17/06/07 (B400) Affaire Borrel. L’ARDHD a posé trois questions à Pierre Rance sur l’intervention de C. Lafaille. Nous publierons les réponses à réception.

1°)
On sait qu’il n’y a plus de presse d’opposition à Djibouti. Le dernier
journal Le Renouveau a été mis récemment hors d’état
de continuer ses activités. La presse est archi-surveillée.
Une équipe de France 3 en avait fait les frais : matériel confisqué,
cassettes saisies, etc..

Dans ces conditions, comment un journaliste français aurait-il pu faire
un reportage durant 7 mois avec certainement plusieurs séjours à
Djibouti, sans l’aval ni le soutien personnel du Président Guelleh
? Impossible !
Comment C. Lafaille pourra-t-il justifier une enquête en toute indépendance
et sans soutien local … la nature du soutien particulier qu’il a certainement
reçu devrait être officialisée pour garantir la transparence
de son reportage ?

2°) Pourquoi
C. Lafaille et Pierre Rance ont-ils oublié de signaler comme préalable,
que le Procureur de Paris avait déclaré qu’il n’y avait plus
de doute et que la Justice française disposait de preuves suffisantes
pour instruire une affaire de crime ? L’hypothèse du suicide
étant impossible.

3°) Pour quelles
raisons Monsieur Pierre Rancé n’a-t-il accordé que 3 minutes
30″ environ à Mme Borrel et 45/46 minutes à Monsieur Lafaille,
et encore en l’interrompant sans arrêt ? Madame Borrel a confirmé
qu’elle avait demandé à participer à cette émission
pour assurer l’équité des points de vue et que cela lui
avait refusé.