12/01/2012 (B638) Jean-Paul Noël Abdi répond à une question posée par l’ARDHD.

ARDHD :
nous avons reçu de vives critiques à votre encontre, en particulier, pour avoir couvert la publication du rapport de Cassim Ahmed Dini ? Comment réagissez-vous ?

Jean-Paul Noël Abdi :
Merci de votre question. Surtout n’hésitez jamais à me contacter pour connaître mes réactions surtout quant on me bombarde…

L’affaire concerne les rebelles du nord. Elle ne concerne pas le front Afar, qui est au service de son peuple et encore moins le Frud-armé qui n’a jamais, dans son parcours, ni dévalisé des citoyens ni violé des filles ou des mamans.

Oui, il est vrai qu’il existe, depuis quatre à cinq années, des rebelles aux ordres, parait-il de Dilleita et d’Ali Guelleh en diapason avec le régime.

Si mon ami Kada’ami s’est senti visé, je regrette vraiment qu’il ne m’ait pas téléphoné pour clarifier ce point. Cela aurait certainement éviter de soulever des boucliers en provenance de différentes tendances.

En tant que défenseur des Droits de l’Humains je ne peux pas me taire, dès que j’apprend de façon certaine que des filles (« sourdes muettes » ou « non ») sont violées, dès que des habitants du nord (en particulier) sont dépouillés de tous leur biens par des forces armées tueuses et par leurs sbires.

Non, je ne peux pas me taire dans ce cas. Il est normal qu’il y ait une compétition entre les forces de l’opposition, mais à la condition que ce soit dans le cadre du combat légitime contre l’impunité et la mafia transrégionale, combat qui doit être poursuivi sans relâche.

Merci à l’ARDHD pour cette question.
Sachez que toutes vos questions ne peuvent que me conforter et me réconforter.