20/05/05 (B299) La mauvaise humeur de Guelleh pourrait-elle finir par se focaliser sur les deux témoins importants de l’affaire Borrel qui sont en Belgique : Mohamed Alhoumekani et Ali Iftin. Une plainte pénale a été déposée à Bruxelles.

De tous les côtés, nous parviennent des témoignages sur l’humeur exécrable de Guelleh depuis son retour de Paris. Il ne décolèrerait pas d’avoir reçu l’invitation de la Juge Clément pour lui expliquer son point de vue sur l’affaire Borrel.

Que s’est-il dit entre Chirac et Guelleh, le matin, à l’Elysée ? Rien de concret n’a filtré à l’issue des entretiens, mais ils n’ont certainement pas pu éviter l’affaire Borrel. Comme Guelleh a précisé qu’il n’y avait aucune ombre dans les relations franco-djiboutiennes, c’est que Chirac s’est certainement montré rassurant et protecteur pour son ami dictateur … Lui aurait-il conseillé de renouer des contacts avec les deux officiers réfugiés à Bruxelles ? Cela fait partie des choses possibles.

De retour à Djibouti, après s’en être pris officiellement à la presse française et à Madame Borrel, Guelleh doit certainement faire un choix.

1 – ou il essaye de négocier le silence de MM Iftin et Alhoumekani,

2 – ou il essaye de les éliminer physiquement, ce qu’il n’aurait peut-être pas manqué de faire s’ils étaient à Djibouti. Il peut s’en prendre aussi à leurs familles restées au pays .;;

Solution 1 – Qui pourrait penser que MM Iftin et Alhoumekani puissent être sensibles à des manoeuvres de rapprochement de la part de Guelleh. Il y en a déjà eu dans le passé et ils les ont repoussé. De plus leur engagement durant ces dernières années plaident en leur faveur. Il pourrait ne rester à Guelleh que la solution N°2.

Solution 2 – Nous ne pouvons rien affirmer ni dénoncer des faits qui ne seraient pas établis. Nous ne nous faisons que l’écho de certaines rumeurs …

A Bruxelles, s’il prenait l’envie à Guelleh (ce que nous ne savons pas ), d’envisager une élimination sous forme d’accidents, c’est quand même délicat et risqué ; nous sommes loin du Goubet. Souvenons-nous qu’ne première tentative avait déjà raté. Le Maire de Djibouti et un acolyte avaient été interpellés et gardés à vue pendant de longues heures, après leur arrestation « visible » à la Gare du Midi.

Il resterait éventuellement à Guelleh la possibilité de faire appel à des exécutants plus confirmés (Il éviterait certainement le fameux Zakaria trop maladroit – pas le général, mais son homonyme …). Alors va-t-il se retourner contre les proches de ces deux hommes : le risque existe.

Quoiqu’il en soit et par devoir de prudence (le fait est officiellement confirmé) les deux témoins ont porté plainte aujourd’hui en Belgique et ils ont demandé une protection spéciale, qui leur a été accordée, en raison des événnements et du passé connu de Guelleh. La copie de la plainte doit être transmise sans délai à la Juge Clément pour information et action éventuelle.

____________________________ Humour

Humour

Guelleh : un plaidoyer pour le respect des coutumes dictatoriales en Afrique

« Il faudra quand même que nos amis Gaulois -qui sont nos anciens colonisateurs- admettent enfin que vous avons une culture différente de la leur et qu’ils
se doivent de la respecter.

En Afrique et à mon niveau, l’assassinat politique, ça se pratique
depuis la nuit des temps, tous les jours ou presque et jamais, aucun dictateur africain, digne de ce nom, ne l’a
considéré comme un crime.

Alors, que les nostalgiques de la colonisation arrêtent de me donner des leçons. Je suis un mondialiste convaincu mais dans le strict respect de nos différences culturelles. Précisons que mon degré de conviction évolue selon le montant des subventions que je reçois personnellement.

Amis dictateurs de tous les pays d’Afrique, groupons-nous pour la sauvegarde de notre culture et la protection de nos différences.