28/02/10 (B540) Point de vue / Un lecteur nous signale un article de La Nation, qu’il considère comme faisant partie « des manoeuvres de Guelleh pour faire oublier le projet de modification constitutionnelle, en détournant l’attention publique des véritables problèmes ». Les lecteurs de l’ARDHD jugeront …

___________________________ 1 – Extrait de La Nation

Vive le peuple Djiboutien, vive la difference,

Nous prêchons l’amour et la fraternité entre les peuples et nous ne cultivons pas la haine entre les populations Djiboutiennes, les une contre les autres. Ce qui est frappant chez les Issa c’est l’ignorance de l’islam tolérant et les principes qui régissent. Je suis conscient que l’Islam est arrivé récemment chez nos amis Issa : il y a au moins de deux siècle.

Dans ce cas là, il vaut mieux consulter les ecclésiastiques « pèlerins » qui amenaient la religion dans vos foyers. Je pensé aux Arabes yéménites et aux autres tribus Somalis. Malgré ça, vous ne devez pas économiser votre réflexion en profondeur de l’Islam ni analyser la situation politique du pays, au lieu de vous accrocher désespérément à la haine.

Ma connaissance de l’Islam est limitée pour des raisons personnelles et familiales, mais je dois dire en tout cas, sans qu’aucune personne ne contredise la vérité. Personne ne peut nous amener la pluie , personne ni pour un groupe : La pluie c’est une affaire de Dieu.

A la RTD, les Issa ont confirmé hier soir une autre bêtise que le piètre Ougas, ressortissant Ethiopian, fera la pluie et bon temps dans cette dictature qu’est la RDD

J’ai constaté avec beaucoup de regrets la pauvreté spirituelle mais surtout intellectuelle des Issa, en affirmant ceci : La richesse matérielle, la puissance physique(guerrier) et un quotient intellectuel supérieur aux autres ne sont pas nécessaires.

Un homme public « Roi Issa » doit être riche matériellement quelle que soit la provenance de ses richesses; fort physiquement même gros. L’essentiel est qu’il doit apparaître « un homme fort ». L’intelligence n’est pas un facteur déterminant pour diriger un peuple. Là aussi, j’ai constaté avec beaucoup d’étonnement ce type de raisonnement.

Le portrait de l’Ougas que vous avez présenté ressemble beaucoup à quelqu’un que tout le monde a reconnu.

Chers amis Issa, votre vraie personnalité est : vous etes des passionnés, aveuglés par le tribalisme, la haine de l’autre.

Enfin, vous êtes possédés par le démon du « diable tribal ». vous représentez un risque certain pour la population Issa, les autres communautés et plus grave la cohabitation entre les communautés du pays, tout simplement la paix sociale. J’attire votre attention pour le drame tribal, pour la dernière fois:

Le mal de la tribu ce n’est pas dans la tribu qu’il est, c’est dans la pratique politique. Depuis l’indépendance en 1977, les gouvernements de Gouled et d’IOG favorisent volontairement la rupture entre les communautés. Pour cela, j’interpelle l’opposition djiboutienne si elle existe réellement, de saboter cette provocation entre frères djiboutiens.

Rien ne sert de nous aider si certaines fractions continuent de prêcher à la haine tribale (dieu vous protége). Je termine avec une note d’espoir : le plus grand cœur du monde, c’est lui qui pardonne. Nous, les Gadaboursis, nous vous pardonnons quand même, parce que votre problème c’est uniquement l’ignorance.

Gada, Afar, Issack, Arabe, et autres ; un seul credo : De l’amour, de la vie et les hommes peuvent grandir y compris les tribalistes.

Elmi D. F
Quartier 7 Sud