25/01/03 (B182) Radio trottoir. Et si l’opposition avait choisi d’accepté le verdict des urnes, tel qu’il a été trituré et concoctté par IOG ? Les Américains n’auraient pas donné beaucoup d’argent à Guelleh, alors il se retourne vers la France, fort de son bilan électoral, puisqu’il n’est pas contesté de façon concrète et argumentée par l’opposition …

Une
opposition sans réaction.

Au lendemain du résultat
des élections législatives, l’opposition avait mobilisé
une foule importante pour dénoncer les fraudes électorales.

Que s’est-il passé
depuis ?
A notre connaissance,
peu de choses, même rien. Nous n’avons jamais eu connaissance d’un mémoire
que l’opposition aurait du rédiger pour expliquer les différentes
manipulations électorales, avant, pendant et après le scrutin.
C’eût été un minimum … Mais il n’y a pas de minimum
… Alors Guelleh peut être fier de son coup, puisqu’il n’est pas concrètement
contesté.

L’avenir nous dira si
l’opposition UAD a joué un vrai rôle d’opposant ou un rôle
de composition. Des questions se posent sur ce rôle.

Guelleh
n’aurait pas obtenu d’argent de Bush.

Certains informateurs nous confirment que Guelleh n’aurait pas obtenu d’argent
de la part de Bush … Alors il aurait décidé d’aller retrouver
les Français, en s’appuyant sur l’ouverture démocratique et
sur le scrutin qui n’est pas contesté sur le papier …

Une importante délégation
djiboutienne se préparerait à quitter le pays
pour se rendre en France. Elle est composée du Ministre des Finances,
du Chef d’Etat-Major des Armées, et d’autres habitués.

Le but ? Le chantage
pour obtenir de l’argent !

Et comme les voyages coûtent
cher, la délégation devrait se rendre aussi en Allemagne, une
nation qui a décidé de réduire sa présence militaire
à Djibouti, car IOG pratiquait des prix abusifs …

Pourquoi
les Américains auraient-ils pu décider de ne rien donner à
Guelleh ?
Pourquoi
des informations sur une hypothétique aide américaine sont-elles
parues dans la presse djiboutienne ? Elles disent que les US ont accepté
de verser une aide pour le redressement économique de Djibouti. L’ouverture
d’un bureau de l’USAID est-il la preuve du versement d’argent à Guelleh.
Absolument pas !

Guelleh aurait-il choisi,
comme toujours, la voie du chantage, pour faire croire aux Européens
que les Américains ont été plus généreux
qu’eux et qu’ils doivent augmenter leurs versements, s’ils ne veulent pas
être éliminés de Djibouti ?

Plausible !