11/06/04 (B250) Fiction ou anticipation ? La résistance au régime des tortionnaires de Guelleh s’organise autour des comités ‘Casseroles’ ? (ARDHD)
Fiction ?
Partout, non seulement
dans le pays, mais aussi à l’étranger, les Djiboutiens hostiles
aux tortionnaires de Guelleh, asservis pendant des années, ruinés
par ces dirigeants sans scrupule, se mobilisent autour des comités
‘Casseroles’ pour mettre un terme à la dictature.
La casserole, nouveau
symbole, est adopté par tous, comme l’emblème de la révolte
contre la violence, l’injustice, la torture et la privation des libertés.
Pourquoi la casserole
a-t-elle été choisie ?
D’abord parce qu’elle
rappelle à tous et aux observateurs, toutes les affaires frauduleuses,
mafieuses et criminelles dans laquelle l’équipe au pouvoir, son chef
en premier, sont impliqués au premier rang.
Ensuite, parce que le
peuple appauvri, exsangue, n’a plus les moyens de consacrer ne serait-ce qu’un
Franc DJ à la manifestation de sa révolte et à sa volonté
de changer l’équipe. Chaque foyer dispose d’une casserole et peut l’utiliser.
Le peuple brimé pendant des années, condamné au silence
par le régime de dictature, peut de nouveau s’exprimer, faire entendre
sa voix. La dérision du geste est un signe fort de réprobation
à l’encontre de ces dirigeants et de l’arbitraire qu’ils ont institué
en règle de gouvernement.
Enfin parce que le symbole
de la casserole unit tous les Djiboutiens, quelles que soient leurs origines
ethniques, dans une communauté soudée et enfin libérée
des vieux démons tribalistes, entretenus savamment par le régime
pendant des années.
Le régime tente
en vain de lutter contre les casseroles, contre le symbole qui lui rappelle
ses crimes. Mais il est impuissant face à la montée de la colère,
face aux troupes qui montent à l’assaut de la corruption, au son des
casseroles. Les forces de répression rejoignent progressivement les
rangs des joueurs de casseroles.
Les trompettes ont fait
tomber les remparts de Jericho, les casseroles feront tomber Guelleh et son
équipe mafieuse. Il faut dire qu’aux yeux de nombreux observateurs,
le fruit est très mur ! L’organisation IOG craque de toutes parts.
C’est au cri de "Guelleh
t’es foutu, les casseroles te rattrapent" que les manifestants se
pressent vers le centre pour demander des comptes à leurs tortionnaires
et pour leur remettre leurs lettres de licenciement pour faute grave.
Rêve ou réalité
? A vous de juger, d’agir et de participer à la création des
comités ‘casseroles’ pour marquer votre volonté ferme et inébranlable
d’en finir avec l’injustice et l’arbitraire.