18/02/04 (B234) ARIKO, dans une lette ouverte, répond à Ahmed Djama.

 

Lettre
ouverte à M. Ahmed Djama

de
la part d’Ariko

Je viens de lire ce que
vous aviez écrit dans l’article que vous signé.

Je tiens à vous
rapeler que je ne suis membre d’aucun parti politique. Je ne suis ni membre
du MRD ni du GED et j’aimerais que vous sachiez que la citation de ma personne
dans votre article est une injustice.

Si je fus absent, c’est
parce que j’ai du assurer le rapatriement de ma femme et de mon enfant qui
étaient à Hargeisa, dès que les services anglais de l’immigration
m’ont donné leur feu vert.

Personne n’est avec moi.
De quelle ombre voulez-vous parler ? Simplement, j’ai conseillé aux
dirigeants du GED de s’exprimer sur la BBC, mais en aucun cas, je ne les ai
ni critiqués ni encore moins ridiculisés.

Inutile de vous rappeler
que ma tête est mise à prix à Djibouti. Surtout depuis
que l’ARDHD a diffusé la photo que je lui avais adressée.

J’en profite au passage
pour remercier Jean-Loup Schaal qui m’a beaucoup aidé, comme il le
fait pour de nombreux autres, pour faciliter la diffusion de nos idées.

M. Djama, vous n’êtes
pas le seul, car beaucoup de personnes m’ont envoyé des emails pour
que je leur dise qui je suis, pour savoir si j’ai travaillé pour ce
croto d’IOG.

J’ai fait publier cette
photo : lorsqu’elle a été prise, j’étais affecté
à la Brigade d’Arta. La photo date de 2002, mais La Nation l’a utilisé
en 2003.

Je ne suis pas non plus
avec Iftin. Certains pensent que je travaille pour le régime.

Si c’était vrai,
comme vous le sous-entendez, j’aurais certainement évité de
m’afficher publiquement et je serai resté câché derrière
un anonymat ou une fausse identité prudente. On me dit que la femme
de DAF, Anissa Barkhat Soubagleh pensait que j’étais à la solde
du régime aux fins de dénoncer Iftin.

Madame, sachez respectueusement,
que je ne travaille pour le compte de personne et que je ne fais que dénoncer
les abus de ce régime à l’instar de ce que fait votre époux
DAF.

Cher Ahmed Djama vous
m’accusez de jouer aux délateurs. Ce qualificatif est très utilisé
au Quebec avec la SQ. Je voulais vous dire que ce sont les services de l’immigration
à Londres qui m’ont contacté, mais je n’ai pas encore choisi.

Je n’accuse personne et
pour vous dire la vérité, je me rendrai en Belgique pour vous
la dire en face. Je confirme mes propos et je les reprécise : pour
moi, le GED devrait être plus connu, non seulement des internautes mais
aussi des Djiboutiens qui n’on pas accès à Internet.

J’ai donc recommadé
à ses dirigeants de s’exprimer sur les ondes de la BBC, et je l’ai
informé du fait que de nombreux agents du pouvoir pullulent en Belgique
comme en Angleterre. Un point c’est tout et personne ne pourrait imaginer
qu’en disant cela, je suis manupulé par quiconque. Alors, Cher Ami,
ne vous trompez pas de cible et réfléchissez avant de dire ou
d’écrire des choses sur le compte de quelqu’un qui se bat pour le Peuple.

La prochaine fois, je
vous serais reconnaissant de vérifier vos informations pour ne sombrer
dans le ridicule.Je ne suis pas encore venu en Belgique et vous affirmez de
façon péremptoire que j’achèterai mon Khat au bar. Félicitations
pour ce talent d’imagination … ou alors ce manque de physionisme.

Le Khat, on le trouve,
si on en a besoin, chez un commercant de Londres. En revanche, si vous faites
allusion aux deux Officiers du GED, le Commandant Iftin et le Lieutenant alhoumekani,
je vous laisse l’entière responsabilité de vos allégations
que je partage pas personnellement. Ils sauront se défendre, tels que
je les connais.

Par ailleurs, il n’est
pas inutile de préciser que je n’ai jamais écrit que DAF était
l’homme de la situation. Ne confondez pas avec Ahmed Dini qui a affirmé
que DAF était le petit AMIR de l’oppostion à Djibouti.

Ne vous fatiguez pas Ahamed
Farah. Réfléchissez, analysez bien et remuez sept fois la langue
dans votre bouche avant de lancer un autre poulet comme celui-ci et d’insulter
un homme libre, opposant et combattant

Sergent-Chef
Hassan Moussa dit Ariko