24/02/02 Question d’un lecteur au sujet des aides internationales offertes à Guelleh

Je
suis un lecteur de votre site. Ma question est : "qu’est
-ce qu’on peut faire contre les pratiques Mise en place par
la Banque Mondiale ou FMI pour aider les dictateurs Africains
? "

Today,
nous sommes dans le pétrin le plus noir à cause
des ces Organisations qui soit-disant nous aident depuis la
nuit des temps…

Est-ce
qu’il existe un moyen legal pour dénoncer ces pratiques
?

Merci de
votre reponse.

Réponse
de l’ARDHD :
Merci de votre question.

Que
faire ?
A notre avis, le seul moyen est de maintenir la pression
en dénonçant les effets pervers de l’aide internationale
lorsqu’elle est attribuée, sans contrôle véritable,
à des tyrans/dictateurs qui falsifient les comptes qu’ils
présentent aux Organisations. Cela a pour objectif de
mettre mal à l’aise les décideurs Banque mondiale
et FMI et de les interroger sur des problèmes de conscience.

Nous contribuons, avec nos moyens, à susciter/ exercer
cette pression, mais il faudrait que les Djiboutiens se mobilisent
pour préparer des pétitions à envoyer à
la Banque mondiale et pour informer la presse. Vous nous donnez
une idée que nous allons proposer rapidement sur le site
à l’occasion de la journée du 1er mars que nous
organisons pour un Boycott général et international
de Guelleh : une pétition générale.

Par ailleurs, il serait utile qu’une opposition crédible
se fasse entendre et qu’elle montre ses capacités à
prendre la relève de façon démocratique.
Tout n’est pas perdu dans ce domaine.

Je pense
qu’à partir du 28 février, nous pourrions recevoir
des informations intéressantes sur des initiatives précises.
Mais n’anticipons pas …

Sur un autre
plan, vous me parlez d’action juridique : je pense qu’il faudrait
que les Djiboutiens qui ont été victimes du régime
(et ils sont nombreux) : torture, séquestration, viol,
spoliation arbitraire, licenciement abusif, perte de proches
à la suite d’exécutions sommaires, etc… se décident
à déposer plainte devant les Tribunaux des Pays
qui les accueillent. Ce moyen légal permettrait de faire
connaître la situation dans les Pays et d’interpeller
sérieusement les organisations internationales sur la
destination des aides qu’elles accordent.