice.

Au lendemain de la liberté provisoire non rédigée et non notifiée par la juge « ad hoc » de la Cour suprême, qui avait en toute sérénité auditionné les inculpés à titre abusif, Madame la juge s’est opposée à la présence de l’officier de la Gendarmerie connu.

Avec des amis, nous membres de la LDDH avons pu constater les séquelles des tortures infligées par les tortionnaires du SDS, cellule secrète qui dépend directement de la Présidence de la République, à l’encontre de Houssein Robleh Dabar, d’une part et par les tortionnaires de la Gendarmerie à l’encontre de Farah Abadid Hildid d’autre part.

La Ligue djiboutienne des Droits humains (LDDH), dès que le verdict que la juge « ad hoc » de la Cour suprême sera rendu demain lundi 28 novembre 2011, la LDDH au nom de ses deux membres sauvagement torturés va rapidement soumettre des plaintes auprès des organisations internationales spécialisées contre tous les responsables directs ainsi que le premier Magistrat qui continue de régner par la peur et la terreur.

NOEL ABDI Jean-Paul