29/05/04 (B249) La troupe du 4 MARS se produit à Bruxelles. (Lecteur)


A l’occasion du 41ème Anniversaire de la création de l’O. U.
A, devenue en 2002, l’U. A ( UNION AFRICAINE ), l’Ambassadeur de Djibouti
à Bruxelles, Mohamed MOUSSA CHEHEEM a organisé une soirée
culturelle djiboutienne à l’Hôtel HILTON, le 25 Mai dernier.

Cette soirée a
été animée par la troupe du 4 MARS, que l’Ambassadeur
a spécialement fait venir de Djibouti. Tout le monde sait que MOUSSA
CHEHEM a un gout très prononcé pour le show médiatique,
mais depuis qu’il s’est fait jeter du gouvernement par I. O. G, les occasions
de s’exhiber devant les médias djiboutiens, sont devenues plus rares
pour lui.

Du coup, il n’est pas
question pour ce paranoïaque notoire, de manquer la moindre occadion
de passer à la téléet de se livrer à son sport
préféré : un discours fleuve (un peu à la Christine
BOUTIN, si on peut oser la comparaison).

La délégation
du 4 MARS, composée de 18 personnes, était logée durant
tout son séjour ( du 22 au 27 Mai ), dans l’enceinte de l’AMBASSADE
de Djibouti.

Bien que l’Organisation
panafricaine ait financé entièrement le séjour et les
billets d’avion de ces artistes (au couleur du R. P. P hélas), le diplomate
a trouvé le moyen de les loger (tous les 18 !), dans un appartement
de 3 chambres situé au 3 ème étage des locaux de la Chancellerie
diplomatique, transformée pour la circonstence en un  » GUANTANAMO
« , sur le territoire belge.

De peur qu’ils ne demandent
asile et protection aux Autorités belges, les artistes ont été
séquestrés pendant 5 jours et ils ne mangeaient que des haricots
bouillis, trois fois par jour.

Il les a fait déplacer
4 fois au total, à bord de deux fourgons aux vitres teintées,
loués pour l’occasion. Ils ne se sont déplacés que pour
aller deux fois sur les lieux du spectacle, et deux après-midi, pour
se produire chez lui, devant sa petite famille, dans sa résidence.
Il parait qu’il est un admirateur de MOBUTOU et qu’il. . .

Mais une personne sur
les 18 a pu échapper au calvaire imposé par MOUSSA CHEHEM :
Karima.

Cette jeune chanteuse
de la troupe du 4 MARS, a pu déjouer de justesse, la surveillence des
vigiles qui avaient pour mission de  » marquer à la culotte  »
chaque membre de la délégation, pour se faire la belle !!

Involontairement, elle
a été contrainte de s’eclipser en emportant des bijoux en or,
d’une valeur significative (950 000 Fdj selon certaines sources), qui appartenaient
à une autre danseuse, qui n’a pas eu la même chance que Karima.

Selon toute logique, la
responsabilité de la disparition de ces objets de valeur, incombe à
Monsieur l’Ambassadeur de Djibouti, puisque l’ensemble des personnes et leurs
biens, étaient censés être placés sous sa garde.

C’est lui même qui
avait voulu que les choses soient faites ainsi. . .  » je suis le seul
maitre à bord. . . « , lachait-il de temps à autre.

Pour finir, nous avons
appris, que l’Ambassadeur organise un repas ce samedi midi.

Cette cérémonie
marquera la fin du séjour en Belgique de la troupe.

D’après des informations
qui circulent dans les couloirs, outre certains collaborateurs triés
sur le vollet, de nombreux réfugiés djiboutiens résidents
à Bruxelles auraient été invités.

Depuis quand Mohamed MOUSSA
CHEHEM éprouve un quelconque sentiment d’affection ou de considération,
à l’égard de ses compatriotes qui vivent dans d’autres conditions
que celles qui embellisent sa vie de diplomate en poste en Belgique ?

 

A mon umble avis et,
selon toute vraissemblence, il tend un piège aux pauvres demandeurs
d’asile, en les faisant photographier ou même filmer, pendant qu’il
leur fait avaler des haricots bouillis, puisqu’il aime offrir ces légumes,
accompagnés d’un bout de pain parfois.

BON APPETIT A TOUS CEUX
QUI SE SONT RENDUS A CE REPAS !