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31/08/2013 (Brève 198) ALERTE ROUGE / Me Modrikamen, avocat au barreau de Bruxelles a été mandaté par la famille Alhoumékani pour défendre la cause de Mohame. Publication ce soir d’un communiqué de presse avec invitation à une conférence de presse lundi 2 septembre à 11h à son Cabinet.

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Une conférence de presse se tiendra ce lundi 2 septembre 2013 à 11 heures au cabinet de Me MODRIKAMEN à Bruxelles, en présence de la Famille.

Pour toute information vous pouvez contacter Me MODRIKAMEN au 00 32 2 672 62 32 ou sur son mobile au 00 32 475 304 204.

_____________________ Communiqué
COMMUNIQUE DE PRESSE TRES URGENT
Affaire BORREL – EXTRADITION DE M MOHAMED SALEH HUSSEIN ALHOUMEKANI

Me MODRIKAMEN est consulté par la famille de M MOHAMED SALEH HUSSEIN ALHOUMEKANI, ressortissant belge. Sa Famille craint légitimement pour la vie du principal témoin de l’assassinat du juge BORREL et important opposant au régime de Djibouti.

Il a en effet été extirpé voici quelques heures de la prison principale de Saana au Yémen pour être envoyé ce soir vers un lieu secret, sans doute dans un centre des services secrets yéménites.

La famille craint l’extradition totalement illégale vers Djibouti d’un des opposants au régime, d’ailleurs membre du gouvernement djiboutien en exil. La Famille réclame dès lors la protection diplomatique immédiate de la Belgique pour un de ses ressortissants.

Elle tient en effet le gouvernement yéménite comptable de la vie et de la sécurité de M ALHOUMEKANI et la Belgique pourrait se montrer coupable de non assistance à personne en danger si elle refusait d’agir immédiatement en lui apportant sa protection diplomatique, due à tout ressortissant, même s’il a la double nationalité ! Me MODRIKAMEN demande au ministre des affaires étrangères, M DIDIER REYNDERS de se saisir personnellement et encore ce soir de ce dossier qui menace directement l’intégrité d’un ressortissant belge.

La famille de M ALHOUMEKANI demande également aux Autorités françaises d’assurer la protection d’un témoin clé dans l’assassinat d’un de leurs magistrats.

Enfin, il est exigé d’INTERPOL de vérifier le rôle de ses agents locaux dans les circonstances de son arrestation en dehors des règles propres à son organisation et à l’entraide judiciaire.

Rappel du contexte
Mohamed Saleh Hussein ALHOUMEKANI, né djiboutien (d’une famille d’origine yéménite) a été
officier dans la garde républicaine de Djibouti, en charge de la sécurité du palais présidentiel. En
octobre 1995, il a entendu une conversation à propos de la mort du Juge français Bernard BORREL, au cours d’une réunion qui réunissait Ismaël Omar GUELLEH (le neveu du Président de l’époque Hassan Gouled APTIDON et futur Président en 1999), le Chef des services secrets Hassan SAID et
d’autres personnages. Parmi les paroles entendues : « Le juge fouineur est mort … ».

Réfugié en 2000, arrivé en France puis installé à Bruxelles, il n’a jamais cessé de maintenir ses déclarations qui prouvaient que le magistrat ne s’était pas suicidé mais qu’il avait été assassiné, ce que la justice française reconnaîtra finalement sept ans plus tard en 2007. Son témoignage a mis endifficulté Ismaël Omar GUELLEH et a empoisonné les relations diplomatiques entre la France et Djibouti depuis lors.

Même à Bruxelles, Mohamed ALHOUMEKANI a été victime de pressions, de menaces et d’agression et de tentative de subornation de témoin, y compris sur sa famille, organisées par les services djiboutiens.
Les services belges de sécurité ont du intervenir à plusieurs reprises pour assurer sa protection. Tout en conservant sa nationalité yéménite, Il a acquis la nationalité belge, après avoir obtenu le statut de réfugié politique. Avec sa femme et leurs enfants, il réside et travaille à Bruxelles au sein des institutions européennes. Il entretient toujours des relations avec la partie de sa famille qui réside au Yémen, ce qui explique qu’il se rende deux à trois fois par an dans ce pays. Il est toujours actif au seinde l’opposition djiboutienne au régime de GUELLEH.

Arrestation au Yémen le 24 Août 2013
Venant au Yémen le 24 août 2013 pour rendre visite à une partie de sa famille, Mohamed Saleh Hussein ALHOUMEKANI a été arrêté dès son arrivée à l’aéroport de Sanaa (Yémen), et conduit dans les locaux de la direction d’Interpol en réponse à une demande d’extradition formulée par les autorités djiboutiennes, qui ont affirmé qu’il était l’objet d’une fiche rouge émise par Interpol, ce qui n’a jamaisété confirmé par cet organisme.

D’abord maintenu en garde à vue dans les locaux d’Interpol puis dans ceux de la brigade criminelle de Sanaa sans motif valable, le 29 août, il a fait l’objet d’une ordonnance de libération immédiate rendue par un juge yéménite. À sa sortie d’audience, M. ALHOUMEKANI a été de nouveau arrêté par des agents d’Interpol, toujours à la demande du gouvernement de Djibouti.

Le jeudi 29 août, il était transféré à la prison centrale de Sanaa. Ce soir, il a été transféré de la prison vers un lieu inconnu, sans doute un centre de détention des services secrets yéménite !

La pression s’intensifie depuis plusieurs jours sur le gouvernement du Yémen pour qu’il extrade vers Djibouti le témoin clé de l’affaire BORREL, MSH ALHOUMEKANI. Pour faire taire ce témoin, les autorités djiboutiennes déploient les grands moyens : envoi du Général Fathi AHMED, Commandant en Chef de l’Armée à bord d’un vol militaire, puis d’Hassan SAID Chef des services secrets (SDS), diffusion de fausses informations et pressions sur le Quotidien yéménite Al-Teef, pour qu’un article de ce quotidien affirme, faisant état de sources policières sous couvert d’anonymat, que la demande d’extradition formulée par Djibouti serait motivée par une condamnation pour diffusion de fausses nouvelles à l’encontre du Chef de l’État et que de nouveaux éléments justifieraient désormais que « le criminel » ALHOUMEKANI soit jugé pour sa propre implication dans l’assassinat du juge BORREL , dont il n’avait jamais été question jusqu’à présent.

Risques d’extradition
S’il est extradé vers Djibouti, Mohamed ALHOUMEKANI risque la mort. De nombreux cas de morts mystérieuses survenues dans la prison de Gabode à Djibouti sont signalés chaque mois. Le dernier en date est un professeur de français, Mohamed Elmi RAYALEH, opposant, mort dans sa cellule, dans la nuit du 28 août 2013, après deux mois de détention.

Les tribunaux yéménites sont ouverts le samedi et le dimanche : ALHOUMEKANI pourrait donc être jugé extradable dès ce week-end, au prétexte fallacieux qu’à l’époque des faits qui lui sont désormais imputés, il n’avait pas encore été réintégré dans la nationalité yéménite.

Les autorités yéménites, citées mardi par le ministre belge des Affaires étrangères, avaient pourtant assuré qu’il ne risquait pas d’être extradé, vu sa nationalité yéménite.

Assassinat du Juge BORREL en 1995
Le témoignage de Mohamed Saleh ALHOUMEKANI, ancien chef de la garde républicaine de Djibouti au moment de l’assassinat du juge BORREL, avait en effet permis de lever une partie du voile de plomb qui pesait sur l’assassinat du juge BORREL en octobre 1995.

Magistrat français détaché à Djibouti, Bernard BORREL avait été retrouvé mort le 19 octobre 1995, en contrebas d’un ravin, à 80 km de Djibouti. Son corps était en partie carbonisé. Les enquêteurs djiboutiens et français avaient privilégié dans un premier temps la thèse du suicide. Mais en se basant sur de nouvelles expertises et témoignages, l’enquête française privilégie désormais celle d’unassassinat

Soutien des fils du juge BORREL pour la libération de M ALHOUMEKANI
Les fils du juge BORREL ont d’ailleurs demandé ce samedi 31 août au président de la République et aux ministres de la Justice et des Affaires étrangères français d' »agir sans délai » pour que cessent menaces et pressions de Djibouti obtenir l’extradition d’un témoin-clé dans cette affaire.

Dans un communiqué de leur avocat Me Laurent de Caunes, Louis-Alexandre et François-Xavier BORREL demandent à François Hollande « ainsi qu’à tous les responsables politiques attachés à la défense des droits de l’Homme, d’agir sans délai pour que cessent les menaces et les pressions qu’exerce le gouvernement de Djibouti pour obtenir, contre toutes les règles du droit international, son extradition ». « Ils savent, par l’expérience tirée de l’instruction, que les autorités djiboutiennes n’ont jamais cessé de tenter d’intimider, d’influencer ou de faire taire les témoins les mettant en cause dans la mort de leur père, et ce qui se passe en ce moment en est une nouvelle – et peut-être dernière – illustration », ajoutent-ils.

La Famille de M ALHOUMEKANI, représentée par Me MISCHAEL MODRIKAMEN demande dès lors :

• A la République du Yémen de respecter les règles du droit international et sa propreconstitution qui interdit l’extradition d’un citoyen yéménite. Mohamed ALHOUMEKANI doit être remis en liberté par la justice yéménite. Aucun fait délictueux fondé ne pouvant lui être reproché, nous demandons sa libération immédiate et qu’il soit autorisé à rentrer en Belgique sans délais.

• Au Royaume de Belgique, qu’elle accorde sa protection diplomatique immédiate à l’un de ses ressortissants. A défaut, l’Etat belge se rendrait coupable de non assistance à personne en danger. La Belgique ne peut se retrancher derrière la double nationalité de M ALHOUMEKANI pour ne pas assumer ses responsabilités ni répondre aux exigences fondamentales en matière de droit de l’homme et humanitaires.

• A Interpol dont les agents locaux paraissent impliqués dans l’arrestation illégale de M ALHOUMEKANI, de respecter les principes juridiques qui doivent guider son action. Elle aura sinon à rendre des comptes à la justice
.
• A la République française, en la personne de son ministre des affaires étrangères,
d’assurer la sécurité d’un témoin capital dans l’instruction criminelle pour l’assassinat du Juge BORREL, coopérant français, et d’user de son influence diplomatique pour exiger la libération de Mohamed Saleh ALHOUMEKANI et empêcher son extradition vers Djibouti.

22/05/03 (B198) Exceptionnel ! Le comité des Brosses à Reluire se réunit à la demande de nombreux lecteurs et coopte à l’unanimité M RIFKI ABDOULKADER, Ministre de tutelle de la Communication de la République de Djibouti.

Une nouvelle nomination
dans l’Ordre des Brosses à Reluire n’est plus un scoop. Et pourtant,
celle de M Riki Abdoulkader prend un sens particulier parce qu’elle a été
sollicitée par plusieurs lecteurs. Nous sommes certains qu’il sera
flatté d’avoir été retenu cette semaine par l’opinion
publique.

Qu’est-ce qui a emporté
la décision des Membres du Comité ?

Rifki Abdoulkader
?
La
Voix de son Maître

Au-delà des éminents services que M Rifki
Abdoulkader a rendu à Guelleh, c’est surtout la lecture du Droit de
Réponse qu’il a fait publier dans les Nouvelles d’Addis qui a définitivement
emporté l’adhésion unanime. Cette lettre est un chef d’oeuvre.
Une prose parfaite (ou presque ?), un ton décidé et convaincant
et des arguments frappants, sans discussion possible.

Prenez un exemple, qui
remet en cause toutes les idées reçues au sujet de la répression
qui s’abattrait sur tous les opposants. Le Ministre dit clairement le contraire
:

« S’agissant
de la liberté d’expression, il est un fait incontestable qu’il
existe à Djibouti, sur la place publique des bulletins d’information,
tous édités par d’autres formations politiques, lesquels
sont loin d’être tendres avec le gouvernement, pour autant ils
ne sont point inquiétés, ni poursuivis pour l’expression
de leurs points de vue, oh combien divergents avec ceux de la coalition au
pouvoir. »

C’est super, c’est beau,
c’est surréaliste ! Il fallait oser l’écrire. Lui n’a pas hésité
une seconde …

Et la suite est de la
même veine :

« De la même
façon, il est tout à fait loisible à tout djiboutien
d’user de sa plume pour expliquer ses opinions avec virulence, sans pour
autant céder à la tentation de la facilité ni s’exposer
à la sanction inhérente à la dérive. « 

C’est trop fort !

C’est la raison, pour
laquelle, les membres du Comité des Brosses à Reluire ont voté
à l’unanimité pour l’admettre sans délai dans cet ordre
tant envié par tous ceux qui n’ont pas la chance d’y être admis.

Désormais, M. RIFKI
ABDOULKADER, vous porterez le titre suivant « Agent X – Missions impossibles »
et nous vous décernons la médaille qui témoignera de
votre soutien inconditionnel à un système sanguinaire, archaïque
et criminel. C’est M Guelleh qui va être fier de vous !

RIFKI
ABDOULKADER

vous êtes coopté au sein des Brosses à Reluire

au
grade « Agent X – Missions impossibles »

Nous vous adressons nos
félicitations les plus sincères pour votre carrière au
service de l’asservissement des Djiboutiens et du musèlement de toute
expression contraire à votre pensée unique.

22/05/03 (B198) Le GED nous adresse la transcription en Français de l’interview que son Président avait accordé à Sagal Radio en langue Somali.

_________________________
Message reçu du GED

Le président du Gouvernement en Exil de Djibouti, M Mahamoud Idriss
Ahmed, a accordé récemment un interview à Mme Saïda
Sheikh Ahmed, Journaliste Somalie bien connue et aux compétences diversifiées,
attachée à Ayaamaha Daily Newspaper en Belgique, correspondante
de Sagal Radio ( Atlanta Georgia Emirats Arabes Unis) et de plusieurs autres
Chaînes de Radio en Somalie et au Somaliland, de la BBC au Canada, des
Emirats Arabes Unis ainsi que dans les pays nordiques comme au Danemark, en
Suède………

Nous vous
proposons la traduction intégrale de cet interview.

– Question
: En quelle année avez-vous intégré la politique ?

– En vérité
la politique m’a toujours intéressé depuis ma jeunesse. En 1977,
date de l’indépendance je suis entré en politique en adhérant
au parti du RPP, c’était d’ailleurs le parti unique qui nous était

déjà imposé par le gouvernement. Je m’en suis démarqué
lorsque j’ai constaté que ce parti ne répondait pas aux véritables
inspirations du peuple, telles que la liberté de pensée et d’expression
etc…

– Question : Vous
êtes le président du Gouvernement en Exil de Djibouti et votre
siège et à Bruxelles que comptez vous faire ?

– Je suis effectivement
le Président de ce gouvernement en exil dont le siège est à
Bruxelles, je pense que d’ici nous pouvons faire beaucoup et de grandes choses
et ceci dans plusieurs domaines.
Il est important de comprendre que Bruxelles est la capitale de l’Europe et
ce Royaume de Belgique est un pays démocratique comme tous les autres
pays de l’Europe et c’est de cette démocratie dont nous nous inspirons
et prenons exemple pour apporter à notre peuple qui a soif et faim
de cela.
C’est aussi à Bruxelles que nous sommes entendus et écoutés,
nous dénonçons auprès des représentations diplomatiques
de ces démocraties toutes les exactions commises par le pouvoir sur
notre peuple pour enfin tout mettre en œuvre pour libérer le pays
de la dictature ; preuve est faite que nous ne pourrions rien faire en étant
à Djibouti car tout est surveillé et contrôlé par
le pouvoir sanguinaire de M. Ismaël Omar Guelleh.

– Question : Que pouvez
faire pour le pays ?

– Bien plus qu’ailleurs
et c’est vrai que certains pays nous poussent vers la France pour le problème
de Djibouti.
Pour ce qui concerne nos rapports avec la France, nous avons des contacts
réguliers et nous avons été reçus à diverses
reprises par des hauts responsables dont ceux du Quai d’Orsay.

– Question : Vu l’éloignement
du pays l’inexistence d’un réseau dans les pays limitrophes quels sont
vos contact avec la France ?

– Nous confirmons que
nos relations sont excellentes ne serait-ce que par nos contacts, directs
à chaque fois qu’il est important de se consulter ; donc la porte nous
est ouverte.
Bien que la France entretienne apparemment de bons rapports diplomatiques
avec le pouvoir actuel à Djibouti, le fait que l’on soit reçus
par elle constitue la justification que la France est soucieuse des graves
problèmes dans notre pays est suit les événements avec
extrême attention afin de contribuer à l’instauration proche
de la démocratie dans notre pays.

– Question : On sait
que le gouvernement de Djibouti a un bon rapport avec la France que justifiez-vous
donc que vous puissiez avoir aussi un bon contact avec la France ?

– La France est un partenaire
pour Djibouti et elle nous a invités pour que l’on se concerte sur
la situation politique, économique et sociale dans notre pays, des
oreilles attentives sont à notre écoute.

– Question : En Afrique
comme dans la majeure partie l’opposition contre le gouvernement en place
entraîne la destruction du pays comme par exemple la somalie voisine
ne craigniez-vous pas que la situation à Djibouti à la Somalisation
?

– Nous implorons Dieu
que Djibouti n’en arrive pas à la situation que connaît la Somalie.
Cependant il y a une différence entre le cas de Djibouti et celui de
la Somalie, la présence militaire étrangères évite
et a déjà évité le pire. Pour la Somalie le colonisateur
Italien avait plié bagages ce qui a entraîné une destruction
irréparable dont on mesure les effets désastreux à heure
actuelle.


– Question : Comme vous venez de dire que vous aviez de relation des pays
de l’Europe qui sont-ils et combien ?

– Nos relations s’étendent
à l’ensemble de la communauté des pays qui composent l’Union
Européenne, sans exception aucune mais aussi vers les Etats-Unis d’Amérique
avec qui nous avons d’excellentes relations de confiance partagée.
Nous envisageons un déplacement en Espagne et en Autriche pour des
réunions avec les autorités de ces pays

– Question : Ces Pays
estiment certainement vos capacités et le nombre de membres votre Gouvernement
pouvez-vous nous le chiffrer ?

– Les membres du Gouvernement
sont a peu près au nombre d’une vingtaine de personnes mais nous avons
pris la précaution de ne pas les faire tous apparaître sur notre
site internet. Certains d’entre eux travaillent au sein du GED et vivent à
Djibouti ou ailleurs et nous tenons à ne pas divulguer leur nom actuellement
exclusivement pour des raisons de sécurité.

– Question : Vous m’aviez dit que vous étiez membre du parti au
pouvoir, quels sont les motifs qui vous ont poussé aujourd’hui à
la tête d’un gouvernement d’opposition ?

– J’ai été
pendant longtemps un responsable dans l’administration, j’ai travaillé
au ministère des affaires étrangères en poste à
Djibouti. Mon bureau se situait à la présidence de la République.
Ceci justifie ma connaissance de ce qu’est Ismaël Omar. Tout le monde
connaît la politique du dictateur djiboutien en Afrique et ailleurs.
J’ai donc pris la décision de m’opposer à cette politique néfaste
pour le pays, qui détruit tout et c’est pour cette raison que je me
pose comme le recours afin de sauver mon pays et ses populations avant qu’il
ne soit trop tard.

– Question : Dans l’avenir
que comptez-vous faire pour le pays ?

– Nous sommes pour la
création d’un gouvernement national provisoire et de transition recevant
mission de préparer des élections, libres, transparentes et
légitimes pour la création d’un Etat de droit afin de mettre
terme à la dictature féroce qui sévit dans le pays.

– Question : Par conséquent
vous pensez tenir votre projet ?

– Oui, nous pensons assurément
réussir avec la Grâce de Dieu.

– Question : Vous avez
eu des rencontres avec des pays comme la Belgique, pourriez-vous nous dire
l’objet et la discussion de votre entretient avec ses responsables ?

– Nos discussions ont
très largement porté sur la situation de catastrophe que traverse
notre pays et les populations dans tous les domaines politique, économique
et social.
Nous avons évoqué en particulier l’arrestation de la semaine
dernière d’un journaliste par les autorités djiboutiennes et
toutes les atteintes à la liberté.

– Question : N’êtes
vous pas dans la course à la Présidence ?

– Pour le moment je suis
dans la course pour libérer mon pays de la dictature et pour l’instauration
d’un Etat de droit dans lequel le peuple aura à choisir démocratiquement
qui il veut à sa tête.

23/05/03 (B199) Et si les pétitions qui circulent actuellement pour la libération de DAF et de celles de tous les prisonniers politiques avaient un fort impact sur le régime ? La Nation ne réagirait pas autrement.

Plusieurs personnes disent
: « Pourquoi signer un pétition, cela n’aura aucun impact
… »
Eh bien détrompez-vous ! A mi-parcours, elles en
ont déjà un !!

Le dernier article publié
sur le site de La Nation nous l’apprend et nous nous en félicitons
largement.

Le régime sanguinaire
de Guelleh est tellement troublé et touché par l’ampleur des
signatures qu’il cherche à allumer des contre-feux. Personne ne sera
dupe de la manoeuvre ridicule, mais elle a le mérite de nous montrer
que les sphères proches de Guelleh sont inquiètes. Sinon pourquoi
allumer des contre-feux aussi stupides qui n’ont qu’un impact : celui d’accréditer
le système actuel des pétitions.

La communication de Guelleh
a toujours été nulle et à contre-courant. Nous l’avons
dit et écrit. A chaque fois qu’ils croient réagir efficacement,
ses services se plantent lamentablement. Et ils obtiennent l’inverse au final.
C’est à dire qu’ils renforcent la notoriété et la crédibilité
de l’action qui dérangeait Guelleh. Souvenez-vous, par exemple, de
la consternante soirée télévisée en réponse
au reportage de Bernard Nicolas sur Canal+ au sujet du meurtre du Juge Borrel
!

Alors à vous de
juger ! Et si cela vous a convaincu de l’impact des pétitions, soyez
encore plus nombreux à les signer et à les faire signer. Il
faut que l’on arrive à 1.000 signatures avant la fin du mois de Mai.
Vite Vite ! Guelleh est en colère !

Nous ne dirons rien au
sujet du démenti signé par cet étudiant, car nous ne
le connaissons pas, mais nous espérons qu’il est en harmonie avec sa
conscience, surtout lorsqu’il prend des engagements au nom de tous les étudiants
djiboutiens établis aux Indes et même ailleurs.

__________________
Extrait de La Nation

L’intox du “Renouveau”
démasquée

Ce n’est guère
un mystère pour l’opinion publique djiboutienne, le journal  »
le Renouveau  » tire à boulets rouges sur la politique gouvernementale,
les institutions et les personnalités qui la mettent en œuvre.
Faisant fi de la déontologie du métier, le directeur de publication
du Renouveau et en même temps président du MRD, avait traîné
dans la boue l’honneur d’un général de brigade des FAD au mois
de mars dernier. Cet officier supérieur, mis en cause, n’avait pas
du tout apprécié les propos virulents, de cet article publié
au  » Renouveau  » et avait intenté une action en justice contre
l’auteur de l’article en question. Un verdict avait été rendu
par le parquet dans cette affaire.

Verdict que le directeur
de publication de ce journal a catégoriquement rejeté. Pis,
il a récidivé dans sa diatribe verbale envers le gradé
militaire de haut rang sus mentionné. Ainsi, son mépris des
lois vaut au président du MRD d’écoper d’une peine de prison.
Depuis, ses partisans l’érigent en victime d’un liberticide orchestré
par les tenants du pouvoir en place et tentent d’ameuter l’opinion publique
par le biais des pétitions. Les dernières en date du 15 mai
dernier mettent en exergue la  » solidarité  » de l’association
des étudiants djiboutiens en Inde. A la surprise générale,
la validité de ce soutien estudiantin est niée par l’un des
intéressés qui a envoyé un e-mail dans ce sens.

En guise de compléments
d’informations, la Rédaction soumet à l’appréciation
de ses fidèles lecteurs et lectrices, le courrier électronique
ci-dessous de M. Djama Abdi Talan qui a dévoilé le subterfuge
utilisé dans ce cas typique de désinformation censée
maquiller une simple affaire pénale en une affaire d’Etat. Jugez
donc de vous-même de la grossièreté de cette intox du
 » Renouveau ».

__________________________________________________

BONJOUR,

Je soussigné
DJAMA ABDI TALAN, étudiant en Inde, certifie n’avoir jamais adhéré
au parti du renouveau democratique, et n’ayant jamais signe une petition pour
le denommé Daher Ahmed Farah.

Des noms d’étudiants
ont récemment paru dans le journal de l’opposition “le Renouveau”
comme quoi signant une pétition pour la libération de leur président.

Des gens sans scrupules
ont collaboré pour afficher nos noms dans ce journal et j’affirme au
nom de tous les étudiants ici en Inde n’ont jamais eu cette intention
d’ailleurs on s’en passe de la politique encore.

Je voudrais faire savoir
en mon nom et au nom de tous mes collègues ici que ces noms figurant
dans cette soi-disant pétition n’a jamais été le fruit
de notre gré et si monsieur Daher a été incarcéré
c’est le fruit de sa propre semence.

Veuillez verifier monsieur,
sur notre demande la validite de cette liste

__________________________
Confirmation de Jean-Loup Schaal

Je soussigné
Jean-Loup Schaal, Président de l’ARDHD, certifie avoir signé
personnellement et volontairement, sans aucune contrainte, la pétition
que j’ai bien lue et qui demande la libération de DAF. Il n’y a aucune
intox de la part de qui que ce soit. Je persiste dans mon engagement.

20/05/03 (B198) DAALO bat de l’aile. 8 jours d’arrêt des vols. (Bouh Warsama)

Note de l’ARDHD
Quand on pense que l’Armée française faisait voler ses militaires
sur cette Compagnie, pour faire des économies et pour plaire à
Guelleh !

 

Surprise désagréable
pour les clients forcés de Daallo Sarl lorsqu’ils se sont présentés
dimanche 18 mai à l’Aéroport international de Djibouti pour
apprendre que la société My Travel avait suspendu ses vols
pour une durée minimale de 8 jours.

Dans divers articles précédents
nous avions attiré l’attention des passagers et des autorités
compétentes sur la situation nébuleuse de la Sarl Daallo qui
s’est attribuée le titre usurpé de Compagnie aérienne
bien que ne répondant nullement aux critères internationaux
imposés dans ce domaine particulier.

C’est en faisant usage
de subterfuges, exerçant des pressions sur la Direction Générale
de l’Aviation Civile djiboutienne, que Mme Kadra Odette Haïd (et ses
frères) avec la caution d’Ismaël Omar Guelleh qui y a quelques
intérêts ont trompé la DGAC française, l’UE et
tous les pays sur lesquels la Sarl Daallo entretient une agence sous cette
étiquette usurpée.

Par évidence, nous
sommes intimement persuadés que l’autorité militaire, commandant
le 4ème Bureau des FFDJ a, comme elle l’a toujours fait par le passé,
la même volonté clairement exprimée d’effectuer ses choix
à partir du meilleur rapport  » qualité-prix  » pour
faire réaliser les prestations de transport aérien civil au
profit des membres des FFDJ qui sont de son exclusive compétence et
responsabilité tout en ayant les meilleures garanties en matière
de Sécurité lors desdits transports.

Nous sommes attachés
à l’aspect entretien des aéronefs sur lequel il convient d’être
très vigilants car Daallo ne dispose pas d’Ateliers de contrôle
et d’entretien à Djibouti ou ailleurs, (pour cause, elle n’exploite
en son nom aucun aéronef ce qui confirme qu’elle ne saurait se prévaloir
de ce fait du titre de Compagnie aérienne).

Un nouvel élément
vient de survenir avec la désagréable surprise pour les clients
forcés de prendre leur billet chez Daallo Sarl lorsqu’ils se sont présentés
dimanche 18 mai à l’Aéroport international de Djibouti pour
apprendre que la société My Travel avait pris la décision
de suspendre ses vols pour une durée minimale de 8 jours et qui semblerait
bien être définitive.

Nous comprenons parfaitement
le courroux des clients, rien n’est plus désagréable que de
supporter les errements des autres ; en l’occurrence ceux de la Sarl Daallo
qui confirme là encore le fait indéniable qu’elle n’exploite
pas ces avions en son nom d’où son obligation de se plier aux décisions
de l’exploitant en titre.

Plusieurs questions
nous viennent à l’esprit :

 » Le fait que
My Travel ait suspendu ses vols ne serait-ce pas la conséquence des
diverses enquêtes menées sur le plan international concernant
la Sarl Daallo et qui sembleraient avoir mis à jour l’utilisation,
à l’insu de My Travel, de ses aéronefs pour le transport de
drogues et autres matières interdites, notamment par l’usage de la
valise diplomatique djiboutienne, entre Djibouti et diverses destinations
en Europe ?,

 » Le fait que
My Travel ait suspendu ses vols ne serait-ce pas lié au fait que des
 » dossiers confidentiels  » auraient pu être fournis ces jours
derniers au Foreign Office et aux autorités américaines concernant
l’ensemble de  » l’œuvre  » d’Ismaël Omar Guelleh, de Kadra
Haïd et de ses frères quant à l’utilisation particulière
qui est faite de la Sarl Daallo et de la Valise diplomatique djiboutienne
mais aussi d’une forte odeur de liens avec les réseaux affiliés
au miroir aux alouettes que constitue Al Quaïda ?,

D’autre part et d’après
des enseignements confirmés, aisément vérifiables et
que nous publions, la Sarl Daallo ne serait pas à considérer
comme un  » bon payeur  » dans les milieux de l’aéronautique
internationale.

Les motivations qui ont
incité successivement et par le passé Luxor et Air Holland à
rompre les contrats de mise à disposition leurs avions à la
Sarl Daallo furent d’une part des retards incessants de paiement puis des
refus d’honorer les factures que ces Compagnies aériennes présentaient
dans le cadre des contrats passés entre les parties.

My Travel, aurait eu,
elle aussi et récemment des problèmes de cet ordre avec la Sarl
Daallo. Problèmes qui ne seraient pas résolus à ce jour.

On constate, là
encore, que cette Sarl s’est mise en marge et qu’elle aura de grandes difficultés
pour l’avenir à trouver une Compagnie aérienne de niveau international
pour qui elle pourrait vendre des billets de transport aérien.

Son absence de fiabilité
financière et de sérieux, notons qu’elle n’a pas pris en charge
sa clientèle dimanche 18 mai pourtant munie de billets qu’elle a établis
et commercialisés sous son nom, risquerait de mettre en jeu son existence
à très court terme car toutes les portes de l’aéronautique
sembleraient se fermer devant elle et ce pour diverses raisons et recommandations.

Pour en revenir aux risques
d’attentat et contrairement à ce qui a pu en être dit officiellement,
à notre connaissance il y a bien moins de risque à Djibouti
que dans d’autres pays de la Corne Est de l’Afrique.

La raison en est l’implication
de longue date d’Ismaël Omar Guelleh et d’autres  » personnages  »
djiboutiens de premier plan aux cotés des réseaux affiliés
à Al Quaïda.
IOG a tout intérêt à  » entretenir cette psychose
d’attentat  » qui ne peut que lui rapporter des Aides financières
complémentaires et des dividendes à titre personnel tout en
évitant qu’un attentat aux graves conséquences ne soit perpétré
sur le territoire de la République de Djibouti.

Si un tel attentat devait
être perpétré à Djibouti, il en serait informé
en préalable ; actuellement il s’atèle à tenter de couper
les  » fils d’Ariane  » qui le relient aux fondamentalistes musulmans.

Attendons-nous à
quelques nouveaux décès inexpliqués à Djibouti
dans les semaines à venir.

Il se doit donc et par
priorité d’éviter que les intérêts US, moyens et
personnels, ne soient touchés car dans ce cas il serait confronté
à des  » services spéciaux  » qui iraient très
loin dans leurs investigations (elles disposeraient de preuves irréfutables
sur les liens d’IOG) allant jusqu’à mettre à jour officiellement
ses collusions passées ( dont il tente de gommer les traces) avec les
réseaux fondamentalistes de Mogadiscio et…. d’ailleurs et dont
certains  » services étrangers  » ont toujours été
tenus informés mais se sont bien gardés d’agir ; pourquoi ?.

Daallo Sarl, encore une
affaire à suivre et comme l’on dit  » ceci ne sent pas la rose
ou le parfum de chez Chanel  » !, de plus Ismaël Omar Guelleh ne
peut pas mettre son Boeing présidentiel au service des populations
djiboutiennes.

Les bagages sont prêts,
les pleins sont faits, reste la Visite Avant Vol quant au plan de vol …
pas de problème dans ce domaine, il lui reste encore quelques supposés
amis … qui faciliteront son départ du pays pour autant qu’ils
soient assurés qu’il tentera de se faire oublier dans sa retraite dorée
mais qu’il se taise surtout.

D’une manière oui
d’une autre il se taira mais Il n’est pas certain qu’il puisse profiter très
longtemps des sommes colossales qu’il a amassées sur le dos des populations
djiboutiennes.

La torpeur chloroformisée
des après midi à Djibouti n’est qu’apparente ; le peuple prépare
ses  » balais  » alors que la citoyenne française Odette Haïd,
qui n’a eu aucun problème pour trouver un avion, se prélasse
avec vingt cinq de ses  » cocottes  » dans les palaces parisiens.

Rien d’important ne
se passe à Djibouti.


Bouh Warsama

20/05/03 (B198) Facétie : l’un de nos lecteurs à souhaité expliquer et documenter sa réponse à notre jeu du mois. Merci à lui

Permettez-moi de répondre
à votre questionnaire

A) Guelleh reste à son bureau et il se bat dignement jusqu’à
la dernière seconde,

Là nous sommes
dans la fiction la plus totale … Guelleh qui resterait pour se « battre »
et « dignement ». Ismaël Omar ne s’est jamais battu en homme
au cours de sa vie et jusqu’à ce jour. Il manipule les autres, c’est
l’archétype du pleutre parano quant à la dignité n’en
cherchez pas chez lui, il en est totalement dépourvu ; par ailleurs
faire éliminer les personnalités politiques qui avaient cette
dignité (parfois un peu naïve et qui les perdra)… vous pouvez
compter sur lui, c’est un domaine dans lequel sa bassesse naturelle s’exprime
largement.

B) Guelleh rentre à
Haramous et il se suicide avec honneur,

Ismaël Omar se suicider
tel que le fit Hitler !!!!! ou quelque héros de drame cornélien,
là nous dépassons la fiction.

S’il est despote reconnu
de tous, ne comptez pas sur lui pour verser son sang pour un « noble idéal »,
d’ailleurs il ne sait pas ce que signifient ces termes. En matière
de suicide, l’une de ses grandes spécialités fut et sera de
« faire suicider » ceux qui le dérangent ; il a d’ailleurs
relancé dès 1991 une vieille pratique héritée
des hommes de Mengistu « Le suicide à l’essence ». Rappelez-vous
cette femme Afar, accusée d’être un agent du FRUD, brûlée
vive devant un envoyé spécial de Paris lors de discussions à
Tadjourah et qui repartira outrée de Djibouti ….et les conditions
du décès du Juge français Bernard Borrel.

C) Guelleh rassemble
le maximum de richesses dans un temps record et il se précipite avec
Paulette et les enfants, dans son avion, pour fuir le pays.

Là vous êtes
tout à fait dans l’hypothèse la plus vraisemblable… Quand
bien même réussirait-il à s’échapper (ce qui reste
à prouver car ses moindres faits et gestes sont surveillés)
et où qu’il puisse se réfugier, certains dont je suis iront
le rechercher pour le faire traduire devant un Tribunal du peuple djiboutien.
Maladie, Justice d’Allah ou Justice du peuple, le choix est large maintenant
qu’il a perdu ses « soutiens ». Certains disposent des moyens pour
le faire taire s’ils tentaient d’exercer un chantage le moment venu, cela
il le sait car ce qui fit sa force en fait aujourd’hui sa grande faiblesse.
On dit même qu’Odette tenterait actuellement de négocier à
Paris une « nouvelle virginité » pour se protéger personnellement,
ainsi que sa smala, dans les mois qui viennent ; remarquez que ce ne sont
que des « on dit que …

La France ne sera jamais
une terre d’accueil pour Ismaël Omar Guelleh, de cela nous en avons la
certitude aujourd’hui ».

20/05/03 (B198) IOG persiste ! Il s’acharne sur Le Renouveau dont il a fait saisir chez les revendeurs, un grand nombre d’exemplaires du dernier numéro de jeudi 15.

Nous apprenons que le
dernier numéro du Renouveau, qui est sorti jeudi 15, en dépit
des difficultés et des pressions qui reposent sur les journalistes,
a été saisi en partie par les autorités.

Nous adressons tous nos
encouragements aux journalistes qui luttent à armes inégales
avec ce régime policier décadent.

 

« Général,
on dit que vous êtes contre la Liberté de la Presse …. »

« Messieurs
les journalistes, bien sur que je ne suis pas hostile à la Liberté
de la Presse.

Bien au contraire,
nous allons utiliser tous les exemplaires saisis pour décorer
notre Théâtre aux Armées. Le Renouveau sera collé
sur les murs. Tous les Djiboutiens pourront le voir. C’est un projet
grandiose, qui marquera l’histoire (….) (Nous l’avons interrompu à
ce moment là) »

20/05/03 (B198) Notre petit jeu continue. Répondez nous. C’est facile, gratuit et anonyme. Clôture ce jeudi 22 soir à minuit. Les résultats définitifs seront publiés dans le prochain numéro B 199.

.

Roger Picon

Pure fiction, bien
entendu ! Mais il permet de mesurer l’image de Guelleh auprès
de nos fidèles lecteurs

Imaginez que
le régime djiboutien soit au bout du rouleau et que la pression
publique hostile soit devenue tellement forte que le régime n’ait
plus d’autre choix que de se saborder. Quelle serait alors l’attitude
de Guelleh, à votre avis ?

A) Guelleh reste à
son bureau et il se bat dignement jusqu’à la dernière seconde,

B) Guelleh rentre à
Haramous et il se suicide avec honneur,

C) Guelleh rassemble le
maximum de richesses dans un temps record et il se précipite avec Paulette
et les enfants, dans son avion, pour fuir le pays.

Pour répondre,
cliquez
ici

et indiquez simplement la lettre (A, B ou C) qui correspond le mieux à
la stratégie que Guelleh pourrait choisir, dans l’hyptohèse
où cette situation viendrait à se présenter.

Nous publierons les résultats
dans le numéro B199.