25/04/08 (B444-B) Fin des calamités ? La réunion d’hier matin le 24 avril 2008 s’est bien passée entre les Erythréens et les Djiboutiens. (Correspondant de guerre)


Roger Picon

Provisoirement, les troupes vont se retirer de part et d’autres de leurs frontières.

Le rocher de Ras-Doumeïra est Territoire neutre.

Le no man’s land s’est élargi, avec des possibilités de continuer les travaux de génies pour la sécurité des deux frontières ?

Une seule décision a été prise : celle d’attendre … la décision finale des deux Chefs d’Etats qui vont se voir pour décider en cachette, les termes de l’accord qui leur conviendra personnellement le mieux..

Mais quand et comment ?

Actuellement, les renforts se musclent du côté Djiboutien, tandis que les Erythréens restent discrets.

Mercredi 23 avril au soir : 250 policiers et les tireurs d’élites ont pris le large vers la frontière.

Jeudi soir c’est : au tour des gendarmes de prendre le cap.

Seule la Garde Républicaine est chargée de protéger Haramous.

Ils ont une sacrée veine. Non seulement ils ont un salaire de béton, mais ils peuvent jouer au tennis avec leurs enfants.

Depuis hier matin les mamans des autres militaires sur le terrain pleurent car il semblerait que des affrontements ont lieu entre militaires Djiboutiens.

D’une pierre deux coup. Un tel déploiement des troupes sans coup de feu à balles réelles n’aurait pas de justification. Donc on tire à balles réelles sur les bords ..

Les démobilisés qui sont en « mutineries passives » depuis le mois de janvier 2008 et qui attendent pacifiquement une augmentation de salaires, constituent une cible idéale, pour l’entraînement des mobilisés ….

On n’a pas jusqu’à présent le nombre de blessés, encore moins le nombre de morts.

Espérons qu’un bon nombre de militaires opteront pour « l’indiscipline citoyenne ».

Tuer un soldat parce qu’il réclame un simple alignement des salaires, c’est grave et dangereux.

Dans tous les cas, les jours d’IOG sont comptés.

Iltireh Ougoureh Gueldon
Votre correspondant sur le front