10/06/07 (B399) COME4NEWS / L’affaire Borrel : la raison d’Etat au centre du débat
Le « suicide »
du juge Bernard Borrel continue d’alimenter la chronique. Près
de douze ans après les faits, bien des interrogations subsistent.
Le magistrat a bel et bien été assassiné. L’homme
clé de cette énigme est le président djiboutien Ismael
Omar Guelleh …
Le magistrat a certainement été la victime de son acharnement
à découvrir les manipulations du président djiboutien.
La fameuse affaire du « Café de Paris » reste d’actualité
17 ans après. Un haut lieu de la communauté française
qui n’a servi que de paravent à une politique de répression.
Le juge Borrel avait-il mis des noms sur ce pseudo-attentat à la
grenade ? …
Guelleh enchaina les arrestations massives dans les rangs de ses opposants
bien évidemment . Certains moisissent toujours dans les géôles
de Djibouti dans les secret le plus total. L’impartialité de Guélleh
éclate en plein jour. Répression, tortures, la panoplie
parfaite du petit dictateur …
Sans l’entêtement de la veuve de Bernard Borrel cette affaire aurait
fini par tomber aux oubliettes. Elle a toujours réfuté la
thése du suicide qui se confirme maintenant. Une affaire qui présente
bien des similitudes avec un autre grand ‘suicidé » : Robert
Boulin …
La raison d’Etat aurait-elle intercédé pour minimiser la
participation de Guélleh et de son entourage ?
Militairement, Djibouti est un lieu stratégiquement crucial.
Une raison qui pourrait être la signification d’un tel imbroglio.
Un magistrat est tombé en exercant son métier. La France
va-t-elle enfin se décider a prendre les mesures qui s’imposent
? Les assassins courent toujours mais le commanditaire de cette éxécution
pavoise …
Justice doit
être faite. La veuve de Monsieur Pierre Borrel la réclame
depuis bientôt douze ans …