30/09/08 (B467-B) Déclaration du Président du GED pour souhaiter une bonne fête de l’AID à toutes les musulmanes et à tous les musulmans, avec des voeux particuliers pour les populations djiboutiennes.

Le Président a adressé des voeux en particulier, à toute la population djiboutienne et plus largement à tous les musulmans pour une bonne fête de l’Aïd.

Hier, le Président du GED, au nom de tous les membres du Gouvernement en Exil a adressé tous ses voeux de bonne fête de l’Aïd à toutes les musulmanes et à tous les musulmans du monde.

Il nous a prié de reprendre son message sur le site de l’ARDHD, en rappelant combien les membres du GED sont concernés par la dégradation de la situation à Djibouti et par les nouvelles difficultés auxquelles sont confontrées toutes les femmes et les mères de famille pour assurer l’approvisionnement alimentaire et tous les hommes pour gagner équitablement le salaire de la famille.

Les risques d’éclatement d’un nouveau conflit avec l’Erythrée, a-t-il dit, représentent de nouvelles menaces qu’il faut prendre très au sérieux et qui ne pourront qu’avoir un effet négatif sur le quotidien des familles.

Il a poursuivi avec une pensée toute particulière pour les militaires qui sont au front et qui font face aux armées érythréennes, manquant même des moyens minimum, sur le plan des abris, de la nourriture et des soins.

Il a conclu en désignant la corruption généralisée dans les plus hautes sphères de l’Etat, l’accaparement de toutes les ressources au profit d’une minorité et la cession des actifs nationaux à des intérêts privés, comme étant les principaux facteurs de la crise. D’autant plus que le contexte international tendu, à la fois sur le plan économique et sur le plan géo-stratégique, amplifie les problèmes actuels.

Avant de souhaiter une bonne fête de l’Aïd, il a rappelé à tous, les efforts que déploient tous les membres du GED pour trouver des solutions qui permettront le rétablissement de la démocratie à Djibouti, l’instauration d’un régime juste et le partage équitable des richesses entre toutes et tous.