17/04/05 (B294) Les inquiétudes d’IOG. Appel à la mobilisation de l’opposition (Lecteur)

Les inquiétudes
IOG

Oyez, oyez, bon peuple, IOG a des
inquiétudes !

Oh ! Pas sur le montant de sa fortune,
ni sur celui de ses affaires.

Mais plus prosaïquement sur
la détresse de ses amis qui vontd evoir redorer son blason sur sa légitimité,
ses amis font actuellement le forcing pour élaborer un plan de contre
attaque pour pouvoir berner la communauté internationale et assurer

qu’il est bien élu du peuple tout entier.

Certes, nous pouvons compatir à
cette détresse car nous comprenons que l’objet même de
l’existence d’un pays comme Djibouti, c’est d’emprunter
à la communauté internationale, l’argent nécessaire
à sa survie au nom de la Lutte contre la pauvreté, même
s’il ne restera qu’une portion congrue aux Djiboutiens.

Une autre inquiétude est
de voir le peuple lâcher du lest devant les arguments de l’opposition
et tendre d’un oreille de plus attentive aux appels à la Révolution.

Si un dictateur n’est plus
capable de résister à la pression de la rue, où va-t-on
?

Ce n’est pourtant pas de
gaieté de cœur qu’IOG se décide à remanier son gouvernement
en entendant la pression, mais parce qu’il y a le feu dans la maison
: les défections commencent à faire des tâches visibles
dans le décor.

La perspective de voir sa légitimité
contestée par des arguments solide conduit IOG à sonner la fin
de la récréation et à ouvrir la chasse aux révolutionnaires,
même si certains ne sont que des opposants bien pacifiques.

Comme vous devez déjà
le savoir, toute manifestations, tout débordement
futurs sera réprimandé, avec la plus grande fermeté,
pour éviter toute
contagion.

L’intimidation, la répression
sont les signes qui trahissent la nervosité du pouvoir en place.

Le vent de la révolution
peut souffler à tout moment, alors poursuivons nos efforts de conviction
pour maintenir la mobilisation salutaire des militants. La résistance
s’organise. Déjà, elle a pris place sur le terrain, il
suffit maintenant de multiplier sa force sur l’ensemble du territoire.

Djiboutiennes, Djiboutiens, unissons
nos forces car le régime est fragilisé comme il ne l’a jamais
été : la victoire n’est plus qu’une question de
temps.