06/10/02 Guelleh semble bien avoir été reçu par la petite porte lors de sa visite en France. Pour les média français, un non-évenement ? Ni les grands journaux nationaux, ni les grandes chaînes de TV n’y ont fait la moindre allusion.

A notre connaissance,
aucun des grands journaux nationaux français et aucune des grandes
chaînes de TV n’a évoqué la visite de Guelleh. Pas une
phrase, pas un mot !

Les seuls articles que
nous ayons pu trouver sont dans la presse spécialisée qui traite
de l’Afrique : RFI, TV5, etc.. Mais ils sont trés peu suivis en France
où leur niveau d’audience est très faible.

Annoncé au départ,
par les services de communication de Guelleh, comme un déplacement
important et hautement valorisant pour l’orgueil et l’image du Grand génie,
on a l’impression aujourd’hui que les autorités françaises ont
soigneusement réduit la dimension de l’évenement qui est passé
à la trappe médiatique la plus profonde et soi-dit en passant,
qui n’a duré que trois jours (dans sa durée officielle) et non
quatre comme nous le serine l’ADI ….


D’ailleurs la conférence de presse du jeudi n’a pas fait bouger beaucoup de supports en dehors de ceux qui s’intéressent à l’Afrique et à l’affaire Borre. Est-ce les conséquences d’une mauvaise organisation par les services de l’Ambassade à Paris ou tout simplement d’un non-intérêt de la presse. En tout cas et compte-tenu des réelles difficultés qu’il a pour s’exprimer en français (contrairement à ce qu’il croit)et de la pitoyable colère qu’il a piqué devant tout le monde, il valait mieux qu’il n’y ait pas grand monde. Sinon sa notoriété en aurait été encore plus affaiblie !

Etonnant, surprenant ?

Pas tant que cela, il
ne faut pas oublier que Guelleh avait été convoqué à
Paris et non invité, comme il a essayé de nous le faire croire.
Cela explique certainement qu’il n’ait rien obtenu au cours de son voyage
durant lequel, il aurait pu être amené au contraire à
s’expliquer et à justifier certaines attitudes et décisions
qui ne vont pas tout à fait dans le sens ni de la rigueur financière,
ni du respect des Droits de l’homme. Ce ne sont que deux exemples, parmi une
longue liste.

Mais qu’il se console,
la petite porte, c’est toujours mieux que la porte close ; ce qui pourrait
bien arriver, s’il continue à afficher de nouvelles prétentions.