03/07/04 (B254) Mohamed Moussa Chehem, Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles, n’a pas fini de faire parler de lui : pour nous étonner davantage, il récidive après avoir étendu les fonctions de la femme de ménage à celles de Gardien de la bonne pensée ! (Lecteur)

Décidément,
Mohamed moussa Chehem aime faire parler de lui et il aime par-dessus tout, la propreté
!!

Pour atteindre ses objectifs
personnels (qui sont fort éloignés des aspirations profondes du Peuple djiboutien),
il se livre à des exercices toujours plus abracadabrantesques les uns
que les autres.

Le dernier numéro
de cirque, hélas très peu amusant cette fois-ci, a consisté
(une fois de plus) à séquestrer l’un de ses proches collaborateurs.

C’est Monsieur Moussa
Ali, Premier Conseiller de l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles. Ce
dernier est resté enfermé dans les bureaux de la Chancellerie
diplomatique, de 16 H00 à 21 H 00.

Cette privation de liberté
extrajudiciaire, est exécutée par Madame Aicha H., à
la demande expresse de S.E., Monsieur l’Ambassadeur, dont le comportement
ressemble étrangement à celui de l’un des plus vilains et des
plus sanguinaires dictateurs qu’ait connu notre continent (à savoir,
le Maréchal Mobutou).

Mais ce n’est pas tout
! La privation de liberté (une sorte d’incarcération) a été
suivie de châtiments corporels. Une fois les portes ouvertes vers 21
H 00, le diplomate a été roué de coup et gravement blessé
par Monsieur Farah G.. .

C’est en ambulance que
Monsieur Moussa Ali a dû être évacué par les services
sanitaires belges, vers un hôpital bruxellois. Rassurons-nous, car ses
jours ne sont pas en danger, mais il est sérieusement touché.

Bien sur, la Police et
la Justice belges ont ouvert une enquête pour déterminer le « pourquoi
du comment ». Cela ressemble bien à un règlement de comptes
entre voyous, orchestré par l’Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles
(Farah est Éthiopien, il est aussi le mari de la femme de ménage,
promue en tant que numéro 2 de l’Ambassade. . . Félicitations
! )

Madame Aicha H… , puisqu’il
s’agit d’elle, est d’origine djiboutienne et elle possède la nationalité
belge.

Officiellement, son rôle
est de veiller à la propreté des locaux. Mais par propreté,
il ne faut pas se limiter au sens habituel … Les missions qui lui ont été
confiées ces derniers temps, par l’Ambassadeur, dépassent largement,
les domaines qui sont dévolus habituellement à une femme de ménage ordinaire.

La propreté pour
l’Ambassadeur, c’est aussi s’assurer que la pensée de certains ne souille
pas son petit domaine, entièrement consacré au culte de la dictature.
Toute idée de liberté, d’opposition est sale et doit être
nettoyée, y compris par la terreur et dans l’illégalité.

L’affaire est extrêmement
grave.

L’Ambassadeur attise la
haine intertribale. Les Gadaboursis (tribu de la victime) et les Issas (celle
des agresseurs), sont sur le pied de guerre à Bruxelles. Dommage, terrible
?, d’autant plus que cela se passe dans la ville, symbole de l’Union européenne.

L’Afrique va-t-elle exporté
ses histoires tribales sur le sol belge ?

Mohamed Moussa Chehem
est le véritable responsable de cet état de fait et des débordements
inadmissibles qu’il a suscités volontairement.

Les Autorités belges,
pas plus que les Djiboutiens, ne sont dupes. C’est bien l’Ambassadeur qui a
organisé directement ou indirectement l’effusion de sang de mercredi
dernier. IOG le couvre-t-il ? L’encourage-t-il ? L’enquête devra essayer
de le démontrer.

A cause de ce sinistre
personnage, la crédibilité de la République de Djibouti
prend un sérieux coup sur la scène internationale. Il est temps
que « les patrons » prennent les choses au sérieux. Sinon,
ce sera légitimement au Peuple de faire le « nettoyage » avec
des gens propres et sans tâche (sur leur passé). Et quand le peuple nettoie, il ne prend, en général, pas de gants : c’est le nettoyage de fond en comble.