15/11/06 (B369) Petite précision, qui a trait au témoignage d’Adouani, publié par Le Monde. (Info lecteur).

Même
le Ministre djiboutien de la Justice de l’époque, à savoir Moumin
Bahdon Farah aurait déclaré dans sa déposition à
la Justice française quelque chose de semblable : « les prisonniers
pouvaient facilement sortir de Gabode… »

Et Moumin
Bahdon sait de quoi il parle, lui qui a connu l’incarcération à
Gabode, comme beaucoup d’autres qui voulaient faire croire à « l’enfer ».
On imagine que les cris d’alerte des prisonniers, comme Me Aref, se plaignant
d’un inconfort particulier et de difficiles conditions de détention,
avaient en échange accès à des facilités peu habituelles
dans des prisons normales.

Nous savons
que Gabode n’est pas un centre de loisirs et bien au contraire que les conditions
y sont inhumaines, mais les aménagements possibles doivent certainement
adoucir la vie des prisonniers VIP …, comme les sorties autorisées,
la livraison de repas sur mesure, etc…