07/05/07 (B394) LDDH : Sur les dernières Détentions Arbitraires pour « délits d’Opinion »


Le Président

NOTE
D’INFORMATION DU 6 JANVIER 2007

Sur les dernières Détentions Arbitraires
pour « délits d’Opinion »

Motif
d’Inculpation :

Porte sur un article du jeudi 28 avril 2007 : « l’axe IOG-DUBAÏ
au cour d’un
scandale sexuel »

L’un des deux présumés, M. Houssein Ahmed Farah été
traduit devant le Procureur à 11h45 et immédiatement jeté
à Gabode en Détention Arbitraire sans l’assistance d’un avocat
et encore, sous le couvert de flagrants délits – c’est la nouvelle
mode pour les délits d’opinion -,

l’autre, M. Hared Abdallah, a été relâché après
trois jours de mise en garde à vue. L’article incriminé date
de 10 jours et il est vraiment difficile de comprendre cette interprétation
abusive du terme « flagrant ».

On se demande pourquoi cet acharnement du nouveau Procureur de la République.
C’est déjà la deuxième fois que le Procureur Maki se
saisit contre le journal « Le Renouveau Djiboutien », alors que
.

A noter, qu’aucune plainte de l’Emirati Abdallah directeur des Douanes du
Port de Djibouti géré par DJEBEL-ALI-DUBAÏ, et qu’aucune
plainte du Représentant du Chef de l’Etat, ne sont connues.

Il est bon de rappeler qu’aucun texte législatif n’autorise cette concession
des Douanes du Port, qui est en violation flagrante du Principe sacro-saint
de la Souveraineté Nationale. Sur ce point le ministère Public,
malheureusement, semble incompétent, et pourtant la Loi lui permet
d’être le gardien de l’application des Lois et de la Constitution.

A cette allure, il est bon de se demander si notre Armée Nationale
tout comme une branche des Douanes Djiboutiennes fera, elle aussi, l’objet
d’une concession ? La vente du patrimoine sise au Boulevard de Gaulle de la
Gendarmerie Nationale à un simple commerçant de la place nous
inquiète à plus d’un titre.

La répétition de telles violations est une chose inadmissible,
dégradante et intolérable pour le Peuple de la République
de Djibouti.

Une mobilisation nationale pour le Respect de la Souveraineté Nationale
est plus que nécessaire afin de stopper l’hémorragie financière
en cours.

M. NOEL ABDI Jean-Paul