08/10/02 Un plan de transition pour Guelleh (Lecteur)

Une image d’union de toutes
les tendances contre le mal personnifié par le
temps présent en la personne de Monsieur Guelleh. Pour la première
fois, un
exquis se fait jour de ce que l’avenir nous réserve, uni contre ce
qui
représente la dégradation, la corruption, la méchanceté,
la division et la
mesquinerie. Par ce geste en dehors de nos frontières nous montrons
à tous
et surtout à nous-même que nous tournons le dos au passé
avec les mots
d’ordre, sauver ce qui reste, sauver Guelleh de lui-même.

Le combat entamé depuis bientôt une dizaine d’années continue
et donne ses fruits aussi maigres soient-ils, aujourd’hui, des milliers des
jeunes sont conscients de l’impasse de la situation et sont prêts à
relever les défis, le temps presse et bientôt l’obscurité
de la nuit cédera la place à l’aube et au soleil brillant. Il
nous faut donc presser les pas, travailler dans le même sens, éviter
de tomber dans des discordes sans fin. Et surtout apprendre les leçons
du passé et des pays voisins.

Voilà quelques
éléments communs aux opposants africains. Observer bien un opposant
djiboutien, il a plus de peur que d’espoir. Une peur paralysante, une peur
qui lui refuse d’agir et de voir clair.

– Un opposant est sous l’emprise d’un mécontentement continu et vide,
des plaintes sans fins.
– Sans plan et sans vision commune, les opposants restent victimes de leurs
faiblesses et pourquoi pas des vrais négociations entre les opposants,
échanges d’idées. Des vrais leaders sont capables de dépasser
leurs divergences pour voir la nécessite du moment sinon comment peuvent-ils
prétendre diriger un pays avec tant d’urgences. L’espérance
de vie du présent régime dépend de notre détermination.
– Les opposants comptent seulement que le temps et le charisme de leurs leaders
ont toutes les solutions.

Pour changer, il faut
des moyens financiers, payer de votre argent ou de votre personne si réellement
vous êtes pour le changement. Imaginer Ismael, maître du pays
les dix prochaines années. Il n’y aura pas de Messie pour nous délivrer,
il faut de moyens surtout de l’argent. Sans argent personne ne peut tenir
tête devant un dictateur. Il faut participer, collecter, payer, encourager
avec les gestes, la présence et surtout poser des actes.

Et ne nous étonnons
pas quand un opposant fléchi, il y va de sa survie. Les opposants sont
des êtres humains qui ont leurs limites, ils ont des familles, des enfants,
des responsabilités et Dieu sait le nombre de pressions qu’endure un
homme de conscience et les luttes qui se livrent dans sa propre chair. Et
vous n’ignorez pas que Guelleh est un homme sans noblesse et sans scrupules,
il ne recule devant rien, quel dirigeant mon président ! De ce fait
le combat est inégal mais la justice prévaudra :


– Les opposants attendent seulement les campagnes électorales pour
aller vers la population, pourquoi pas de conférences et un chaud programme
de conscientisation politique du peuple, une tournée dans la diaspora,
un levée de fond. Les opposants s’isolent du reste de la population,
et n’écoutent qu’eux-mêmes, offrez-vous des voyages à
l’intérieur du pays, soyez à l’écoute des pauvres, des
marchands, ceux qui choisissent Guelleh par peur ou par ignorance et faites
un tour dans les autres pays africains.

– Les opposants ont une
confiance aveugle à leur tuteur, nous attendons un secours. «
Pourquoi la France ne fait rien pour nous faciliter la vie et nous oublions
que la France a plus d’intérêt que de sentiment, qu’importe la
souffrance de quelques milliers de djiboutiens dans la balance, le PIB de
leur pays. Attention, aussi Rwanda n’est pas loin »

Mais déjà
les structures minées et la précarité nous ensevelies
vivants, la misère et les divisions profitent Guelleh. C’est pourquoi
il est urgent d’avoir un plan de transition, une alternative, une sorte de
plan B au cas ou et pour le remplacer. Il ne sera pas facile du jour au lendemain
de faire table rase, il faut donc commencer par montrer à tous, la
nécessité du changement et de montrer que Guelleh est l’impasse
même, le problème même et que le peuple mérite mieux
qu’un ancien informateur, chef de la secte obscure, SDS, il lui est impossible
de voir grand et autre chose que de complots et ne rêve de liquidation
et de dénonciations.

Nous voulons un rassembleur,
un visionnaire et un homme qui aime son peuple. Il nous faut plus que de manifestations
dans des capitales lointaines sachant que tout peut arriver et que le Leitmotiv
des dictateurs est « après moi le déluge.

Allons au travail et que le Souverain nous vienne en aide et pourquoi pas
&agrave ; cot&eacute ; de manifestation, des journées de prières
pour des jours meilleurs et pourquoi pas des prières collectives, ça
marche, essayons-les.

Abdillahi khairdon