20/02/2012 (B644) Huffington Post : « Deprivation and despotism in Djibouti ». Article en Anglais publié sous la plume de Paul Reynolds. (Info lecteur) – (Nous proposons après une traduction en Français réalisée automatiquement avec Google, donc sans aucune garantie).

__________________________ 1 – Original en Anglais


Deprivation and Despotism in Djibouti
Posted: 20/02/2012 00:00

On Wednesday, 22 February 2012, President Guelleh of Djibouti will make a rare visit to London, to attend the London Conference on Somalia. He will of course be greeted with courtesy. The dire state of his nation and the nature of his regime however is unlikely to get much of an airing whilst he is is in London. This is not only because, as a former French colony and Africa’s smallest country, little is known about Djibouti in the UK. It is also because his regime has recently found increasing favour in the ‘West’, but not in a way such that too much public scrutiny is welcomed.

Djibouti is home to a large French military base. It is also home to an expanding multi-agency US base, ‘Camp Lemonnier’, about to undergo its next phase of development in the wake of events in Iran, Somalia, Syria and Yemen.

Djibouti is host to negotiations over Somalia’s future, and the to training of Somali soldiers supporting the fragile Transitional Federal Government (TFG) based in Mogadishu. A further ‘Western’ feather in President Guelleh’s cap is the arrival in Somalia last month of 500 Djibouti soldiers to join troops supporting the TFG under the AMISOM UN mandate.

What’s more, on the face of it, the Djibouti economy looks in good condition. The IMF estimates economic growth of 4.6% in 2011 and projects 5.3% in 2012.

Djibouti’s economy is based on its strategic location at the narrow entrance to the Red Sea, leading to the Suez Canal. Its Dubai-invested ports provide maritime trade access for landlocked Ethiopia. Djibouti receives several hundred millions of dollars a year income from foreign military bases, and is favoured with generous aid. Its economic future looks bright ‘on paper’ also – the Chinese are re-building the railway to Ethiopia; two countries also cooperating in a planned oil pipeline from newly-independent South Sudan.

Despite all this, all is not well in Djibouti.

Under cover of ‘Western’ support, the regime has become more dictatorial and volatile, the more invincible it believes itself to be. It could easily be overthrown, with unpredictable consequences and the possibility of intervention from Eritrea, Ethiopia or even Somali Al Shabaab. The US and Europe appear unprepared for any of this, preferring to put all their eggs in one basket – and in the hope that the President’s failing health does not test the absence of a viable secession strategy.

The same family and party have been in power since independence from France.

The increasingly luxurious lifestyle of the President’s entourage has been criticised by international aid institutions, such as the use of a new Boeing 767 as ‘the family’s private jet’ and the construction of outrageously lavish palaces for relatives.

Having changed the constitution allowing himself to be President for life, and having blocked opposition candidates from standing against him for the April 2011 election, President Guelleh then expelled election monitors sent by the US State Department. He banned foreign observers, refused entry to respected journalists, and engaged in widespread manipulation of voter lists.

Whilst in aggregate a middle-income country, the general population live in dire poverty. Djibouti has one of the highest infant and maternal mortality rates in Africa. Much of the population has no reliable access to clean water or electricity. Ports in Djibouti have to recruit abroad to find the skills they need, despite unemployment at home of 60%. Today, 52,000 people receive aid from the World Food Programme.

The latest IMF survey warned that ‘growth has thus far not succeeded in significantly reducing poverty or unemployment. The country ranked 147th out of 169 countries in the UNDP’s Human Development Index for 2010, and malnutrition has risen.

Investment has dried up in the wake of confiscations and arbitrary taxes. Even relations with Dubai investors have deteriorated. According to the World Bank, Djibouti is one of the worst countries in the world in which to do business, ranked 170th out of 183 countries.

Economic deprivation in the wake of profligacy at the top is one potential trigger of instability. Another is the government’s appalling human rights record.

Large numbers were detained and mistreated during last year’s Presidential elections. Prominent human rights and opposition activists were arrested, including leaders of the four main opposition parties. Demonstrations against the election process in February 2011 were met with tear gas and violence.

Detention of government critics has persisted – on 3 February this year popular radio journalist Farah Abadid Hildid was abducted by police, stripped naked, and kept in a cell without water, the third time in a year he has been detained.

This has been referred to the to the United Nations special rapporteur on torture.

Is it wise to support this callous and kleptocratic dictatorship because it is friendly with the ‘West’?

British officials should be properly aware of the background and the risks. It will be in Britain’s interest to promote a more cautious approach to President Guelleh, as part of its Somalia and Horn of Africa peace policy. Propping up deeply unpopular dictators has a habit of leaving the UK on the wrong side of the argument.

______________________ 2 – Traduction en Français avec Google


La privation et le despotisme à Djibouti
Posté le: 20/02/2012 00:00

Le mercredi 22 Février 2012, le Président Guelleh de Djibouti fera une rare visite à Londres, pour assister à la Conférence de Londres sur la Somalie. Il sera bien entendu accueilli avec courtoisie. Au regard de la situation désastreuse de sa nation et de la nature de son régime il est peu probable qu’il obtienne beaucoup de support médiatique, pendant son séjour à Londres. Parce que Djibouti, est une ancienne colonie française et le plus petit pays d’Afrique, les Britanniques ne connaissent pratiquement pas Djibouti. C’est aussi parce que son régime a récemment trouvé grâce de plus en plus «l’Occident», mais pas d’une manière telle que trop de l’examen du public est la bienvenue.

Djibouti abrite une importante base militaire française. Il est également à la maison à une expansion multi-agences de base des États-Unis, «Camp Lemonnier», sur le point de subir sa prochaine phase de développement dans le sillage des événements en Iran, la Somalie, la Syrie et le Yémen.

Djibouti est l’hôte de négociations sur l’avenir de la Somalie, et la formation à des soldats somaliens soutiennent le fragile gouvernement fédéral de transition (TFG), basée à Mogadiscio. Un autre «occidentale» de plume dans le chapeau du président Guelleh est l’arrivée en Somalie le mois dernier des soldats djiboutiens 500 pour rejoindre les troupes de soutien au TFG dans le cadre du mandat de l’AMISOM des Nations Unies.

Qui plus est, sur le visage de celui-ci, l’économie de Djibouti semble en bon état. Le FMI estime que la croissance économique de 4,6% en 2011 et projette de 5,3% en 2012.

L’économie de Djibouti est basée sur son emplacement stratégique à l’entrée étroite de la mer Rouge, ce qui conduit au canal de Suez. Ses ports de Dubaï investis donnent accès au commerce maritime pour les pays enclavés en Ethiopie. Djibouti reçoit plusieurs centaines de millions de dollars par an à partir de revenus de bases militaires étrangères, et est favorisée par une aide généreuse. Son avenir économique s’annonce prometteur «sur papier» aussi – les Chinois sont re-construire le chemin de fer à l’Ethiopie, deux pays coopèrent également dans un projet d’oléoduc de nouvellement indépendants du Sud-Soudan.

Malgré tout cela, tout n’est pas parfait à Djibouti.

Sous le couvert de «occidentale» de soutien, le régime est devenu plus dictatorial et volatile, le plus invincible qu’il croit lui-même. Il pourrait facilement être renversé, avec des conséquences imprévisibles et la possibilité de l’intervention de l’Erythrée, l’Ethiopie ou même somalien Al-Shabaab. Les Etats-Unis et en Europe semblent pas préparés à tout cela, préférant mettre tous leurs œufs dans le même panier – et dans l’espoir que la santé ne le Président ne teste pas l’absence d’une stratégie de la sécession viable.

La même famille et le parti ont été au pouvoir depuis l’indépendance de la France.

Le mode de vie de plus en plus luxueux de l’entourage du président a été critiquée par les institutions d’aide internationales, telles que l’utilisation d’un nouveau Boeing 767 comme «jet privé de la famille» et la construction de palais somptueux outrageusement pour les parents.

Après avoir changé la constitution se laisser président à vie, et avoir bloqué candidats de l’opposition de se présenter contre lui pour le Avril élections de 2011, le président Guelleh, puis expulsé les observateurs électoraux envoyés par le Département d’Etat américain. Il interdit les observateurs étrangers, a refusé l’entrée aux journalistes respectés, et engagés dans la manipulation généralisée des listes électorales.

Alors que dans l’ensemble d’un pays à revenu intermédiaire, la population en général vivent dans une pauvreté extrême. Djibouti possède l’un des plus infantile et le taux de mortalité maternelle en Afrique. Une grande partie de la population n’a pas un accès fiable à l’eau potable ou d’électricité. Ports à Djibouti ont à recruter à l’étranger pour trouver les compétences dont ils ont besoin, en dépit du chômage à la maison de 60%. Aujourd’hui, 52.000 personnes reçoivent une aide du Programme alimentaire mondial.

La dernière enquête du FMI a averti que «la croissance a jusqu’à présent pas réussi à réduire sensiblement la pauvreté ou le chômage. Le pays se classait 147e sur 169 pays dans l’index du développement humain du PNUD pour 2010, et de la malnutrition a augmenté.

D’investissement se sont taris dans le sillage des confiscations et des taxes arbitraires. Même les relations avec les investisseurs de Dubaï se sont détériorées. Selon la Banque mondiale, Djibouti est l’un des pires pays au monde où faire des affaires, classement 170e sur 183 pays.

Le dénuement économique dans le sillage de la débauche au sommet est un déclencheur potentiel d’instabilité. Un autre est consternant que le gouvernement du bilan des droits humains.

Un grand nombre ont été détenus et maltraités pendant les élections présidentielles de l’an dernier. Éminent défenseur des droits de l’homme et militants de l’opposition ont été arrêtés, y compris les dirigeants des quatre principaux partis d’opposition. Les manifestations contre le processus électoral en Février 2011 ont été atteints avec des gaz lacrymogènes et de violence.

Les détentions des détracteurs du gouvernement ont persisté –

le 3 Février de cette année populaire journaliste de radio Farah Abadid Hildid a été enlevé par la police, nu, et détenu dans une cellule sans eau, la troisième fois en un an, il a été détenu. Cela a été déférée à la au rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture.

Est-il sage de soutenir cette dictature impitoyable et kleptocratique parce qu’il est ami avec «l’Occident»? Fonctionnaires britanniques devrait être correctement informé du contexte et des risques. Il sera dans l’intérêt de la Grande-Bretagne afin de promouvoir une approche plus prudente au Président Guelleh, dans le cadre de son Somalie et la Corne de l’Afrique une politique de paix. Etaiement des dictateurs impopulaires a l’habitude de quitter le Royaume-Uni sur le mauvais côté de l’argument