18/05/2017 (Brève 987) Trop, c’est trop ! La répression féroce se poursuit sans relâche contre les populations du Nord de Djibouti (LDDH)
Dans un communiqué du 17 mai 2017 sous la signature de son Président Omar Ali Ewado, la LDDH dénonce la multiplication des arrestations arbitraires et le placement en détention des personnes, au-delà du délai légal de garde à vue et sans jugement.
C’est ainsi, en particulier, que 12 personnes dont Mme Ouma Mohamed Deberkalleh ont été transférées à Nagad, après deux semaines de détention dans les locaux de la Gendarmerie de Tadjourah.
» La liste des personnes arrêtées puis déférées au Centre de Rétention Administratif de NAGAD s’allonge chaque jour et les familles sont totalement déboussolés car elles ignorent ce qui est reproche à leurs proches détenus à NAGAD ou dans des Brigades
Déjà traumatisées par les aléas naturels, marginalisées et totalement délaissées par le Pouvoir Central, les populations nomades de l’arrière-pays subissent un terrorisme d’état maquillé en « ratissage » des zones où sévirait la rébellion. »
L’ARDHD se joint aux appels de la LDDH à dénoncer cette situation et à faire pression sur le Gouvernement djiboutien pour qu’ll y mette un terme sans délai et qu’il relâche les civils injustement arrêtés et détenus au secret à Nagad.