26/11/2011 (B632) Selon LTL (La tribune libre), Guelleh fait armer les jeunes des quartiers, espérant probablement provoquer des tueries intertribales pour continuer à se maintenir à la tête du pays. La politique de la terre brûleée.
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Djibouti : Des armes distribuées à des jeunes nécessiteux dans les quartiers
Le dictateur prépare la tuerie entre jeunes djiboutiens
Plusieurs témoignages concordants nous ont rapporté que jeudi soir, une voiture 4*4 banalisée et sans immatriculation qui appartiendrait au patron de la société SOGIC, faisait la tournée de distributions d’armes à feu avec des sommes d’argents à des jeunes chômeurs des quartiers populaires, 4, 5, 6 et de balbala.
A son bord, des policiers en civil dont certains sembleraient, d’après ces témoignages, des ressortissants kenyans et Ethiopiens.
Des témoignages allant dans ce sens, nous ont déjà été rapportés, il y a 2 semaines.
Malheureusement, nous manquions plus d’éléments pour les publier.
A l’approche des élections législatives, à un moment où le boycotte de l’opposition est plus que jamais maintenue, où les mécontentements grondent et risquent de s’amplifier, le dictateur djiboutien aura-t-il trouvé dans son petit esprit, une énième stratégie pour créer la confusion entre le peuple ?
Craignant fortement des nouvelles mobilisations très probables, le sanguinaire dictateur veut délibérément créer le chao entre jeunes manifestants, en organisant par ces distributions d’armes la tuerie qui lui permettra un rideau de fumé pour éliminer physiquement d’autres citoyens dans une situation où tout lui échappe.
Hier encore, des hommes djiboutiens en civil accompagnés encore des ressortissants kenyans et Ethiopiens, tournaient dans les quartiers cités plus haut et chercheraient à dissuader les jeunes nécessiteux à commettre l’irréparable.
L’équipe LTL lance un appel solennel à notre jeunesse et leur disons que votre mal et celui de la nation n’est autre que le dictateur sanguinaire qui veut vous contraindre à tuer vos jeunes frères et surs. Nous leur disons de ne pas se tromper d’ennemi.