18/01/10 (B534) Affaire Christian Georges / Affaire Borrel. Monsieur Georges nous demande de publier, sous sa responsabilité, deux courriers qu’il a adressés les 18 septembre et 16 novembre 2009 aux Juges d’instruction en charge de l’affaire Borrel et des enquêtes en marge de celle-ci.
_______________________ Rappel du contexte :
Christian Georges avait été incarcéré à Djibouti pour des motifs de droit commun invoqués par la Justice djiboutienne. La solidité des faits reprochés ne nous semble jamais avoir été formellement établie, ce qui permet de nourrir, au moins, des soupçons sur les vraies raisons de sa détention à Gabode. Selon l’intéressé et comme on pourra le lire dans les courriers qu’il nous demande formellement de publier (*), sa mise à l’isolement pourrait avoir des connexions avec ce qu’il saurait sur l’assassinat du Juge Borrel. Lien avec le dossier sur son incarcération à Djibouti
Libéré par Djibouti à l’issue de sa peine, il est rentré en France où il a été incarcéré immédiatement pour un autre motif de droit commun. Il ne nous appartient pas de juger ni la gravité ni la réalité des faits, puisque la Justice française instruit le dossier.
Aujourd’hui Christian Georges affirme toujours détenir des informations importantes et des preuves qui pourraient aider l’instruction dans l’affaire Borrel. Et il sous-entend que la rigueur du traitement pénal qui lui serait infligé, pourrait être lié aux informations qu’il détiendrait : toujours selon lui, certains responsables français souhaiteraient en retarder au maximum la diffusion et c’est ce qui explique qu’il ait choisi de nous demander de publier ces deux lettres.
Rappelons qu’il ne nous appartient pas ni d’avoir un avis, ni d’émettre le moindre jugement, y compris sur les demandes de dédommagement qu’il formule. Même si nous n’en avons aucune certitude, nous prenons le risque de publier ces documents, uniquement parce que nous espérons qu’ils puissent contribuer à la manifestation de la vérité sur l’assassinat du Juge Bernard Borrel. Nous avons volontairement effacé des noms de personnes citées dans ces courriers.
______________________________ Lettre N° 1 du 18/09/09
Mr GEORGES Christian
19051C 124
Maison d’arrêt de Nîmes
30002 Nîmes
Obj : Compléments d’information. Madame la Juge,
Madame Sophie CLEMENT, Juge d’instruction.
Pour information:
Madame Fabienne POUS, Juge d’instruction
Madame Michèle GANASCIA, Juge d’instruction
Palais de justice de Paris
Madame, la Juge,
C’est avec une « agréable» surprise, un peu amère je l’avoue que j’ai rencontré deux gendarmes dans un local de la maison d’arrêt de Nîmes, où était posé sur le petit bureau un dossier titré : « Affaire Borrel ».
Vous venez de lire le véritable déroulement de l’exécution du Juge Bernard BORREL, des évènements pré- et post assassinat. Tout ce que vous lirez, j’en ai les pièces, les éléments, les témoignages, trois procès verbaux, les témoins oculaires. Bref, tout ce que vous n’aviez pas à ce jour (ou presque). Je vous informe que vos deux OPJ m’ont traité comme un moins que rien et avec un total irrespect, (alors que je suis entendu comme témoin) au début de ma déposition et que je les ai menacé de ne plus parler !, s’ils continuaient à me parler ainsi peux à tout moment faire envoyer les pièces à la CPI et/ou à la presse, qui eux se feront un plaisir et me remercieront gracieusement. J’ai dit de ne plus me traiter de menteur, car ni eux, ni vous, ne savez ce que je possède, ni ce que j’ai fait et quand le temps des excuses viendra il sera trop
Votre première erreur, à vous et à Mme BORREL a été de ne pas me croire, car à trois reprises, je vous ai
demandé de l’aide:
- La première fois en prison là, je comprends un peu (vous vous dites il veut qu’on le sorte de prison).
- La deuxième fois j’étais libre, prêt à fuir au Yémen, je n’avais pas besoin de vous, et j’ai pris des risques à vouloir vous joindre, pourquoi ? Pour vous dire à quelle température était l’eau de la mer rouge!
- La troisième fois avant mon départ, j’ai envoyé 18 SMS à Mr A… dans lesquels je donnais quelques éléments: toujours rien ! Alors qu’un SMS de vous ou de Mme BORREL aurait suffi, les deux ans qui suivent passés dans un cachot de 3 m2, sans soins médicaux, sont de votre faute.
Quand une enquête piétine depuis onze ans et qu’un français vous dit: ((J’ai ce qu’il vous manque », la moindre des choses c’est de l’entendre, à défaut de l’écouter.
Je vous informe que Mr G R….. et F L…. de Paris-Match étaient en relation avec moi, ensuite ils m’ont abandonné comme vous tous. De 2007 à 2009 je n’ai plus rien su du déroulement de l’enquête.
En juin 2007, votre deuxième erreur (avec Mme BORREL), a été de publier un article dans le « Nouvel obs », me citant comme témoin capital et décisif dans le cadre de l’affaire BORREL. Je suis dans un cachot, dans la gueule du loup et vous déclarez, après traduction: « Vous détenez celui qui vous mettra tous en prison, vous détenez celui qui a toute l’affaire ».
Par votre faute, mes conditions ont été pires encore qu’au début. Le SDS m’a interrogé et torturé à l’électricité, deux personnes ont été exécutées: un gendarme nommé « Moussé » et un politicien, car ils ont cru que ces personnes étaient mes contacts. Je possède une liste noire avec onze noms, il ne faut pas les oublier, car ils sont morts à cause de l’affaire BORREL, ils étaient de notre côté, enfin du mien!
Le Juge Bernard BORREL est le troisième Juge assassiné sous la Vème République, ce sera toujours trois Juges de trop. Je voue une vénération pour les magistrats, vous, vous ne savez pas pourquoi, un jour peut- être… Si j’ai continué, c’est pour deux raisons, la première: les enfants BORREL Le Juge avait 40 ans et était père de deux petits garçons, comme moi. Si vous saviez
Combien de fois j’ai pleuré en pensant à ses enfants, car je pensais aux miens.
Je me disais que si un jour il m’arrivait quelque chose je serais content qu’un inconnu cherche la vérité et vienne à dire à mes garçons, c’était ma principale motivation et pour rien au monde je renoncerai. La deuxième raison : que justice soit faite, que les assassins, les commanditaires, les personnes impliquées soient poursuivis et condamnés.
Je vous informe également que je suis prêt, si le silence perdure, à tout envoyer à la CPI et (pour l’amusement) à la presse, la vraie
Je vous conseille, si je peux me permettre, de faire attention à Mr R…., car il sait beaucoup de chose, un suicide est envisageable. Sachez, qu’en ma présence il parlerait, car j’ai trois mots à lui dire, ensuite il parlera comme un livre. Le « commandant » et moi-même sommes au courant, en lui donnant le début il n’aura d’autre choix que de parler. Le « commandant est prêt bien entendu à témoigner, uniquement en ma présence, je le ferai venir en temps voulu.
Je vous demande une attention particulière en ce qui concerne la gendarmerie, vous êtes désormais informée que deux officiers français et un sous-officier, sont impliqués directement dans l’assassinat du Juge. Que l’enquête, le matin du 19 octobre, n’a pas pu se dérouler dans les conditions normales, car les enquêteurs sont eux-mêmes les « bourreaux », ils se sont rendus sur place avec des légionnaires, pas pour chercher, mais pour effacer toute trace du déroulement de la nuit funèbre.
Au début, je ne voulais pas parler à ces gendarmes, comprenez-moi, certains sont impliqués et d’autres m’ont donné lors de ma deuxième évasion La brigade située à la DA188, base française où je me suis rendu en demandant d’être pris en charge par les commandos (eux, ne m’auraient jamais donné des gendarmes m’ont accueilli, je leur ai donné les coordonnées de quatre Magistrats et d’un OPJ. Vous-même, Mme GANASCIA, Mme POUS et Mme BORREL. Ils n’ont pas pris la peine de vous téléphoner et m’ont donné aux Djiboutiens.
Je vous informe également que je possède plusieurs documents officiels dont un, (Interpol) prouvant que les autorités yéménites ont proposé à la France de me récupérer et que le Consul de France, Mr D… a refusé de m’extrader.
Je vous demande, Madame la Juge de me croire pour le bien de tous, je jure sur la Bible que tout ce dont je vous fais part, est la stricte vérité: Le gouvernement djiboutien, deux Ministère français (MAE et La Défense), quelques personnalités (bientôt citées), ont exécuté le Juge Bernard BORREL. le « Juge fouineur », comme on disait à Djibouti, enquêtait sur plusieurs dossiers, sachez aussi qu’ils ne sont pas perdus pour tout le monde. Ils sont à l’étranger, à l’abri et s’il m’arrivait un accident, ils iraient tout droit à La HAYE et à un groupe de presse.
Je vous informe, qu’à plusieurs reprises, j’ai écrit à monsieur B. B…, coordonateur de service à l’Élysée, je l’ai informé et menacé de dévoiler certains dossiers du Juge, où la France tient une place d’honneur (d’horreur devrais-je dire). C’est pour cette raison que je suis toujours en vie, je pense.
Prenez-moi pour ce que vous voudrez, mais moi, depuis quinze ans je rends service et j’ai risqué ma vie dans cette dernière affaire et vous m’avez abandonné. Je sais ce que je possède, mes pièces sont en parties en Éthiopie, en Guinée et les dossiers du Juge sont au Canada. II me suffit d’un signe pour les récupérer après négociations.
Sachez aussi que je ne suis ni un agresseur ni un violeur, je viens de tailler en pièces l’inculpation de viol, inventé par ma belle-sur, oui, j’ai avoué avoir eu une relation avec ma nièce, ce qui ne fais pas de moi un pédophile, je ne suis pas celui que vous croyez, avant de faire des conclusions hâtives et surtout subjectives à mon égard, venez m’en parler.
Je vous demande dans un premier temps de prévenir la direction de la Maison d’arrêt de Nîmes, Mme C…., afin de prendre les précautions pour mes déplacements. Maintenant que j’ai parlé à des gendarmes, je ne sortirai plus de la prison, que sous protection policière et suffisante.
J’ai une tumeur au cerveau, et je dois me rendre très bientôt à l’hôpital pour rencontrer un neurologue, je n’irai pas sans protection, y compris pour une extraction vers mon juge d’instruction, vous ne savez pas ce
que je détiens, moi oui. Les documents que je possède impliquent des personnalités françaises, un Procureur, un secrétaire d’état, des officiers français, des gendarmes, un médecin militaire, des diplomates.
Je suis prêt à négocier sous-conditions, avant c’était gratuit, maintenant non ! Je parle des dossiers du juge, non pas de l’affaire BORREL, car quoi qu’il arrive, la CPI se frottera les mains.
La première condition est ma mise en liberté provisoire, et me présenterai au tribunal, j’assume mes actes et je ne conteste pas le fait d’être poursuivi. Je n’ai pas besoin de vous, en revanche, vous oui. Je crains que vous n’ayez pas d’autre choix.
Madame la Juge, après vous en avoir beaucoup voulu de m’avoir abandonné, j’espère que nous pourrons nous rencontrer très prochainement. Toutes les bonnes choses ont une fin, et des personnes s’impatientent pour recevoir et publier les lignes d’un très gros scandale. Je ne vous ferai aucun cadeau, j’ai perdu deux ans et demi de ma vie pour, et à cause de l’affaire BORREL
Veuillez recevoir, Madame la Juge, mes respectueuses et sincères salutations.
Mr GEORGES Christian.
_____________________________ Lettre N°2 du 16/11/09
Mr GEORGES Christian
19051C 111 f
Maison d’arrêt de Nîmes
30002 Nîmes
Nîmes le 16.11.09
Madame Sophie CLEMENT, Juge d’instruction.
Madame Fabienne POUS, Juge d’instruction.
Madame Michèle GANASCIA, juge d’instruction.
Palais de justice de Paris.
Obj : affaire BORREL.
Madame la Juge,
Avec tout le respect que j’ai pour les Magistrats, je suis terriblement déçu et touché au plus profond de moi, quand je vois que la justice n’avance pas, quand je vois e laxisme de certaines personnes. Alors que je possède depuis novembre 2006 l’essentiel de l’affaire et depuis courant 2007 d’autres documents, et pas des moindres, car j’ai réussi à sortir les dossiers du juge B. BORREL.
Je veux rencontrer les fils de Mr BORREL et ceci avant la fin de l’année (au parloir avocat par exemple), à partir de ce moment là, je serai à votre entière disposition, car avant de vider ma mémoire, j’ai besoin de vider mon coeur.
Mes propos sont peut-être choquants, mais je n’en peux plus. Je souffre depuis trois ans, l’esprit de Mr BORREL ne cesse de me hanter, il apparaît dans mes rêves ainsi que ces enfants, et je suis le plus triste… Je revois le plus jeune dans sa poussette devant moi, il sourit, il ne sait pas qu’il a perdu son père. Son frère est debout près de lui, s sont orphelins de la France (ou plutôt à cause de la France). Je ne supporte plus cette scène, alors voir les choses qui ne bougent pas, au nom de la raison d’état est insupportable.
Voici quelques dérives et coalitions d’intérêts sur lesquels je possède des éléments: en 1990 dans l’attentat du cafés de Paris, un enfant français est mort dans les bras de son père; Un Juge, assassiné par ces mêmes personnes; un gendarme est poussé au suicide et une dizaine de Djiboutiens seront exécutés par la suite.
Nous avons les moyens de faire justice, car je possède toutes les pièces nécessaires: procès-verbaux, témoignages, témoins oculaires, j’ai de quoi comparé les empreintes ADN, car 3 personnes ont tenu le Juge (peut-être 4), deux, que vous ne verrez certainement jamais peuvent être identifiés, je sais où se trouve leurs enfants, et une personne est prête à intervenir sur ma demande pour prélever des cheveux. Sans moi, vous ne comparerez jamais ces deux empreintes. Les témoins oculaires sont introuvables, surtout les quatre militaires, car ils ont changé de nom, etje possède leurs nouvelles identités.
Deux enquêteurs sont venus le 16 septembre dernier, nous sommes en novembre et je suis toujours sans nouvelles de vous. Alors je vous informe de ceci, non seulement c’est ma dernière lettre, mais si vous ne vous manifestez pas très bientôt et si je suis toujours en prison le 24 décembre 2009, et non avec es enfants (je vous rappelle que c’est à cause de la France que j’ai raté 3 Noèl avec mes enfants et le 4ème sera fatal) Je balancerai tout à un groupe de presse et la CPI demandera des comptes. Je demande ma mise en liberté provisoire et ce, au nom de la raison d’état.
Je vous informe seulement de ce qu’il va se passer après Noél. Chaque jour la liste de mes conditions augmente, après vous avoir rencontré personnellement, vous, et aussi Mme POUS et Mme GANASCIA, je demande:
- Une protection jusqu’à ce que je vous cède les pièces de l’affaire BORREL (les originaux). déplacement en Ethiopie Avec un policier.
- Une dizaine de visa pour des Djiboutiens, en danger et/ou pour les personnes qui ont travaillé pour moi, dont le « commandant » qui m’a donné les « dossiers brûlants » du Juge.
- Un dédommagement, le seul, le manque à gagner de mes deux sociétés durant les deux ans et demi passés dans un cachot. Je n’ai jamais accepté cette affaire et surtout continué pour de l’argent, je veux que justice soit faite. Le montant est dérisoire comparé à ce que me donnerait la presse 200000 euros. Mais ceci nous verrons plus tard.
- Que les personnes impliquées, indirectement dans l’affaire mais directement dans la mienne, soient poursuivies: Mme M….. Consul de France, Le commandant de brigade de la gendarmerie de l’air sur la base aérienne DA188 ainsi que le commandant de la prévôté en place en 2007, les deux derniers sont ceux qui m’ont donné aux djiboutiens.
Je vous informe que je suis en relation avec Mr R…. du cabinet R…, Mais aussi avec le Président de l’Association « ARDHD ». Par leur intermédiaire, des personnes ont contacté ma famille, car ils désirent tourner un film, et je suis prêt à leur donner les pièces nécessaires.
Madame la Juge, ces lignes vont certainement vous surprendre, car je ne suis pas seulement le témoin capital et décisif dans l’affaire BORREL, mais je fais parti de l’affaire.
C’est la première fois que je vous en parle, de toute façon je n’ai rien à me reprocher, mais des proches, à Djibouti en 87-89, étaient impliqués dans un vaste trafic, utilisation de biens à des fins personnelles, et soupçonnées de corruption. Un ami, M. P., ancien officier en place à Djibouti lui aussi en 87-89, venait souvent dans les couloirs de l’état-major des FFDJ où j’ai travaillé (cellule radio et 2eme bureau) Je suis au courant de tout ce qui se passer et les enveloppes qui circulaient.
Vous ne connaissez peut-être pas ces dossiers, mais je sais que des militaires ont été poursuivis… Mais pas tous ! Ces mêmes officiers ont transportés des déchets toxiques sur des bacs militaires et les ont « oublié » dans les eaux territoriales d’un pays voisin.., pas du joli Et si ce pays en question venait à l’apprendre et connaissait l’emplacement exacte…
L’affaire est trop longue, mais j’attire votre attention sur certains points, pour y voir plus clair:
- Comment puis-je être au courant du coup sur la tête de Mr BORREL (celui qui l’a assommé), alors que la radiographie a disparu? Les docteurs N….. et M…. ont des choses à se reprocher… seulement, une oreille était là (?).
- Comment puis-je être au courant que deux français ont transporté le Juge avec son propre 4×4, ont pointé au PKS2 sous le nez de BORREL, alors qu’il était allongé à l’arrière ? Non seulement la main courante a disparu, mais elle était à moitié fausse, car c’est un gendarme français qui conduisait.
- Comment puis-je être au courant, que la chemise retrouvée n’est pas celle que portait le Juge à son arrivée?
- Comment puis-je être au courant pour sa montre?
- Comment se fait-il que Paris-Match, en 2007, écrit: « la thèse du suicide demeure », alors que j’étais en contact avec MM. R…. et L….. par SMS et par courriel (preuves à l’appui), je leur ai transmis la preuve de l’assassinat?
Voici Madame la Juge un aperçu de ce que je possède et vous ne pouvez imaginer le reste. Je ne suis pas un voyou, je n’ai jamais croqué, je vais sortir de l’ombre pour finir, mais je suis français et je veux que justice Soit faite et être avec mes deux petits garçons. Je vous demande de venir me voir au plus vite.
Vous remerciant par avance et espérant vous voir très bientôt, veuillez recevoir, Madame le Juge, mes respectueuses et sincères salutations.
Mr GEORGES Christian.
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(*) N’ayant ni les moyens, ni la compétence, ni la délégation pour poursuivre la moindre investigation, l’ARDHD se limite à la publication de ces documents en réponse à la demande de l’auteur et avec le souci prioritaire de contribuer à la vérité sur l’assassinat du Juge Bernard Borrel, au cas où ces informations pourraient aider les juges d’instruction dans leur délicate enquête.
La publication de ces lettres pour les seuls motifs évoqués ci-dessus, n’implique pas un engagement de l’ARDHD ni le fait qu’elle partage les analyses, n’ayant pas le moyen de les vérifier.