19/03/07 (B387-A) Reprise d’un communiqué paru sur le site Arhotabba – du COMITE DES FEMMES DJIBOUTIENNES CONTRE LES VIOLS ET L’IMPUNITE
Viol
d’une jeune fille handicapée par les soldats de la garde présidentielle
au Nord de Djibouti
Le 25 fevrier 2007 une jeune femme handicapée : sourde-muette a été
violée par les soldats de la Garde Présidentielle au Day à
55 km de Tadjourah, deux semaines après la découverte macabre
du charnier de 7 civils Afars tués par l’Armée le 1er
Janvier 1994.
3 soldats l’ont arrêtée chez elle et l’ont emmené
près de la résidence secondaire du Président Ismael Omar
Guelleh pour la violer.
Il s’agit de Mademoiselle Fatouma Abdallah Ali, née en 1981 dont
le père a été torturé en janvier 1991 et emprisonnée
de 1991 à 1993 pour des raisons politiques.
Deux violeurs ont pu être identifiés : Il s’agit du sergent
de la Garde Présidentielle Abdillahi Darig et de Liban Ahmed.
Assurés d’une impunité totale et de promotion, les soldats
continuent leurs crimes contre les civils et plus particulièrement
contre les femmes dans ces régions martyres.
Le Comité des Femmes Djiboutiennes contre les Viols et l’impunité
– condamne énergiquement cet acte inqualifiable visant de surcroît
une jeune femme handicapée
– exige la fin de l’impunité des soldats coupables des crimes
et des viols
– demande justice pour toutes les femmes violées par l’armée
djiboutienne dont certaines restent marquées à vie.
Fait
à Paris,
Le 3 Mars 2007
Courriel: djiboutiennes-contrelimpunite@hotmail.com