30/09/04 (B265) Il ne faut pas avoir peur de mourir pour assurer notre liberté. Sinon le choix est simple, mourir dans l’hôpital de Djibouti ou mourir de misère. Qu’est ce que cela change ? (Lecteur)

Très souvent je
lis le site de l’ARDHD et je trouve des idés intéressantes qui
peuvent être échangées sur le pays.

Constat : l’opposition
est endeuillée ; le dictateur a aujourd’hui le champs libre et le soutien
de la France et des USA.

En dépit de cela,
nous pouvons vaincre le dictateur et le licencier. Souvenez-vous de Bokossa,
de Moboutu ou de Siyad Barreh, ils tous ont été vaincus par
le peuple malgré le soutien des occidentaux affairistes.

Le pays est totalement
ruiné aujourd’hui par la mafia du président, dont la majorité
des acteurs ont été importés d’Ethiopie. Les djiboutiens
qui ont choisi de rester au pays sont en permanence, humiliés, terrorisés
et volés.

Ceux de l’exterieur doivent
aboslument et sans délai, se mobiliser et faire parler de Djibouti
pour mettre au grand jour tous les crimes qui sont commis contre le peuple
djiboutien.

Guelleh a donné
l’EED à son cousin, l’Armée à un proche. En résumé
tous les postes-clés sont entre les mains de ses proches. Siyad Barreh
en son temps avait fait de même.

Le discours de Guelleh
à l’ONU est une escroquerie intellectuelle. Il a dit exactement le
contraire de ce qu’il applique dans notre pays. La mal gouvernance, la torture
et le raket sont institués en moyen quotidien d’action du régime.

Il n’y a plus de justice
à Djibouti (Si vous n’êtes pas un parent proche ou un ami du
juge, d’un procureu ou du pouvoir en place, vous serez condamnés et/ou
spollié)

La sécurité
alimentaire, la santé, la qualité de l’enseignement public :
tout cela est oublié et n’a plus que des bonnes paroles pour tenter
de câcher le désastre.

Ou vous choisissez pour
survivre de vous prostituer avec le dictatuer et/ou avec sa femme ou vous
crevez dans la misère.

Pour éliminer ce
dictateur, il faut d’abord mettre un fin définitif au tribalisme et
aimer notre pays. Les deux points sont liés. Si Guelleh a réussi
là où les Français avaient echoués, c’est parce
qu’il a appliqué la vieille règle : ‘Diviser pour régner’
et il nous a monté les uns contre les autres : tribus, clans, régions.

Il s’est entouré
de jeunes diplômes qui ne sont en réalité que des arrivistes,
mal intentioonés qui ne travaillent que pour leur intérêt
personnel.

Le kat et l’ignorance
l’on bien aidé dans son chantier machiavélique : détruire
le pays pour en tirer le maximum de profit..

Ne faudrait-il pas le
combattre dès aujourd’hui, au vue de ce bilan tragique ?

Demain, il sera trop tard,
comme en Irak ou en Somalie. L’union de tous les Djiboutiens et le rejet du
tribalisme sont des notions de bas pour gagner la bataille qui doit s’engager.

Ce que Guelleh nous prépare
depasse l’exclavage : c’est la misére et l’exploitation our tous. Les
revenus diminuent et les chargent augmentent.

Le jour venu, le fourbe
compte bein utiliser, au maximun, la misère du peuple et la division
pour tenter de se faire élire. Des manifestations doivent être
organisées avant les élections et se dérouler partout
: à Djibouti-ville, dans les chefs lieu et dans les capitales occidentales
pour réclamer des élections libres et démocratiques.

Seules, ces manifestations
populaires pourraient nous sauver de l’impasse et de l’effondrement irréversible.
Il ne faut pas avoir peur de mourir de cette façon. Sinon ce sera dans
l’hôpital sous équipé ou dans la misère la plus
noire.

2005 doit être l’année
de l’espoir, de l’action et du changement. Chaque Djiboutien doit être
aussi motivé que l’étaient nos parents avant l’indépendance,
car c’est notre destin et l’avenir de nos enfants qui sont en jeux.