05/06/04 (B250) 05/06/04 (B250) Le tribalisme est notre fléau et notre faiblesse. Il faut que nous devenions capables de nous rassembler hors toutes considérations d’origine, pour nous lever et pour faire face efficacement au Dictateur. (Lecteur)
Permettez-moi d’intervenir
à propos d’un article (lecteur) sur le poète Abdi Moussa, daté
du 4 juin 2004
Je rejoins ce lecteur sur deux points : Abdi Moussa dit « Mayer »
était un poète talentueux et c’était avant tout un homme
de conviction.
En revanche, quand ce
lecteur déclare « il faut une véritable démocratie
pour que l’ensemble des djiboutiens puissent vivre dignement », il ajoute
‘en gros’ qu’être Issa est la clé du « succès ».
Et que si l’on n’est pas Issa, on est voué à l’échec
et à l’exclusion.
Comment souhaiter d’un
côté, la Paix, la Démocratie et l’Egalité entre
les Djiboutiens et continuer à cataloguer une partie de la population
djiboutienne qui doit subir le fait qu’elle partage les mêmes origine
avec le Président. Et croyez-moi, cela n’est certainement pas un sujet
de fierté !
Ce lecteur a beau chasser
le naturel, comme il le dit, et hop !, il revient au galop dans ses propos
: le tribalisme.
Le jour où les
Djiboutiens seront capables de ne plus faire de discrimination entre les différentes
origines / ethnies, alors la Démocratie aura toutes ses chances. Le
jour où un Djiboutien trouvera un travail parce qu’il a tel diplôme
et non pas parce qu’il est de telle ethnie, on aura fait un grand pas vers
le progrès.
Le tribalisme est le fléau
qui détruit notre pays.
Nous sommes tous les enfants
d’ADAM et EVE alors réunissons nous, toutes origines / appartenances
confondues, pour faire face à ce Dictateur, qui ne cesse de s’appuyer
et de profiter de ce fléau, qui est notre véritable faiblesse.