23/05/05 (B299) Message d’alerte d’un lecteur, citoyen, très inquiet de la situation actuelle et de son évolution dans les semaines à venir.

Ismaël Omar sait tuer
Ismaël Omar s’est tué

L’été 2005 semble celui de tous les dangers pour IOG et son système clanique et abjecte.

Profondément déstabilisé par sa déroute électorale d’avril dernier, l’autocrate a failli succomber lors de son « investiture » ratée du 7 mai 2005.

Dés le lendemain il s’est envolé pour les Amériques dans le fol espoir de recueillir un peu de crédibilité à l’extérieur pour compenser le manque de légitimité à l’intérieur.

Mal lui en prit : fraîchement reçu aux Etats-Unis où quelques amères vérités lui ont été rappelées, il espérait être consolé en France chez son ami Chirac protecteur traditionnel des potentats Africains.

A peine, eût-il foulé le sol de France, que la machine Judiciaire Française s’est mise en branle, qui désirait l’entendre comme témoin dans l’affaire du juge Borel. Parce qu’il en savait peut-être trop et craignant même pour sa sécurité, IOG a tout bonnement pris la fuite le jour même, crédibilisant ainsi les graves soupçons qui pèsent sur lui.

Son retour au pays ne fut pas plus glorieux : entré à Djibouti par la petite porte, le malheureux dictateur s’est enfermé quelques jours dans ses palais d’Haramous et d’Arta.

Samedi 21 mai, coup de tonnerre dans un ciel particulièrement orageux :
– un communiqué laconique annonce que le squatter retranché au palais présidentiel a reconduit comme premier des ministres M. Dilleita en déplacement au Yémen ;
– 24h après, et bien avant le retour du « reconduit » à Djibouti, un deuxième
communiqué annonce la formation d’un « nouveau gouvernement ».

Les Djiboutiens qui ne reconnaissent plus aucune légitimité à l’usurpateur venu de Diré-Dawa restent très pessimistes pour les semaines à venir.

Tous pressentent qu’à défaut d’ouverture le système clanique d’IOG s’enferme dangereusement dans une logique suicidaire.

Le clan d’IOG qui contrôle tout l’appareil sécuritaire vient d’agrandir son fief de la sécurité, avec l’arrivée de Yacin Elmi au ministère de l’intérieur.
Désormais, ce sont l’Armée Nationale, la SDS, la Garde Républicaine, la Gendarmerie nationale, et même la Force Nationale de Police (FNP), qui sont toutes placées sous la coupe de ce clan insatiable et dangereux.

Yacin Elmi, illustre prédateur, dont on dit, « qu’il a vidé les caisses de l’Etat », videra-t-il la nation Djiboutienne du peu de substance qui lui reste ?

En tout cas, il n’échappe à personne que l’heure n’est plus à la réconciliation nationale et encore moins à la décentralisation.

Le sinistre trio IOG, Dilleita , Yacin Elmi est l’antithèse de la devise de la république de Djibouti.

– IOG détruit l’Unité Nationale
– Yassin Elmi abhorre l’Egalité
– Dilleita sabote la Paix

 

Un citoyen très inquiet pour son pays