24/06/02 Selon un lecteur, Abdourahman Borreh pourrait rencontrer des difficultés pénales à Dubaï ?

Le
Service de lutte contre la « Criminalité
économique » de Dubaï s’intéresse
de près aux opérations de blanchiment d’argent.

L’émission
« DOUNIA » diffusée par la Télévision
de Dubaï, le 23 juin 2002, a mis l’accent sur
les actions efficaces menées par le Commandant
ALI GHANEM appartenant, au sein de la Police de Dubaï,
au Service de lutte contre la « Criminalité
économique ».

C’est
ainsi que dans le cadre d’une vaste opération,
ledit Service de Police aurait procédé récemment
à l’arrestation de supposés «
hommes d’affaires » étrangers qui se
déplaçaient à Dubaï pour procéder
à des opérations de « blanchiment
d’argent ».

Ce
processus de « nettoyage » n’en serait
qu’au stade des prémices.

Il
inquiète vraisemblablement quelques-uns et pourrait
provoquer des départs précipités
de Dubaï et d’ailleurs ….

Lorsque
l’on sait qu’ABDOURAHMAN BORREH vit à
Dubaï et qu’il est sous le coup d’une Commission
rogatoire internationale lancée par l’État
éthiopien, pour divers « Trafics d’Armes
– Drogue – Alcool ….», on peut penser
que les nouvelles dispositions prises par La Justice et
la Police de Dubaï ont le don de le mettre dans une
situation pour le moins difficile….

Il
pourrait préparer rapidement sa valise, si ce n’est
déjà fait, pour quitter le pays avant que
les autorités de Justice et de Police des Émirats
Arabes Unis ne s’intéressent d’un peu plus
près à « son cas » et à
celui de la holding "Djebel Ali" pour le remettre
ensuite à l’État Éthiopien,
respectant ainsi les accords bilatéraux passés
entre les deux pays.

Si
ABDOURAHMAN BORREH a toutes les raisons d’être
inquiet, que dire d’ISMAEL OMAR GUELLEH son vieux
complice qui l’utilise comme « prête-nom
» dans diverses affaires que nous avons dénoncées
et qui portent préjudice à l’Économie
djiboutienne, donc indirectement à sa population
?.

Suivant
le vieux principe des vases communicants, ce qu’ISMAEL
OMAR met dans sa poche c’est autant que l’Économie
djiboutienne et la population n’auront pas….

Une
nouvelle casserole, une de plus me direz-vous, semblerait
émerger pour le ‘squatter du Palais de l’Escale"
qui va, une fois encore, avoir des insomnies et nous piquer
l‘une de ses mémorables colères…

Confidentiellement,
n’en parlez à personne…, on murmure même
que certains jours, il exprimerait son courroux avec une
telle virulence que pour ne pas l’entendre, on serait
dans l’obligation de fermer les fenêtres de
l’Ambassade de France, pourtant distante de plusieurs
kilomètres du Palais de l’Escale, (Utilise-t-il
quand même le téléphone pour se faire
mieux entendre par l’Ambassadeur ?)

Pour
ceux qui ne s’en souviendraient pas, rappelons que
l’affaire « ABDOURAHMAN BORREH – TAMRAT
LAYNE (Ministre de la Défense d’Éthiopie)
» avait eu comme conséquence l’incarcération
de ce dernier sur ordre des autorités éthiopiennes
qui avait demandé à cette époque
à ISMAEL OMAR GUELLEH de faire procéder
à l’extradition d’ABDOURAHMAN BORREH
afin qu’il puisse être présenté
devant la Justice éthiopienne et y répondre
de ses actes délictueux.

IOG
ne donna pas une suite favorable à la demande formulée
par Addis Abéba car son « Ami et complice
» est, comme chacun le sait, détenteur de
renseignements de grande importance qui pourraient le
mettre dans une situation extrêmement difficile
s’ils venaient à être divulgués
et étalés sur la « place publique
»….

Imaginez
un instant, qu’abandonné par ISMAEL OMAR GUELLEH
qui le laisserait livré à son triste sort,
ABDOURAHMAN BORREH se décide à parler …..
et dévoile le montage de certaines « opérations
mafieuses… » ; l’affaire pourrait fort
bien être portée devant le Tribunal Pénal
International avec les conséquences que cela impliquerait
pour le "Squatter du Palais de l’Escale" et
pour son maintien dans les lieux.

Face
à cette initiative, on ne peut que féliciter
la Justice et la Police de Dubaï qui démontre
que les Émirats Arabes Unis ont, eux-aussi, une
volonté de mettre fin sur leur territoire aux opérations
de « Blanchiment d’argent » dont on sait
qu’elles servent à financer, pour partie,
les réseaux d’Al Quaïda mais surtout
à bien d’autres usages inavouables et que
l’on préfère taire.

Cela
pourrait surprendre car impliquant directement trop d’apparentes
« bonnes consciences ».

ISMAEL
OMAR GUELLEH n’a des « supposés amis
» que parce qu’il les finance initialement
et qu’il les entretient à partir des Aides financières
internationales qu’il s’approprie.

C’est
ce qui fit sa force en toute impunité mais en fait
sa faiblesse aujourd’hui.

De
tout cela il en est pleinement conscient.

Avec
l’application des nouvelles dispositions restrictives
imposées lors d’un récent Sommet, traitant
de la gestion des Aides financières Internationales
impliquant le Fonds Monétaire International et
la Banque Mondiale, et sous la pression de l’immense
majorité des membres de l’Union Européenne,
ISMAËL OMAR GUELLEH a maintenant un « fil à
la patte » avec les obligations de résultats
qui lui sont imposées.

Il
est contraint et forcé non plus de promettre mais
de tenir ses engagements de « Bonne gouvernance
».

En
conséquence de quoi, il ne devrait donc plus disposer
de moyens financiers du même niveau que précédemment
pour « acheter et entretenir les consciences »,
pour fomenter et maintenir des conflits dans la région.

Les
rangs de ses rares supposés amis et des "mandarins
– mendiants" vont vite s’éclaircir.

Faculté
d’adaptation aux situations et opportunisme exigeant….
certains iront très vraisemblablement jusqu’à
tenter de se faire une "nouvelle virginité",
….

Décidément
rien ne va plus au Palais de l’Escale !. «
Paulette, ressort les valises ! »

Alors
que certains en sont à se poser la question de
savoir comment procéder au « blanchiment
de leur argent », des mômes tendent la main
à Djibouti pour pouvoir survivre, simplement survivre.

Dans
quelques jours sera fêté, dans la prodigalité,
le 25ème Anniversaire de l’Indépendance
de Djibouti.

Il
convient donc en cette circonstance de "féliciter"
M ISMAEL OMAR GUELLEH pour le dédain qu’il exprime
pour le peuple djiboutien et la misère qu’il entretient
à Djibouti.

Un
jour prochain la population saura, elle aussi, le féliciter
et le remercier à sa manière, très
vraisemblablement avant que le Tribunal Pénal International
n’ait le temps de se pencher sur son « lourd
dossier » aux multiples facettes….