08/05/2017 (Brève 982) Exclusion et marginalisation dans le Sud de Djibouti. Multiplication des arrestations et des incarcérations dans le Nord (LDDH)
Dans deux communiqué du 6 et du 7 mai de la LDDH, signés l’un par l’équipe de la LDDH et l’autre par son Président Omar Ali Ewado, nous apprenons que :
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1°) une délégation de la LDDH s’est rendue à Holl-Holl, Ali-Addeh et Ali-Sabieh du 4 au 6 mai 2017, à la rencontre des habitants. Elle a constaté « l’exclusion et la marginalisation auxquelles sont confrontés les habitants de l’arrière-pays ». En particulier la ville d’Ali Sabieh qui était autrefois une ville animée et commerçante apparaît aujourd’hui comme une ville « morte » sans activités depuis l’arrêt du fonctionnement de l’ancienne voie ferrée.
« Le manque d’eau potable récurrent dont souffre la ville est loin de trouver une solution adéquate de la part des responsables politiques du pays.
Livrés à eux même les jeunes Ali-Sabieh végètent dans l’oisiveté et s’adonnent à la consommation du Khat, si ce n’est parfois aux drogues dures.
La LDDH déplore cet état de fait et demande aux Pouvoirs Publics de permettre aux régions de l’intérieur l’émergence socio-économique et lance un appel aux autorités politiques du pays pour la levée de l’embargo politico-économique infligé aux régions de l’intérieur. »
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++ 2°) Le Président de la LDD dénonce « la répression contre les populations nomades dans le NORD.
Sous prétexte d’un ratissage des zones où opéreraient les rebelles du FRUD les forces gouvernementales mènent une féroces répressions contre les nomades déjà traumatisés par les aléas naturels.
Les arrestations et les détentions dans les camps militaires sont de nouveau quasi-quotidiennes et les victimes et leurs familles sont totalement désorientés face à cette situation anticonstitutionnelle car l’armée n’a pas la vocation de détenir des civils dans des camps militaires.
A l’heure actuelle la LDDH est en mesure de dénoncer l’arrestation de Madame OUMA MOHAMED DEBERKALEH dont le mari est un membre de la rébellion du FRUD ; le seul tort reproché à cette femme est son mariage avec un rebelle.
La LDDH déplore cet état de fait et demande aux Pouvoirs Publics de permettre aux régions de l’intérieur l’émergence socio-économique et lance un appel aux autorités politiques du pays pour la levée de l’embargo politico-économique infligé aux régions de l’intérieur. »