04/08/04 (B258) La Part des Choses (1er épisode) (Lecteur)

Tous les Djiboutiens (du
pays et à l’extérieur) suivent avec une attention certaine,
les sorties et les déplacements du Président et de la clique
nombreuse qui l’accompagne, soit-disant pour signer des gros contrats. En
gros l’équivalent de "L’équipe Canada" que nous connaissons
ici, mais qui a une réelle efficacité.

"La part des choses" est une nouvelle emission djibouto-canadienne
qui sera diffusée régulièrement sur le net (dans le site
www.ardhd.org)). Aujourd’hui l’équipe de journalistes pose les questions
suivantes au Président Guelleh :

** Pour quelles raisons,
vous faites-vous toujours accompagné lors de vos déplacements
officiels à l’étranger par votre beau-frère Djama Had,
qui est aussi le Directeur de la Banque nationale. N’y-a-t-il pas le risque
d’un conflit d’intérêt. En plaçant son frère près
de vous, votre épouse Kadra assure-t-elle une certaine surveillance
de vos faits et gestes ?

** On remarque que M.
A. Borreh figure toujours parmi les personnalités qui vous accompagnent.
A-t-il vriament le potentiel et la surface nécessaire pour signer des
contrats commerciaux dans tous les pays que vous visitez ? N’est-il pas soupçonné
d’être le commanditaire de nombreux trafics qui pourraient être
répréhensibles, comme par exemple celui des armes ou de la drogue
?

** Pourquoi avez-vous
privilégié l’Ambassadeur en poste à Paris, parmi tous
les Ambassadeurs de Djibouti ?

** Comment se fait-il
qu’un certain nombre d’hommes d’affaires djiboutiens soient toujours exclus
de la participation à la délégation ?

** Quelles sont les véritables
retombés économiques pour Djibouti ? Prenons par exemple, vos
voyages récentes sur les 18 derniers mois ?

** Monsieur le Président,
êtes-vous personnellement plus concerné par vos intérêts
à "DUBAI" que par ceux des Djiboutiens et du pays ?

** Au fond et en parlant
franchement, quels sont les véritables objectifs de ces voayges ?

Monsieur le Président,
vos réponses seront appréciées par nos lecteurs. Il serait
dommage que vous choisissiez de les esquiver, car nous vous rappelons que
les élections approchent et que les Djiboutiens vous observent et qu’ils
attendent enfin un minimum d’information et de vérité.

Fin du premier épidode
de "La part des choses (I)"

Un
Djiboutien d’Ottawa.