17/08/08 (B461) Pourparlers de paix à Djibouti pour la Somalie après une vague de grandes violences (4 dépêches)
___________________________ AP
Nouveaux pourparlers de paix en Somalie
Alors que la Somalie connaît une nouvelle vague de violence, des pourparlers sous égide de l’ONU se sont ouverts samedi à Djibouti, pour tenter de sauver l’accord de paix avec une faction islamiste, menacé en outre par les dissensions au sein du gouvernement.
Cet accord avait été paraphé en juin avec une des branches les plus modérées de l’insurrection islamiste. Mais la faction la plus dure n’y a pas participé et l’accord de paix n’a que peu d’impact sur le terrain.
Les pourparlers à Djibouti visent à élargir les signataires, mais aussi à essayer de réconcilier le président somalien Abdullahi Yusuf et son Premier ministre Nur Hassan Hussein.
Ils interviennent alors que les affrontements dans le pays ont fait 70 morts en deux jours. Samedi, des combattants islamistes ont attaqué la ville de Belet Weyne, à 335 km au nord de Mogadiscio. On ne savait pas exactement le bilan des combats, mais un habitant a dit avoir vu 13 cadavres, dont ceux de quatre soldats éthiopiens, alliés des forces gouvernementales. Selon le maire Aden Abdi Isse, l’attaque a causé la mort d’au moins neuf insurgés. Il s’est refusé à fournir un bilan pour les forces gouvernementales ou à évoquer les victimes civiles.
Dans le même temps, le bilan des violences de vendredi dans la région de Mogadiscio s’est alourdi à au moins 60 morts, après la découverte de 16 nouveaux cadavres samedi matin.
Les forces gouvernementales avaient ouvert le feu après deux explosions près du convoi présidentiel sur la route de l’aéroport de Mogadiscio. Dans un autre incident, les forces éthiopiennes qui sont toujours présentes dans le pays après avoir chassé du pouvoir les membres des Tribunaux islamiques en décembre 2006, ont également ouvert le feu sur la route entre Mogadiscio et Afgoye, après avoir été la civble d’une attaque.
La fusillade a fait un grand nombre de morts, dans un secteur surpeuplé où vivent des milliers de déplacés, entassés dans des baraques de fortune sur le bord de la chaussée. « Ils ont tué tout le monde sur la route », expliquait une femme ayant fui les lieux. Les Ethiopiens ont notamment abattu tous les passagers de deux minibus qui suivaient leur convoi au moment de l’attaque: « le sang coulait des bus », a raconté Fadumo Kheyre, un autre témoin. AP
____________________________ La Presse Canadienne
Nouveaux pourparlers de paix en Somalie
Alors que la Somalie connaît une nouvelle vague de violence, des pourparlers sous égide de l’ONU se sont ouverts samedi à Djibouti, pour tenter de sauver l’accord de paix avec une faction islamiste, menacé en outre par les dissensions au sein du gouvernement.
Cet accord avait été paraphé en juin avec une des branches les plus modérées de l’insurrection islamiste. Mais la faction la plus dure n’y a pas participé et l’accord de paix n’a que peu d’impact sur le terrain.
Les pourparlers à Djibouti visent à élargir les signataires, mais aussi à essayer de réconcilier le président somalien Abdullahi Yusuf et son Premier ministre Nur Hassan Hussein.
Ils interviennent alors que les affrontements dans le pays ont fait 70 morts en deux jours. Samedi, des combattants islamistes ont attaqué la ville de Belet Weyne, à 335 km au nord de Mogadiscio. On ne savait pas exactement le bilan des combats, mais un habitant a dit avoir vu 13 cadavres, dont ceux de quatre soldats éthiopiens, alliés des forces gouvernementales. Selon le maire Aden Abdi Isse, l’attaque a causé la mort d’au moins neuf insurgés. Il s’est refusé à fournir un bilan pour les forces gouvernementales ou à évoquer les victimes civiles.
Dans le même temps, le bilan des violences de vendredi dans la région de Mogadiscio s’est alourdi à au moins 60 morts, après la découverte de 16 nouveaux cadavres samedi matin.
Les forces gouvernementales avaient ouvert le feu après deux explosions près du convoi présidentiel sur la route de l’aéroport de Mogadiscio. Dans un autre incident, les forces éthiopiennes qui sont toujours présentes dans le pays après avoir chassé du pouvoir les membres des Tribunaux islamiques en décembre 2006, ont également ouvert le feu sur la route entre Mogadiscio et Afgoye, après avoir été la civble d’une attaque.
La fusillade a fait un grand nombre de morts, dans un secteur surpeuplé où vivent des milliers de déplacés, entassés dans des baraques de fortune sur le bord de la chaussée. « Ils ont tué tout le monde sur la route », expliquait une femme ayant fui les lieux.
Les Ethiopiens ont notamment abattu tous les passagers de deux minibus qui suivaient leur convoi au moment de l’attaque: « le sang coulait des bus », a raconté Fadumo Kheyre, un autre témoin.
________________________________ La Tribune (FR) avec AP
Nouveaux pourparlers de paix en Somalie
Alors que la Somalie connaît une nouvelle vague de violence, des pourparlers sous égide de l’ONU se sont ouverts samedi à Djibouti, pour tenter de sauver l’accord de paix avec une faction islamiste, menacé en outre par les dissensions au sein du gouvernement.
Cet accord avait été paraphé en juin avec une des branches les plus modérées de l’insurrection islamiste. Mais la faction la plus dure n’y a pas participé et l’accord de paix n’a que peu d’impact sur le terrain.
Les pourparlers à Djibouti visent à élargir les signataires, mais aussi à essayer de réconcilier le président somalien Abdullahi Yusuf et son Premier ministre Nur Hassan Hussein.
Ils interviennent alors que les affrontements dans le pays ont fait 70 morts en deux jours. Samedi, des combattants islamistes ont attaqué la ville de Belet Weyne, à 335 km au nord de Mogadiscio. On ne savait pas exactement le bilan des combats, mais un habitant a dit avoir vu 13 cadavres, dont ceux de quatre soldats éthiopiens, alliés des forces gouvernementales. Selon le maire Aden Abdi Isse, l’attaque a causé la mort d’au moins neuf insurgés. Il s’est refusé à fournir un bilan pour les forces gouvernementales ou à évoquer les victimes civiles.
Dans le même temps, le bilan des violences de vendredi dans la région de Mogadiscio s’est alourdi à au moins 60 morts, après la découverte de 16 nouveaux cadavres samedi matin.
Les forces gouvernementales avaient ouvert le feu après deux explosions près du convoi présidentiel sur la route de l’aéroport de Mogadiscio. Dans un autre incident, les forces éthiopiennes qui sont toujours présentes dans le pays après avoir chassé du pouvoir les membres des Tribunaux islamiques en décembre 2006, ont également ouvert le feu sur la route entre Mogadiscio et Afgoye, après avoir été la civble d’une attaque.
La fusillade a fait un grand nombre de morts, dans un secteur surpeuplé où vivent des milliers de déplacés, entassés dans des baraques de fortune sur le bord de la chaussée. « Ils ont tué tout le monde sur la route », expliquait une femme ayant fui les lieux. Les Ethiopiens ont notamment abattu tous les passagers de deux minibus qui suivaient leur convoi au moment de l’attaque: « le sang coulait des bus », a raconté Fadumo Kheyre, un autre témoin.
___________________________ Shabelle (En Anglais)
UN-backed talks have opened in Djibouti on saturday in a bid to end the civil conflict that has raged in Somalia for nearly two decades.
The talks on Saturday are aimed at bringing Somali government officials and exiled opposition leaders into direct dialogue in a push for peace.
Ahmed Ould Abdallah, the UN special envoy to Somalia, said: « I have been extremely encouraged by the progress made so far and the huge support we have received from Somalis inside and outside the country. »
« This will be a wonderful opportunity for the Somali leaders to demonstrate to the international community their strong commitment and determination to restore peace and stability to Somalia. »
« The Islamic Courts’ Union, and the Alliance for the Re-Liberation of Somalia, their allies, demand the withdrawal of Ethiopian troops.
A first round of discussions on May the two sides jointly agreed different articles including the withdrawal of the Ethiopian troops from Somalia within 120 days, but the move was seen as a breakthrough in efforts to end a conflict which has seen at least 6,000 civilians die in fighting over the past year, according to international rights groups and aid agencies.
It also urged Somali factions that have so far shunned the process to participate in the negotiations.
While some Islamist leaders and influential clan leaders have joined the discussions, other Islamist opposition leaders claim the mediation was biased and continued to demand an Ethiopian withdrawal before talks can start.
The talks are taking place despite continued violence in Somalia, on friday Witnesses that Ethiopian troops killed up to 65 civilians near Somali capital later on Friday.
Somalia has not had functioning government since 1991 after dictator Mohamed Siad Barre was ousted from power by tribal militias.