21/10/08 (B470-B) LDDH : Journée mondiale pour le gangstérisme et la piraterie d’Etat, pour l’amplification et l’aggravation de la pauvreté. La LDDH demande au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies de rappeler à l’ordre le Gouvernement de la République de Djibouti, pour qu’il respecte les droits fondamentaux et les chartes qu’il a ratifiées et qu’il s’est engagé à appliquer.
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Le Président | NOTE D’INFORMATION DU 19 OCTOBRE 2008 Sur des violations intolérables |
«Journée mondiale : pour le gangstérisme et la piraterie d’Etat,
pour l’amplification et l’aggravation de la Pauvreté » ?
« Les tentatives du PNUD de défendre le régime
contre les bonnes raisons de la LDDH qui le montre par terre,
écrasé par les détournements et sans le moindre espoir
de remonter sur sa vieille bête politique »
Non ce n’est pas un plagiat mais une affirmation inspirée par :
«La belle avance, lorsqu’elle n’aurait plus sa boutique !
Ça ne lui donnerait pas de pain
Elle allait, au contraire reprendre des ouvriers et se faire une nouvelle clientèle.
Elle disait cela pour défendre contre les bonnes raisons du chapelier, qui
la montrait par terre, écrasée sous les frais, sans le moindre espoir de remonter sa bête
Emile ZOLA dans « l’Assommoir »
DIX ANS DE DICTATURE (même sournoise) ÇA SUFFIT ;
Premier constat pour le soixantième anniversaire de la fondation des Droits de l’Homme En République de Djibouti, aucun Instrument juridique international n’est jusqu’à présent respecté, sauf et timidement par le Département de l’Education Nationale souvent torpillé par une volonté de détournements et surtout avec souvent des contradictions internes qui entravent toutes les coordinations et les prévisions à moyen terme d’ailleurs établies superficiellement.
Les violations les plus flagrantes sont le refus d’appliquer:
1. les Conventions signées avec l’OIT et les Accords signés avec le BIT, la dernière en date est l’Accord avec le BIT de janvier 2008 ;
2. les Accords de Paix signés entre le Gouvernement et le FRUD-armé en mai 2001 ;
3. la Protection des Défenseurs des Droits Humains et des Défenseurs des Droits Economiques et Sociaux que sont les Syndicats Libres,
4. la Protection des Défenseurs Journalistes de la Presse Libre, des Journalistes en première ligne de la communication en direction des mass médias, des Journalistes en faveur de la Défense et de la Promotion des droits de l’Homme. A Djibouti, tous les défenseurs des Droits fondamentaux sont sur la ligne de mire du ministère public de la Justice Djiboutienne et pourtant les Libertés d’Expression , de Diffusion, de Grève et de Manifestation sont prévues par l’article 15 de la Constitution de la République de 1992;
5. la Liberté prévue par la Constitution aux Partis politiques de l’Opposition leur permettant d’assumer pleinement et entièrement leurs responsabilités afin d’exercer leurs prérogatives et leurs activités librement dans le respect de la Constitution.
6. la Liberté d’exercer tous les droits afférents et primordiaux pour la légitimité populaire, par les voies électorales,(article 4 de la Constitution Djiboutienne), totalement transparentes, équitables et justes avec toutes les possibilités de recours juridiques, judiciaires nationaux et internationaux.
Deuxième constat en cette journée Internationale contre la Pauvreté.
En République de Djibouti, aucun des Instruments juridiques sur les développements économiques et sociaux adoptés lors de différente Assemblée Générale de l’ONU, et souvent ratifiés par l’Assemblée dite « nationale monocolore » n’aboutit, malgré la diffusion avec des fanfares télévisées, et sans autres mesures d’applications, voir même, d’accompagnements.
Il est bon de rappeler la Déclaration et le Plan d’action mondial d’Habitat II pour un logement convenable pour tous et adopté en fanfare lors de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains tenue à Istanbul (Turquie) en 1996
Les violations les plus flagrantes sont :
1. la situation des sans abri ;
2. le chômage ;
3. l’insuffisance des infrastructures et service de base ;
4. les déportations constantes des populations d’Arhiba ;
5. l’aggravation de l’insécurité et de la violence en particulier autour de certains établissements scolaires sur fond de provocations à caractère tribales ;
6. la vulnérabilité accrue aux catastrophes. En effet, le plan Djiboutien ORSEC n’est plus opérationnel ces temps derniers.
Par ces motifs età la veille du 60ème anniversaire des Droits de l’Homme
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies de rappeler à l’ordre le Gouvernement de la République de Djibouti, à respecter :
1. tous les droits fondamentaux prévus par la Déclaration des Droits de l’Homme, contenus dans les différentes Conventions signées et ratifiées pour la majorité d’entre elles par la République de Djibouti, les Accords signés en particulier ceux avec le BIT et portant sur les violations répétées des droits syndicaux ;
2. la Déclaration sur les Défenseurs des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 9 décembre 1998 ;
M. NOEL ABDI Jean-Paul
__________________________________ Annexe
1 – Intervention de M. Sunil à la télévision de Djibouti
Le 11 octobre 2008.
Observations.
Il est intéressant de remarquer que les différentes interventions, lors de l’ouverture et de la fermeture de l’Atelier du 11 au 13 octobre 2008, n’ont pas été reprises dans les éditions de lundi et de mardi du Journal gouvernementale et unique journal régulier dans toute la République de Djibouti.
La Presse libre est inexistante mais le Représentant du PNUD préfère encenser le Ministre de la Justice qui d’ailleurs, est directement intervenu lors du procès d’un Défenseur des droits humains.
C’est peut-être pour Sunil sa manière à féliciter le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires d’avoir participé non à la protection des Défenseurs mais plutôt à la répression contre eux.
D’ailleurs dès sa nomination les défenseurs sociaux économiques et moi-même avons été arbitrairement incarcérés
M. NOEL ABDI Jean-Paul
Ci-après l’intégralité de l’extrait diffusé par la RTD.
« La promotion des droits humains est en effet une priorité et un élément déterminant pour une bonne gouvernance, indispensable pour la République de Djibouti, efficace contre la pauvreté et pour le développement durable.
Je vous invite de constater que la République de Djibouti a fait sienne de toutes les préoccupations liées à la problématique des droits de l’homme et je voudrais vous assurer ici que le système des Nations a d’ores et déjà intégrée d’une manière conceptacle ses soucis dans l’ensemble de ses programmes de coopération.
Je note le progrès réalisé jusqu’ici par le gouvernement de Djibouti à travers les réformes institutionnelles et politique dans la démarche en rapport avec la promotion et la protection des droits humains et dans l’avancement des agendas des droits humains par la signature et la ratification sans réserve de la totalité des principales convention de la protection des droits humains
A cet égard, je tiens à féliciter et saluer le gouvernement de la République de Djibouti par l’entremise de son excellence le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires chargé des droits de l’homme d’avoir mis à exécution dans un laps de temps aussi court les principales recommandations de l’Atelier sur l’état des droits de l’homme de mai 2008, à savoir, la nomination des membres de la commission nationale des droits de l’homme ainsi que la création d’un important comité interministériel des droits des nations et du processus de rédaction et de soumission des rapports au Conseil des Droits de l’Homme et autres organes »
_________________________ Rappel des articles publiés par la LDDH
1 –
The Disappeared
13/10/08 (B469) LDDH : deux rapports de HUMAN RIGHTS WATCH qui dénoncent les disparitions forcées en Ethiopie avec évidemment la complicité de l’Administration de Washington.
07/10/08 (B468) IPS / Des victimes de restitution »portées disparues » en Ethiopie
2 – Autres publications
26/09/08 (B466-B) LDDH :L’Afrique est en mal avec les régimes imposés !
18/09/08 (B465-B) Le Monde / Conflit frontalier entre l’Erythrée et Djibouti : l’ONU appelle au dialogue