23/08/07 (B409) HUMOUR à partir d’AFP. Un ancêtre authentique de Guelleh vient-il (enfin ?) d’être identifié en Ethiopie ? PARIS (AFP) – Un « pré-gorille » de 10 millions d’années découvert en Ethiopie (Info lectrice)

_____________________________________ Note de l’ARDHD (Humour)
Il y a bien longtemps que les Djiboutiens ne s’interrogent plus sur les racines et origines de Guelleh !

Une chose est certaine : il était chamelier en Ethiopie durant sa jeunesse, avant d’être récupéré par de la famille à Djibouti et en particulier par Gouled, que l’on disait être son oncle.


Arrière – arrière-grand-papa d’IOG ?
Possible !
Le monde entier s’interroge aprés la découverte d’un fragment de squelette
vieux de 10 millions d’années et la tentative de reconstitution se son apparence.

Pourtant le physique spécifique d’IOG et son comportement singulier laissent planer des doutes sur son patrimoine génétique : allure de gorille, comportement bestial, manie de vouloir toujours être le chef en toutes circonstances, avidité et cupidité sans égales …, associés à un niveau de raisonnement et d’affectivité proches du primate de base ….

Cette découverte pourrait-elle apporter une réponse aux interrogations angoissées des Djiboutiens ?

Est-elle susceptible de permettre de reconstituer la filiation de Guelleh et d’expliquer ses comportements dénoncés par l’ensemble du peuple djiboutien ?

Nous n’en avons pas la certitude absolue, quoi que … certaines ressemblances pourraient en accréditer la thèse.

___________________________________________ AFP

Les dents d’un primate fossile vieux de 10 à 11 millions d’années, probablement apparenté au gorille et suggérant que les grands singes se sont séparés de l’homme plus tôt que l’on ne pensait, ont été découvertes en Ethiopie, annoncent les auteurs d’une étude publiée jeudi.

Il s’agit des premiers restes aussi anciens d’un hominoïde qui puisse être rapproché d’une espèce existante, précisent Gen Suwa, du musée de l’université de Tokyo, Berhane Asfaw, du Rift Valley Research Service à Addis Abeba, et leurs collègues japonais et éthiopiens, dans leur article paru dans la revue Nature.

Les chercheurs ont donné à ce « pré-gorille » le nom scientifique de « Chororapithecus abyssinicus » (littéralement « singe de Chorora », du nom du gisement géologique dont il provient, et « d’Abyssinie », ancienne appellation de l’Ethiopie).

En partant de l’examen de la taille, des formes et des microstructures d’une canine et de huit molaires de plusieurs individus, mises au jour en 2006 et 2007 dans le sud du pays Afar, à 170 km à l’est de la capitale éthiopienne, les anthropologues sont arrivés à la conclusion que le chororapithèque pourrait avoir sa place à la base du clade (branche) du gorille.

Les archives fossiles connues de la lignée humaine s’arrêtent il y a 6 à 7 millions d’années, avec Orrorin (trouvé en 2000 au Kenya) et Sahelanthropus (alias Toumaï, découvert l’année suivante au Tchad).

Les pièces plus anciennes, remontant plus particulièrement à la période de la divergence entre les ancêtres de l’homme et des grands singes (aujourd’hui représentés par les gorilles, les chimpanzés et les bonobos en Afrique et les orangs-outans en Asie), sont extrêmement pauvres.

Parmi les rares exceptions, Samburupithecus, vieux de 9,5 à 10 millions d’années et provenant également du Kenya, mais dont la place dans l’arbre généalogique reste indéterminée.

Faute d’un matériel fossile suffisant pour situer dans le temps le dernier ancêtre commun, les scientifiques se sont inspirés des « distances » génétiques entre les espèces existantes, qui font partir les gorilles du berceau commun il y a 8 millions d’années et les chimpanzés entre 5 et 6 millions d’années.

Le problème, c’est que l’interprétation des données moléculaires est très difficile, d’autant qu’elle part d’une hypothèse elle-même à vérifier, selon laquelle les orangs-outans ont été les premiers à partir voici 13 ou 14 millions d’années. Avec sa dernière découverte, l’équipe nippo-éthiopienne pense disposer d’un moyen de mieux régler cette horloge moléculaire.

« Si l’on accepte l’idée que Chororapithecus se trouve à la base du clade gorille », résument les chercheurs, « cela repousse la divergence du gorille à 10,5 millions d’années. Compte tenu des données actuellement disponibles, nous estimons donc les chiffres de 20 millions d’années pour l’orang-outan et 9 millions d’années pour le chimpanzé comme probables. »

En brandissant un nouvel argument de poids, Gen Suwa et ses collègues relancent un débat scientifique entamé il y a des décennies et devenu particulièrement animé depuis l’avènement des techniques génétiques.