13/12/02 (B176) Le 18 décembre, M A N I F E S T E Z en hommage à toutes les victimes du régime dictatorial, sans aucune considération ethnique !!

Deux manifestations sont déjà confirmées :

à Paris le 18 décembre à 17 h 30,
Rue EMILE MENIER – Paris 16

à Bruxelles le 18 décembre à 14 h 00
Rue FRANKLIN ROOSEVELT 204 – Bruxelles

Comme nous le disons depuis longtemps, il serait important que ces deux manifestations
dépassent le cadre d’un hommage limité aux victimes d’Arriba.
Il serait souhaitable que tous les Djiboutiens, sincèrement opposés
à la dictature et à l’asservissement du Peuple, quelles que
soient leurs origines ou leur appartenance, participent dans l’unité
à ce rassemblement en hommage à toutes les victimes sans aucune
exception du régime.

L’avenir de Djibouti et l’ouverture à une véritable démocratie
passent par une unité des Djiboutiens, sans considération d’appartenances
familiales ou tribales.

En écrivant cela, nous n’avons absolument pas l’intention de conseiller
à chacun de renier ses origines. Elles sont un fait établi.
La structure de la société djiboutienne autour de groupements
familiaux, au sens large, constitue une force familiale et sociale indiscutable
pour chaque individu.

Mais les structures tribales ne doivent pas interférer dans la gestion
de la chose publique, qui devrait être organisée en s’affranchissant
de toutes considérations de cet ordre.

Djibouti appartient clairement à tous ses habitants et non à
une fraction qui veut dominer toutes les autres, comme c’est le cas actuellement,
en s’appuyant sur la division et en attisant les haines. On mesure tous les
excés et tous les dégâts causés par un tel système.

Les manifestations du 18 décembre 2002 devraient être placées
sous le signe de l’unité du Peuple opprimé et d’un hommage à
toutes les victimes de la répression, sans considérations ethniques.

C’est le voeu que nous formulons en espérant que les Issas, les Fourlaba,
les Issacs, les Mamassan, les Gadabourcis, les Yéménites, etc..,
se joignent aux Afar pour dépasser le cadre d’une manifestation strictement
Afar, comme certains proches de Guelleh se complaisent encore à le
laisser entendre.

Il faut montrer à Guelleh que le Peuple djiboutien uni se dresse devant
lui et qu’il a l’intention de lui signifier son licenciement pour fautes graves,
pour harcèlement moral, pour privation de liberté, pour mauvais
traitements etc ….

C’est dans cet esprit que chacun devrait participer à ces rassemblements.

Le 18 décembre deviendra alors le symbole, la date anniversaire :
celle de l’hommage à toutes les victimes, du refus de l’oubli et de
la résistance à la dictature.