ARHIBA Meurtrie !.

++ Nous reproduisons ci-dessous un communiqué de la LDDH daté du 29 mai 2018 et signé par son Président Omar Ali Ewado.

"Fidèle à son habitude, le régime en place à Djibouti dévoile une fois de plus son mépris et sa violence à l’encontre des habitants de la Cité ARHIBA.

Serait-il nécessaire de rappeler que le quartier d’ARHIBA a été le plus sinistré lors des dernières intempéries mais n’a pas bénéficié des secours de la protection civile pour vider les eaux de pluies, comme cela a été fait pour les autres quartiers de la CAPITALE. D’ailleurs quelques jeunes qui ont bruyamment manifesté leur colère ont été blessés par la Police et ce n’est que le 28 MAI 2018, qu’une infinie partie des habitants du quartier d’ARHIBA a été sélectionnée pour recevoir les secours en vivres du gouvernement.

Et cela a dégénéré en émeute entre la Police et les habitants d’ARHIBA car vu le nombre des sinistrés l’aide du gouvernement était une source de division et d’injustice.

Comme toujours la Police a chargé les manifestants et l’on déplore beaucoup de blessés et une quarantaine d’arrestations des femmes et les jeunes.

Aux dernières nouvelles, la LDDH a appris que ces personnes ont été déférées au PARQUET puis écrouées à la Prison de GABODE."

++ L’équipe de l’ARDHD soutient les appels de la LDDH

  • "La LDDH dénonce et condamne énergiquement les violences et la brutalité du système répressif à Djibouti et exige la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes arrêtées.
  • La LDDH lance un appel solennel au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à l’Union Africaine, à l’IGAD, à la Commission Africaine des droits de l’homme et des Peuples, à l’Union Européenne à faire pression sur les autorités Djiboutiennes pour qu’elles respectent les droits fondamentaux des citoyens et cesser les violences dont sont victimes des civils innocents."