05/05/03 (B196) Les dessous d’un simulacre de procès en supposée diffamation qui se déroule sans que l’accusé ait été convoqué devant le Tribunal de la » République bananière » et sans qu’il soit représenté pour assurer sa défense.(Lecteur)
Avertissement
de l’ARDHD : nous publions cet article avec les réserves d’usage, car il
contribue à sauvegarder l’honneur d’un homme qui a été condamné
illégalement à Djibouti, au motif qu’il avait dit la vérité
à la Justice française et que cela dérange IOG.
En
revanche, nous sommes plus réservés quant aux affirmations concernant
différents trafics, car nous sommes dans l’incapacité de les vérifier.
Ayant déjà reçu des informations concordantes, nous n’excluons
pas la réalité de ces commerces illégaux, a priori.
Cependant,
nous conseillons aux lecteurs de se forger leur propre opinion, car des approfondissements
seraient nécessaires. En l’attente d’informations complémentaires
ou de preuves, l’ARDHD n’apporte aucune garantie sur ces faits, dont la diffusion
est faite sous la responsabilité exclusive de ses auteurs.
Dessin de Roger Picon | En Dans |
Un
des paradoxes de la » pièce théâtrale et folklorique
» que nous a proposé l’ersatz de justice djiboutienne ces derniers
jours ne l’ennoblit pas et ne lui fera certes pas retrouver un semblant de crédit
vis-à-vis de la Justice internationale qui l’observe.
C’est
que depuis l’origine de l’Affaire Borrel une partie de cette justice politisée
à outrance et asservie au pouvoir despotique d’Ismaël Omar Guelleh
se trouve confrontée à une antinomie flagrante entre l’authentique,
le vrai, l’originel dans la notion que l’on a de la Justice, la conscience que
peut avoir un ancien officier, homme témoin direct de faits et le faux,
le falsifié, le fabriqué, les artifices médiatisées
localement d’autre part et qu’impose le pouvoir politique qui n’a que faire des
Lois et des états d’âmes des juges locaux qui très majoritairement
souhaiteraient, du moins osons-nous le penser, avoir la possibilité de
» Juger en leur âme et conscience » sans subir de pressions qui
déshonorent, salissent la robe et les attributs de justice qu’ils portent.
Le
mouvement qui a donné naissance à cette attitude d’une partie de
la justice djiboutienne dans cette affaire a commencé bien après
février 2000, date à laquelle l’ancien lieutenant Mohamed Saleh
Alhoumékani déposa auprès de la Justice française
mettant en cause directement Ismaël Omar Guelleh dans l’assassinat prémédité,
qui scientifiquement ne fait plus aucun doute aujourd’hui, du juge français
M Bernard Borrel le 19 octobre 1995 à Djibouti, mises en accusations aussi
du chef de la Sécurité Nationale, Hassan Saïd Khaireh et de
l’actuel chef d’état-major de la gendarmerie de Djibouti, le colonel Mahdi
Ahmed Cheikh.
Il
est de longs silences révélateurs qui nécessitent plus de
3 années de tergiversations chez un supposé Chef d’Etat affolé
car acculé qu’il est par tous les témoignages à charge qui
se sont accumulés dans ce dossier ces derniers mois et qui ne cherche,
au fond, qu’à tenter maladroitement de donner le change et de rassurer
l’opinion locale dans un procès qu’il souhaitait exemplaire dans ses attendus
de jugement mais qui le desservira au final et crédibilisera un peu plus
toutes les accusations justifiées portées à son encontre.
Ismaël
Omar Guelleh était soupçonné d’être l’ordonnateur de
l’assassinat prémédité du Juge Bernard Borrel, aujourd’hui
il vient de le confirmer en y ajoutant une initiative qui le rend grotesque dans
l’esprit de ceux qui pouvaient encore l’observer avec une certaine crédulité.
3
longues années pour que Mohamed Saleh Alhoumékani, accusé
de « diffamation et de dénonciation calomnieuse » par personnes
interposés, soit présenté fictivement dans la précipitation
sans être convoqué en aucun moment devant la chambre correctionnelle
de Djibouti dans un procès par une paraît-il » contumace puis
défaut » qui ferait sourire s’il n’était pas attaché
à l’assassinat de la Justice en la personne du Juge Bernard Borrel, homme
intègre et dont l’ignominie de certains et de certaines
n’ont pas
hésité à souiller la mémoire pour tenter de disculper
un despote qui les paient grassement pour assurer sa défense
indéfendable.
C’est
au cours de l’audition des supposés témoins de l’accusation que
l’on a découvert la machination ubuesque digne d’une exécrable »
pièce de théâtre « , monotone tant elle fut mal jouée
par les acteurs de circonstance, certes frustes avec les effets de grands mots
lancés à la cantonade par des avocats pour épater le public
dans la salle et d’artifices dignes d’un conte local à la gloire d’Ismaël
Omar Guelleh.
Mieux
encore, au cours de l’audition des témoins l’accusation perdit pieds à
diverses reprises après avoir suscité des réponses que les
témoins avaient vraisemblablement oubliées.
L’accusation
a mal débuté le procès en produisant un premier témoignage
qui s’appuie sur un parjure.
Bien
qu’ayant prêté serment quant au fait qu’il n’aurait aucun lien de
famille avec M Mohamed Saleh Alhoumékani, avec M Ismaël Omar Guelleh,
avec M Hassan Saïd Khaireh et avec M Mahdi Ahmed Cheikh le maréchal
des logis de gendarmerie cité par l’accusation comme témoin à
charge a menti au Tribunal car il est cousin, par leurs mères respectives,
de M Ismaël Omar Guelleh.
La
cohorte d’avocats dont Maîtres Martinet du barreau de Djibouti et Francis
Szpiner du barreau de Paris peut remballer son témoin dont la déposition
est sur le fond irrecevable et qui pourrait même lui valoir une condamnation
pour parjure par ce même Tribunal si une justice existait à Djibouti,
ce qui reste à démontrer.
Il
a été observé que ce témoin a reconnu que le Lieutenant
Mohamed Saleh Alhoumékani était toujours disponible de jour comme
de nuit afin de répondre au mieux de la sécurité du Président.
Le
Président du Tribunal Maki est alors entré dans des détails
qui n’ont rien apporté au dossier, prétendant que le Lieutenant
Mohamed Saleh Alhoumékani aurait été muté à
la présidence sur ordre du Général Fathi alors que son ordre
de mutation fut signé sur ordre d’Ismaël Omar Guelleh par le Colonel
Zakaria Cheik Ibrahim, Chef d’Etat major de la Défense.
Un
différent avec un commerçant portant sur une garantie de matériel
datant de 1993, qui sera réglé quelques jours plus tard mais sera
mise en évidence et dont le but sera de discréditer l’accusé,
tenter de le salir un peu plus mais qui n’est pas là pour se défendre
car on a une fois encore oublié de le convoquer.
Imbroglio
dans lequel le Président du Tribunal n’aura de cesse d’affirmer qu’à
cette époque le Général Fathi soutient et protège
le Lieutenant Mohamed Saleh Alhoumékani alors que le jeune Officier est
soutenu par Ismaël Omar Guelleh, qui reconnaissait et semble l’avoir oublié
depuis, qu’il l’appréciait pour son efficacité dans ses fonctions
au sein de la Garde présidentielle.
Si
l’accusation et le Tribunal n’avaient pas eu la crainte de se rendre encore plus
ridicules qu’ils ne le furent, ils auraient pu ressortir le carnet de notes du
cours élémentaire deuxième année de l’élève
Mohamed Saleh Alhoumékani qui aurait pu avoir un zéro de conduite
pour s’être chamaillé avec un camarade lors de la récréation.
Vu l’orientation que prit ce procès on se demande pourquoi ils n’y ont
pas pensé ?.
On
va mesurer jusqu’où peut aller le ridicule d’une justice lorsqu’elle est
manipulée et ne dispose pas de témoignage sérieux avec le
second témoin qu’elle citera M Yahya Mouti qui prétendra qu’il fut
incarcéré abusivement par le Lieutenant Mohamed Saleh Alhoumékani.
L’accusation
va faire citer comme troisième témoin un membre de la même
famille, M Kassim Mouti, propriétaire de la station de carburant Mobil,
face à l’Etat Major des Armées, qui prétendra que le Lieutenant
Mohamed Saleh Alhoumékani lui aurait fait un chèque sans provision
de trois mille francs ( 15 )
il y a de cela de nombreuses années
Arrivé
à ce stade du burlesque d’une pièce théâtrale, simulacre
de diffamation, on ne peut que constater dans les faits démontrés
que le » procès salade – patins -couffins » n’a eu qu’un but
consistant à tenter de discréditer le Lieutenant Mohamed Saleh Alhoumékani
; ce fut un coup d’épée dans l’eau car plus on a avancé et
moins les témoins de l’accusation furent crédibles.
Mohamed
Saleh Alhoumékani devait nécessairement être condamné
par ce qu’il a dit des Vérités en relatant une situation et des
conversations auxquelles il a assisté; alors il est condamné mais
cette condamnation n’a aucune valeur, elle et de plus entachée de fautes
graves tant dans la procédure que dans les trafics d’influence.
Vient
l’instant où las des accusations fallacieuses portées à son
encontre l’ex Lieutenant Mohamed Saleh Alhoumékani répond et apporte
son propre témoignage sur des sujets bien plus importants que les attaques
pernicieuses dont il est l’objet.
En
tout premier lieu et ce que se gardera bien d’avouer la famille Mouti citée
dans ce procès c’est qu’elle est impliquée jusqu’au cou dans divers
trafics au profit d’Ismaël Omar Guelleh.
M
Abdallah Mouti est un trafiquant, entre autres, de drogues dites dures entre Djibouti
et les Emirats, via les villages de Jizane et de Najrane au Yémen.
D’après
ce que nous en savons par diverses sources d’informations fiables au Yémen,
les villes de Jizane et de Najrane seraient des plates formes d’entreposage de
Drogues dites dures, d’armements divers, d’explosifs, de matières diverses
et extrêmement dangereuses – interdites d’exportation par les Conventions
internationales mais aussi constitueraient des villes passerelles et de redistribution
vers les réseaux Al Quaïda ou affiliés dans les pays limitrophes
tel qu’Al Itihad vers la Somalie (Mogadiscio) via Djibouti.
Les
cargaisons seraient prises en charge directement par des équipes appartenant
au SDS et par les hommes du réseau entretenu par le Général
Zakaria Cheik Ibrahim mais gérés financièrement pour majeure
partie au profit du Président de la République djiboutienne M Ismaël
Omar Guelleh par M Abdourahman Mohamed Mahamoud Borreh plus communément
appelé M Abdourahman Borreh.
M
Abdourahman Borreh est un richissime » homme d’affaires djiboutien « .
Il fait l’objet d’une demande d’extradition lancée sur le plan international
par l’Etat éthiopien aux motifs de détournements de biens et d’argent
publics, de trafics d’armes et autres trafics interdits d’exportation par les
Conventions internationales ; affaire dans laquelle il est impliqué avec
M Gianni, Consul honoraire d’Italie et homme d’affaires vivant à Djibouti
ainsi que l’ancien Premier Ministre et Ministre de la Défense de l’Ethiopie,
M Tamrat Leyné actuellement incarcéré à Addis Abéba.
Chacun pourra
vérifier aisément ces affirmations auprès de l’Etat éthiopien.
Il
est à noter que lesdits trafics se perpétuent encore à l’heure
actuelle sous diverses formes et notamment par l’intermédiaire de M Gianni
qui est Concessionnaire des marques de Véhicules Susuky, des marques Benetton
et autres disposant de hangars protégés sur la zone franche du port
de DjiboutI.
Les
trafics s’effectuent aussi par l’utilisation, entre autres, de containers sous
le couvert d’ONG localement implantées à Djibouti qui agissent en
utilisant, entre autres subterfuges, les noms d’ONG internationales et à
vocation caritative dont elles se réclament en utilisant si nécessaire
les papiers à en tête
.et leurs logos. Ces trafics s’effectuent
à partir du Port de Djibouti et plus récemment à partir de
l’Aéroport international de Boulaos- Djibouti.
Nos
» informateurs » au Port, à l’Aéroport comme à
Dire Dawa et à Addis Abéba suivent avec une extrême attention
ces mouvements de containers et tout particulièrement ceux qui sont entreposés
en région de Dire Dawa après livraisons par des sociétés
djiboutiennes de transport routier appartenant indirectement à M Ismaël
Omar Guelleh et à son épouse Kadra Heïd qui utilisent des prête-noms
(cousins, proches parents) pour gérer lesdites sociétés de
Transport routier.
Des
enquêtes seraient diligentées au niveau international sur ces réseaux
de trafics en tous genres mais ayant un lien entre eux à partir de l’Arabie
saoudite, les villes de Jizane et de Najrane du Yémen, le Camp Cheikh Osman
à Djibouti avec des connexions vers Mogadiscio, vers le Kenya en direct
à partir de Djibouti et vers l’Ethiopie.
Ce
que nous affirmons a été signalé précédemment
pour partie par les experts de l’ONU dans leurs rapports alors que quatre nouveaux
experts internationaux viennent d’être nommés. Nous espérons
qu’ils auront la bonne idée d’aller » fouiner » dans les »
affaires » d’Ismaël Omar Guelleh et de ses amis (peut être comme
le fit le Juge Bernard Borrel) car il y a là, et avec le pouvoir d’investigation
dont ils disposent, matière à supprimer un circuit d’alimentation
et d’entretien de la guerre en Somalie.
Espérons
qu’une fois encore on ne masquera pas toutes ces malversations par un silence
trop souvent coutumier du » diplomatiquement correct » qui arrange et
évite qu’une presse trop curieuse ne mette à jour des collusions,
des corruptions et des complicités.
D’autre
part, homme de l’ombre et discret autant qu’il le peut mais impliqué dans
ces » Affaires « , M Abdourahman Borreh serait l’initiateur de la création
de sociétés écrans qui se sont appropriées tous les
marchés d’Etat d’exploitation des Etablissements publics (EPIC) à
Djibouti lors du simulacre d’ouverture à la privatisation décidé
par M Ismaël Omar Guelleh qui lui ont permis de s’approprier à partir
de Dubaï, dans des conditions » mafieuses » mais en toute »
Illégalité légalisée », l’exploitation pleine
et entière du Port et de l’Aéroport de Djibouti ; réservant
à son épouse Kadra Heïd (citoyenne française sous le
nom d’Odette Heïd) et à ses frères l’exploitation de la S.T.I.D.
Bien
avant la construction du futur terminal du port de Doralé, l’exploitation
dudit port a été confiée à la même Société
dans laquelle M Ismaël Omar Guelleh est majoritairement partie prenante alors
que M Abdourahman Borreh gère leurs intérêts commun et vit
à Dubaï.
Pour
en revenir à M Abdallah Mouti, notons qu’il est marié à sa
propre cousine Maguida Mouti qui usera de son
» influence » et
des faveurs d’Ismaël Omar Guelleh pour obtenir la nomination de son frère
Mourad Mouti à l’Ambassade de Djibouti à Paris après qu’il
fut expulsé de Belgique lorsque les services de polices belges découvrirent
dans son véhicule, immatriculé en Corps Diplomatique, une grande
quantité de drogues dites dures dont des milliers de cachets d’exctasy.
M
Mourad Mouti est toujours en poste à Paris et continue allègrement
ses trafics par l’intermédiaire de la valise diplomatique djiboutienne.
En
tentant de discréditer M Mohamed Saleh Alhoumékani, M Ismaël
Omar Guelleh n’a pas saisi le risque qu’il prenait que soient mises à jour
sur la » place publique » d’autres affaires que celle de l’Assassinat
prémédité du Juge Bernard Borrel dont il fut incontestablement
le » donneur d’ordre « .
Il
vient de réveiller un » lion d’Afrique » qui attendait que la
Justice française fasse son uvre mais qui se sentant offensé
par toutes les tentatives d’élimination physique qui ont avorté
jusqu’à ce jour et émanant du SDS, donc d’IOG, mais aussi par ce
procès insultant pour un honneur d’homme et d’Officier de la Gendarmerie
nationale.
Il
reste à ceux qui savent et qui détiennent certains dossiers d’avoir
le courage de témoigner ou de les faire parvenir à la Justice française.
Justicia