01/12/08 (B476) Radio-Trottoir : quelles seront les prochaines victimes du régime. (Lecteur)

1 – Risque de nouveaux incendies

Selon des observateurs pourtant prudents d’ordinaire, il se pourrait que les bâtiments qui abritent la Cour Suprême ou ceux de la Banque nationale puissent exploser et/ou prendre feu dans les prochaines semaines.

En application du principe de précaution, je lance une alerte à nos compatriotes, afin qu’ils évitent désormais de passer à côté des ces bâtiments, car il y a des risques évidents pour leur santé et pour leur vie.

Ces deux institutions sont notoirement connues pour contenir des documents secrets, confidentiels et dérangeants pour le régime. Des affaires criminelles jamais élucidées dans le premier et dans le second, en particulier des ordres de transfert peu avouables et totalement injustifiables. Tout cela est très inflammable.

Passants, prenez garde à vous. Faites un détour !

2 – Un oublié dans les cachots de Guelleh.

Personne ne parle plus jamais de Christian George. A-t-il été oublié dans un cul de basse fosse à l’intérieur de la prison de Gabode ? Pas de jugement, pas de demande de libération provisoire ?

Rien. Oublié de la Justice djiboutienne. Délaissé par les autorités de son propre pays, la France, qui l’avait probablement trahie en dénonçant à Guelleh son exil au Yémen, au lieu de le faire rapatrier d’urgence.

On raconte que le consul de France, interrogé sur son affaire, se montrerait, parait-il, fort rassurant. A chaque fois, il annoncerait la libération de Christian George pour les jours à venir…. Du baratin servi tout chaud à la langue de bois ?

Bref, Christian George est un oublié de la raison d’Etat franco-djiboutienne.

Soit il est coupable d’un délit de droit commun, ce qu’avait affirmé la justice djiboutienne ? Alors pourquoi cette Justice djiboutienne ne le juge-t-elle pas ? Les autorités françaises pouvant demander ensuite, en application de la convention judiciaire, qu’il effectue sa peine dans une prison française, qui serait certainement un peu plus confortable.

Soit il détient des secrets d’Etat
qui pourraient concerner l’affaire Borrel.
Dans ce cas, il n’y a aucune raison légale de le laisser en prison … sauf s’il s’agit de le faire taire. Ce qui est le plus dramatique, c’est que dans la mesure où cette hypothèse serait la bonne, nous assisterions une nouvelle fois, à la totale complicité entre les autorités françaises au plus haut niveau et celles de l’Etat djiboutien. Rien de changé, on continue la même politique !

Quelle honte !