14/01/05 (B281) Que peut faire Guelleh, après les convocations de Djama et d’Hassan Saïd ? Réponse : encaisser des revenus complémentaires !

Comme d’habitude et selon
un scenario bien huilé, nous avons eu le droit à l’article anti-presse française
dans La Nation et aux attaques contre RFI, au couplet anti-colonialiste et
aux arguments de mauvaise foi, exprimant qu’un juge français ne serait
pas assez bien pour juger de l’honneur d’Hassan Saïd.

Ensuite, selon nos prévisions,
comme la Juge Belin ne devrait pas lâcher le morceau, en dépit
de la gène au niveau des autorités françaises, Guelleh
va devoir monter d’un cran.

Une campagne anti-française
devrait se développer dans les prochains jours à Djibouti, puis
la convocation de l’Ambassadeur Gaulois auquel il sera signifié que
la position de la France à Djibouti n’est pas acquise à vie
et que lui le Grand Chef pourrait la remettre en cause très rapidement
et prier les français d’aller voir ailleurs. La présence et
l’argent des américains lui apportant les revenus dont il se priverait
dans cette hypothèse …

Courageux comme toujours
les responsables français proposeront alors une immunité large
pour tout le monde et ils pourraient donner, discrétement, en sous-main
des garanties sur le fait que l’on empêchera une interpellation à
Djibouti de ces augustes personnes concernées de près ou de
loin par l’assassinat du Juge Borrel ou par une subornation de témoin
…. Et la France alignera un gros chèque sous différentes formes
d’aide. Nous voyons déjà certains qui diront qu’elle a encore baissé son pantalon, devant Guelleh. Bien sur, nous n’irons pas jusque là …

Mais soyons Fair play et reconnaissons que c’est Guelleh qui aura
encore gagné le jackpot dans cette affaire, alors qu’il aurait du gagner un autre prix. Non seulement il protège
et il garde bien au chaud, à sa botte, ses deux complices mais en plus il se paye le luxe d’encaisser
un complément de revenu.

Que la vie est belle !
Vous ne trouvez pas ! Avec des interlocuteurs européens et français
comme ceux que nous avons, faites-vous bien vite dictateur : c’est la solution
à vos problèmes de fin de mois.

Pour reprendre une phrase attribuée à Guelleh : « vous les Gaulois, vous êtes là pour payer et estimez-vous heureux. Pour le reste, foutez-nous la paix et laissez-nous gérer le pays. »