6/06/02 Halte aux vols ou plus exactement aux détournements des pensions retraites par impôts interposés et à la répression policière brutale contre les vieux travailleurs ! (Communiqué LDDH)

Le
Président

COMMUNIQUE
DE PRESSE
DU 24 JUIN 2002

Halte
aux vols ou plus exactement aux détournements des
pensions retraites par impôts interposés
!

Le
Chef du gouvernement et les députés auraient
fait la nique aux électeurs, électrices
retraité(e)s car ils n’ont plus besoin de leur
voix, ils n’ont plus besoin d’eux pour les prochaines
élections de 2002 et de 2005, la nouvelle liste
électorale leur suffit ?

A
bon entendeur salut !

Le
24 juin 2002 les retraités de la Caisse des Prestations
Sociales se sont réunis pour exprimer pacifiquement
leurs colères face à leurs pensions de retraites,
qui ont été charcutées d’une manière
insupportable, humiliante et criminelle.

Ces
opérations, qui diminuent, par des méthodes
draconiennes, toutes les pensions de retraites, méthodes
draconiennes qui ont été aveuglément
adoptées par les élus du RPP-FRUD ; votes
parlementaires qui se sont déroulés en période
pré-électorale où les députés
du Parti au Pouvoir inquiets pour leur prochain mandat
ne pouvaient qu’applaudir ces mesures draconiennes antisociales.

Ces
mesures draconiennes antisociales contre tous les retraités
feront inéluctablement l’objet d’un recours auprès
du Pouvoir Judiciaire, même si, et souvent à
juste titre, bon nombre de Djiboutiens considèrent
que la Justice Djiboutienne est totalement sous le diktat
du Premier Magistrat.

Cette
manifestation pacifique, du 24 juin 2002, de plusieurs
centaines de personnes âgées a été,
vers 10h30, sauvagement réprimée par les
Forces Armées de répressions, et ceci juste
en face du Palais de Justice, aux vus et aux sus de tous
les Juges présents à ce moment là
au Tribunal.

Cette
répression intolérable et injuste, juste
à la veille du 25ème anniversaire de l’Indépendance
est très , très lourde de conséquences
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce
vivement toutes les lois anti-sociales qui ont été
adoptées dans un climat malsain, et s’oppose avec
fermeté aux mesures inhumaines et dégradantes
à l’égard des personnes âgés,
à l’égard de tous les retraité(e)s
djiboutiennes et djiboutiens.