23/05/03 (B199) Et si les pétitions qui circulent actuellement pour la libération de DAF et de celles de tous les prisonniers politiques avaient un fort impact sur le régime ? La Nation ne réagirait pas autrement.
Plusieurs personnes disent
: « Pourquoi signer un pétition, cela n’aura aucun impact
… » Eh bien détrompez-vous ! A mi-parcours, elles en
ont déjà un !!
Le dernier article publié
sur le site de La Nation nous l’apprend et nous nous en félicitons
largement.
Le régime sanguinaire
de Guelleh est tellement troublé et touché par l’ampleur des
signatures qu’il cherche à allumer des contre-feux. Personne ne sera
dupe de la manoeuvre ridicule, mais elle a le mérite de nous montrer
que les sphères proches de Guelleh sont inquiètes. Sinon pourquoi
allumer des contre-feux aussi stupides qui n’ont qu’un impact : celui d’accréditer
le système actuel des pétitions.
La communication de Guelleh
a toujours été nulle et à contre-courant. Nous l’avons
dit et écrit. A chaque fois qu’ils croient réagir efficacement,
ses services se plantent lamentablement. Et ils obtiennent l’inverse au final.
C’est à dire qu’ils renforcent la notoriété et la crédibilité
de l’action qui dérangeait Guelleh. Souvenez-vous, par exemple, de
la consternante soirée télévisée en réponse
au reportage de Bernard Nicolas sur Canal+ au sujet du meurtre du Juge Borrel
!
Alors à vous de
juger ! Et si cela vous a convaincu de l’impact des pétitions, soyez
encore plus nombreux à les signer et à les faire signer. Il
faut que l’on arrive à 1.000 signatures avant la fin du mois de Mai.
Vite Vite ! Guelleh est en colère !
Nous ne dirons rien au
sujet du démenti signé par cet étudiant, car nous ne
le connaissons pas, mais nous espérons qu’il est en harmonie avec sa
conscience, surtout lorsqu’il prend des engagements au nom de tous les étudiants
djiboutiens établis aux Indes et même ailleurs.
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Extrait de La Nation
L’intox du Renouveau
démasquée
Ce n’est guère
un mystère pour l’opinion publique djiboutienne, le journal »
le Renouveau » tire à boulets rouges sur la politique gouvernementale,
les institutions et les personnalités qui la mettent en uvre.
Faisant fi de la déontologie du métier, le directeur de publication
du Renouveau et en même temps président du MRD, avait traîné
dans la boue l’honneur d’un général de brigade des FAD au mois
de mars dernier. Cet officier supérieur, mis en cause, n’avait pas
du tout apprécié les propos virulents, de cet article publié
au » Renouveau » et avait intenté une action en justice contre
l’auteur de l’article en question. Un verdict avait été rendu
par le parquet dans cette affaire.
Verdict que le directeur
de publication de ce journal a catégoriquement rejeté. Pis,
il a récidivé dans sa diatribe verbale envers le gradé
militaire de haut rang sus mentionné. Ainsi, son mépris des
lois vaut au président du MRD d’écoper d’une peine de prison.
Depuis, ses partisans l’érigent en victime d’un liberticide orchestré
par les tenants du pouvoir en place et tentent d’ameuter l’opinion publique
par le biais des pétitions. Les dernières en date du 15 mai
dernier mettent en exergue la » solidarité » de l’association
des étudiants djiboutiens en Inde. A la surprise générale,
la validité de ce soutien estudiantin est niée par l’un des
intéressés qui a envoyé un e-mail dans ce sens.
En guise de compléments
d’informations, la Rédaction soumet à l’appréciation
de ses fidèles lecteurs et lectrices, le courrier électronique
ci-dessous de M. Djama Abdi Talan qui a dévoilé le subterfuge
utilisé dans ce cas typique de désinformation censée
maquiller une simple affaire pénale en une affaire d’Etat. Jugez
donc de vous-même de la grossièreté de cette intox du
» Renouveau ».
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BONJOUR,
Je soussigné
DJAMA ABDI TALAN, étudiant en Inde, certifie n’avoir jamais adhéré
au parti du renouveau democratique, et n’ayant jamais signe une petition pour
le denommé Daher Ahmed Farah.
Des noms d’étudiants
ont récemment paru dans le journal de l’opposition le Renouveau
comme quoi signant une pétition pour la libération de leur président.
Des gens sans scrupules
ont collaboré pour afficher nos noms dans ce journal et j’affirme au
nom de tous les étudiants ici en Inde n’ont jamais eu cette intention
d’ailleurs on s’en passe de la politique encore.
Je voudrais faire savoir
en mon nom et au nom de tous mes collègues ici que ces noms figurant
dans cette soi-disant pétition n’a jamais été le fruit
de notre gré et si monsieur Daher a été incarcéré
c’est le fruit de sa propre semence.
Veuillez verifier monsieur,
sur notre demande la validite de cette liste
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Confirmation de Jean-Loup Schaal
Je soussigné
Jean-Loup Schaal, Président de l’ARDHD, certifie avoir signé
personnellement et volontairement, sans aucune contrainte, la pétition
que j’ai bien lue et qui demande la libération de DAF. Il n’y a aucune
intox de la part de qui que ce soit. Je persiste dans mon engagement.