04/06/06 (B353-A) GED : à lire sur le site du GED, un article sous la signature du Mouvement de libération nationale, sur la situation économique et les affaires privées de Guelleh, que nous publions en intégralité.

21/05/06 Analyse Socio-Économique

En outre, ces genres de pratiques s’étant tellement banalisées et l’impunité ayant atteint d’énormes proportions, il en résulte actuellement des situations impossibles a imaginer, il ya quelques années auparavant.

En effet, à Djibouti, toutes mesures prises dans le cadre de l’administration des finances et de l’économie par l’assemblée nationale, ne rentrent jamais en vigueur et ne sont jamais appliquées par les administrations concernées, si elles ne répondent pas aux attentes et ne bénèficient pas en premier lieu aux groupements d’intérêts cités auparavant.

Sur un tout autre plan, I.O.G. toujours dans le cadre de son officiel môde de gestion et en intensifiant et multipliant ses prospections et recherches de débouchés pour satisfaire sa soif d’argent à depuis son accèssion au pouvoir, favorisé l’accroissement à Djibouti, des investissements arabes par rapport à tous les autres investissements étrangers.

Celà correspond à la réorientation de l’ensemble de sa politique vers le monde arabe que constatent depuis quelques années tous les observateurs de la réalité Djiboutienne et c’est en grande partie la raison pour laquelle on assiste depuis sa prise du pouvoir à une importante augmentation des investissements provenant de la pénisule arabique dans un grand nombre d’ affaires commerciales Djiboutiennes.

A titre d’indication, il faut savoir que ces sociètés commerciales appartiennent en grande partie, soit à des commercants Djiboutiens qui passent pour le financiers ou les chefs de file du mouvement islamiste du pays, soit à des hommes d’affaires et à des sociètés qui ont des rapports étroits et privilegiés avec le régime et qui réellement appartiennent à la famille rêgnante par le biais du système des prêtes-noms.

Cependant pour nous, aucun doute ne se pose sur le fait que ces fonds étrangers dont l’origine est douteuse pour leur majorité et surtout très peu légaux, ne dérange aucunement I.O.G., mais semblent plutôt avoir sa préference, certainement parce que toutes les opérations financières s’y rapportant, ne passent jamais par les voies officielles et réglèmentaires de l’état. Généralement dans ces genres d’affaires, I.O.G n’a qu’une priorité qui est celle de percevoir au plus vite la contre-partie financière de son appui et de son soutien.

En effet s’il s’agit d’une affaire financière totalement illégale et réprehensible sur la plan international, comme le blanchissement d’argent, le trafic illicite d’armes et de drogues ou toutes autres malversations financières qu’il a l’habitude de mener, il ne se gène pas pour s’arroger et prendre un pourcentage consistant et plus élèvé que celui qui normalement devait lui revenir. Par contre s’il s’agit d’une affaire qu’il ne peut pas cacher à l’opinion publique et qui comporte un accord écrit préalable, il se contente généralement de prendre que sa part, sans bien sûr, rien verser dans les comptes du trésor national.

A titre d’exemple, on peut dire que l’affaire du contrat du port de Djibouti et de la socièté dite de Djebel Ali est assez représentative de cet état des choses. En réalité, nos lecteurs doivent savoir que toute cette affaire n’est globalement, rien d’autre qu’un énorme montage financier illégal et totalement fictif et qui à notre sens, ne vise que quatre objectifs, dont aucun ne prend en compte l’intérêt suprême de la nation et du peuple Djiboutien. Ces quatres objectifs sont les suivants:

  1. Faire le maximum de bénéfices à titre personnel ou familia sur le dos de l’état sans avoir à rendre des comptes et surtout sans laisser des traces.
  2. S’associer à des intérêts arabes de manière officielle pour des raisons ayant trait a l’orientation de sa politique vers les pays musulmans. Par là, il cherche à montrer aux Djiboutiens que cette direction est bien celle à suivre pour l’avenir et le développement du pays.
  3. Eviter, coûte que coûte, les investissements privés ou publics venant de l’Ethiopie car si celà arrivait, ce pays qui est le principal usager du port de Djibouti, aurait son mot à dire sur la gestion et sur toutes les activités portuaires. Et pour un certain nombre de raisons ayant trait à son enrichissement personnel et contraire a l’intérêt des deux pays, celà ne faisait vraiment pas l’intérêt d’ I.O.G. .
  4. Fournir une explication faussement rationnelle, sur le plan commercial et politique de son choix, non seulement à l’Ethiopie mais aussi aux Djiboutiens (il aurait, par cette décision, sauvegardé l’indépendance du pays fâce a l’impérialisme des Ethiopiens) en avançant un prètexte fallacieux portant sur les meilleures conditions et l’importance des investissements de la socièté de Djebel Ali face à la proposition Ethiopienne. C’est la propagande Anti-Ethiopienne du Gouvernement Djiboutien.

Ceci étant, certaines informations non publiques, nous ont permis d’établir que la socièté dite : Djebel Ali n’est rien d’autre qu’une socièté « off shore » dont les actionnaires sont en majorité des Arabes de la péninsule qui outre l’énorme commission qu’elle a payée à Mr. Abdourahman Boreh, ne bénéficit que de 20% des bénéfices annuels issus des activités du port de Djibouti.

Les 80% restants reviennent de fait et en grande partie a I.O.G. et à Boreh personnellement.

Pour sauver les apparences et pour ne pas, quand même focaliser sur eux, l’attention de la population, ils versent annuellement une infime partie de leurs bénèfices au trésor national.

De toute façon ni la population, ni l’administration d’état n’étant mis au ourant des termes du contrat que le pays a passé avec cette socièté, ils ne peuvent pas savoir ce qui normalement doit leur revenir de droit et de quelle façon.

Toutefois, en nous reférant aux bénèfices génèrés par le port en 1999 (qui eux sont connus), qui étaient de l’ordre de 9 millards de francs Djibouti, on peut se faire une idée plus précise sur ce que ce contrat rapporte à I.O.G..

En effet, si Djebel Ali encaisse sur les bénèfices annuels une somme de 1,8 millard de francs, qui correspond à ses 20% des parts, et que 3 millards sont affectés au remboursement annuel des crédits du port, il reste une somme de 4,2 millard de francs qui tombe directement dans les comptes personnels d’I.O.G. Et même s’il reverse au trésor national 1 ou 2 millards, celà lui fait , quand même, un bénèfice énorme chaque année.

De plus, il est a remarqué que les activités du port s’étant très largement accrues ces trois dernières années (2000 A 2002), les chiffres se rapportant à ces bénèfices doivent logiquement être, eux aussi, revus à la hausse.

Pour être complet sur cette question de la gestion personnelle des activités portuaires par I.O.G., il faut aussi tenir compte des bénèfices qu’il retire des activités des opérateurs privés du port (Agences maritimes, Agences de transit, Agence de manutention, …etc) dont certains appartiennent à lui même ou à sa famille et que les autres lui paient régulièrement la dîme (son pourcentage).

Et toujours dans ce même cadre, il convient de ne pas oublier que le nouveau service de sécurité privé qui cette année a pris en charge la surveillance de l’ensemble des infrastructures du port de Djibouti, est directement sous la responsablité de sa femme et du S.D.S. .

Et il est plus qu’évident que cette situation est très pratique pour garantir le secrêt sur les bénèfices et surtout sur le bon déroulement des divers trafics illicites de cet affairiste vers ou venant de l’Europe, des pays Arabes ou de la Somalie du Sud au profit du G. T.. Ces opérations financières frauduleuses et repréhensibles par la loi sont, pour I.O.G., celles qui génèrent les plus importants bénèfices car elles sont basées sur l’achat, le transport, le transbordement, le transit et la vente de produits et matériaux prohibés ou très sévèrement reglementés sur le plan international, par des conventions et des traités ratifiés par l’ensemble des pays du monde.

Ces affaires sont aussi très importantes pour le dictateur Djiboutien parce que les contacts et les relations commerciales et humaines qu’elles entrainent lui apportent des franches et solides fidèlités ainsi que des complicités durables et indéfectibles dans ce qu’on pourrait nommer comme les divers réseaux de la mafia tant sur le plan régional que sur le plan mondial. Cet état des choses, qui pour un pays comme Djibouti est très difficile à concevoir, est pourtant la vérité la plus stricte et la plus irréfutable (Tous les services secrêts étrangers basés à Djibouti sont au courant de ces magouilles). Il faut savoir que celà tient à la personnalité d’ I.O.G. pour qui faire une affaire illicite est devenu presque une seconde nature de sa personne.

A titre d’exemple et outre les multiples trafics d’armes vers la Somalie ou les opérations de légalisation (blanchissement) de sommes considérables d’argent noir en provenance de l’Europe ou des pays Arabes, on peut citer le très ferme soutien (qui réellement cache une association) d’ I.O.G. au réseau de la mafia italienne de la région de la corne de l’Afrique.

Representé à Djibouti par Mr. Gianni, patron de la Socièté SAVIR et Consul de l’italie dans ce pays. Ce réseau trafique avec ses répresentants en Ethiopie par le biais des camions de transport de la socièté de transport Djibouti 2000. Lorsqu’ils quittent Addis-Abeba et qu’ils reviennent à vide sur Djibouti, ces camions assurent le transport frauduleux de certains produits légalement prohibés qu’ils sortent ainsi d’Ethiopie. Nous allons nous arrêter là, sur les exemples qui fin de compte ne deviennent plus que des anecdotes, tellement il y en a à Djibouti, et tellement ces trafics sont devenus banals.

Pour en terminer avec ces opérations financières frauduleuses, importantes pour I.O.G. et qui pour leurs majorités, ont le port de Djibouti pour cadre d’action et de transit, il faut savoir qu’ elles lui permettent d’assurer une entière et efficace politique de promotion et de dévèlopement des activités commerciales de certains intérêts arabes qui réellement ne sont que la partie visible de la volonté de pénêtration, d’expanssion et d’action des mouvements religieux musulmans partisans d’un islam radical dans la région.

En conclusion sur ce phénomène d’accaparation et de détournement personnel du principal instrument de l’économie nationale, on ne peut que constater qu’I.O.G étant pleinement satisfait des résultats de ce montage va aussi accorder à la socièté Djebel Ali, la gestion totale de l’Aéroport de Djibouti. Là aussi et sous couvert de cette société, sera encore mis en place une gestion personnelle au détriment de la nation Djiboutienne.

En effet, pendant que ces montages financiers sont éxècutés et que les bénèfices qui en découlent sont recoltés et engrangés, il convient de ne pas perdre de vue que le peuple de Djibouti se trouve, lui, dans un état de nécèssite absolue et que les fonctionnaires souffrent de 8 à 9 mois de retard dans leurs émoluments mensuels.

Quant au pays et à son image de marque, il faut savoir que quelques soient les combinaisons financières frauduleuses et illégales d’I.O.G., il n’en résulte pas moins, que la place de Djibouti et surtout le port et bientot l’aéroport, sont devenus, de fait , des plaques tournantes des trafics illicites de tout ce qui est perçu comme illégal sur les plans national, régional ou international.

Mouvement de libération nationale.