26/10/06 (B366) ARD / Communiqué concernant le meeting UAD organisé à Djibouti à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Fitr, le 23 octobre.

Compte
rendu du meeting de l’opposition nationale à Djibouti, le lundi
23 octobre 2006
Les Djiboutiennes et les Djiboutiens se sont déplacés nombreux
au meeting de l’opposition le lundi 23 octobre 2006, jour béni
de l’Aïd el Fitr.

Le rassemblement
a réuni plusieurs centaines de militants et de sympathisants mobilisés
dès 9 heures ce matin sur l’étendue de l’avenue
Nasser, abritant à Djibouti ville le siège de l’Union
pour la démocratie et la justice (UDJ).

Le rassemblement
a été aussi le mot d’ordre de l’opposition qui comptait
sur les lieux plusieurs représentants des mouvements démocratiques
coalisés dans l’Union pour l’alternance démocratique
(UAD), à savoir l’Alliance républicaine pour le développement
(ARD), le Mouvement pour le renouveau de la démocratie et le développement
(MRD) et l’Union pour la démocratie et la justice (UDJ).

Également
présents en nombre, les militants du Parti démocratique djiboutien
(PDD) malgré l’absence de leur président Mohamed Daoud
Chehem en déplacement à Bruxelles.

Les discours
se sont centrés sur la situation générale qui prévaut
dans le pays sur tous les plans économique, social et des droits de
l’homme. Les participants ont ovationné leurs orateurs pour les
appels fervents à persévérer jusqu’à la
lie contre l’injustice et la tyrannie.

Le président
de l’ARD M. Ahmed Youssouf a discouru le premier appelant à redoubler
d’effort et de résistance, suivi par MM. Adan Mohamed Abdou et
Cassim Ahmed dans une présentation sans concession de la vie quotidienne
aujourd’hui à Djibouti.

Souleiman
Farah Lodon, 2e Vice-président du MRD, a harangué la foule à
son tour avant de céder la parole au secrétaire général
adjoint du parti M. Ahmed Guirreh.

Les dirigeants
de l’UAD ont dénoncé l’arrestation tôt ce
matin à son domicile du président de la Ligue djiboutienne des
droits de l’homme (LDDH), M. M. NOEL ABDI Jean-Paul, gardé au
commissariat toute la matinée sans raison avancée.

La réunion
publique a été aussi l’occasion de sonner l’heure
de la vérité s’agissant des limites incontestables de
l’action politique à Djibouti, où le mouvement démocratique
est proscrit. Car si en démocratie l’essence des formations politiques
est de concourir à des élections libres, une autocratie s’est
emparée de notre pays rendant impossible toute évolution sociale.

C’est
pourquoi l’opposition nationale prendra la liberté d’exprimer
les prochains jours, devant le peuple et devant la communauté internationale,
toutes les conséquences qu’elle entend tirer de cette réalité.

Le meeting
s’est clôturé vers 11 heures sur un discours programme
d’Ismaël Guedi Harer, président de l’UDJ et président
de la coalition de l’opposition, prenant date pour la semaine du sommet
du COMESA prévu mi-novembre à Djibouti.

La
rédaction de l’ARD

Djibouti,
le 23 octobre 2006