15/09/02 Privatiser d’abord la présidence Monsieur le président.(Lecteur)
La privatisation semble être la recette miracle de notre président.
A chaque
problème et difficulté, il a enfin trouvé un remède
à nos maux, des mots clés: privatiser ou vendre. Cela ne m’étonne
pas, c’est un signe avant coureur de l’échec de son gouvernement et
un aveu d’impuissance de sa politique.
Vingt cinq
ans de mauvaise gestion, d’incompétence et de pillage et maintenant
il faut appeler à la rescousse des compagnies privées pour redresser
tous les torts et les travers, je n’ai rien contre, un petit pas vers la sagesse
mais il faudrait prendre le problème par le bon bout.
Vous savez,
les dictateurs, au crépuscule de leur temps sont prêts à
tout pour gagner et prendre la voie de la raison, les exemples abondent dans
notre Afrique meurtrie, ils s’entourent d’honnêtes gens, invitent les
savants et écoutent les sages mais malheureusement omettent ou ne veulent
pas comprendre la mère de tous ces problèmes et de ces obstacles
: le dictateur fait partie du problème et non de la solution, et la
sagesse leur commanderait plutôt de privatiser leur pouvoir ou simplement
de faire gérer l’entreprise par des gens compétents donc Monsieur
commencer par le bon bout, avant que l’espoir ne s’assèche.
En comprenant
cette vérité si simple, vous auriez fait la plus importante
réalisation de votre vie, bien sur pour avoir compris enfin que l’époque
des mensonges était révolue et pour avoir eu le courage et l’humilité
de fausser la route à l’illusion et l’orgueil dont
vous vous êtes nourri depuis ce temps.
Il est de
notre devoir à nous, conscients, de souffler la voix de la raison et
de la sagesse pour éviter à notre petit pays, une « somalisation
» ou une « zairisation » ou « congolisation »
de la situation, les exemples de ces pays ne sont pas loin de nous.
A moins que
le peuple pacifiquement démontre et montre la porte à ceux qui
ne sont plus capable de donner espoir et force, la Cote d’ivoire et le Mali
sont des exemples éloquents de transition bien gérer par le
peuple, plutôt se reposer après demain et faire son devoir demain
que de souffrir encore à petit feu une autre décennie, que le
Souverain nous vient en aide, Amiin.
AK