04/06/10 (B554) Nouvelles de Somalie (4 articles en Français)

______________________ 4 – CasaFree

L’AMISOM assurera la formation de 500 agents de police somaliens
La mission de paix africaine en Somalie (AMISOM) a annoncé jeudi qu’elle procédera à la formation de 500 agents de police somaliennes dans le cadre de ses efforts visant à instaurer la paix dans ce pays, déchiré par la guerre depuis plus de 19 ans.

Cette annonce a été faite lors de la réunion consultative des pays contributeurs de troupes à AMISOM et des partenaires internationaux à la Somalie, qui a eu lieu mercredi à Addis-Abeba.



« Malgré les défis de sécurité en cours à Mogadiscio, des efforts sont consentis pour renforcer les capacités de la police somalienne », a déclaré l’AMISOM, ajoutant que dans le cadre de son mandat de formation, d’encadrement, de conseil, de suivi, de réforme et de restructuration, l’AMISOM a récemment déployé 34 officiers de police du Ghana, du Nigeria, du Sierra Leone et d’Ouganda dans la zone de la mission « .



Comptant près de 5.300 soldats ougandais et burundais, l’AMISOM intervient en soutien au gouvernement somalien de transition (TFG), dont l’autorité se limite à quelques quartiers de Mogadiscio, face aux insurgés islamistes d’Al Shebab et leurs alliés du Hezb al-Islam.



Le mandat de l’AMISOM, déployée en Somalie depuis mars 2007, a été renouvelé début janvier dernier, pour une période de 12 mois.



Plongée dans une guerre civile de près de 20 ans, la Somalie est le seul pays au monde, reconnu par l’ONU, qui ne dispose d’aucun pouvoir central effectif.



Dans un contexte de totale instabilité, les conditions de vie de la population sont difficiles et toute aide internationale se heurte à une insécurité généralisée. La Somalie est sans doute le pays où l’on vit le plus mal au monde aujourd’hui.



La Somalie continue à être l’une des crises humanitaires parmi les pires au monde, avec quelque 1,5 million de personnes déplacées et plus de 560.000 personnes vivant en tant que réfugiés dans les pays voisins.

______________________ 3 – Magazine over-blog

Somalie: offensive du gouvernement contre les rebelles shebab, 21 civils tués à Mogadiscio

Au moins 21 civils ont été tués jeudi à Mogadiscio, où les forces gouvernementales, appuyées par la force de paix africaine, ont attaqué des positions des insurgés islamistes shebab, a-t-on appris de sources concordantes.

Les affrontements se sont déroulés dans plusieurs quartiers de Mogadiscio, à la fois dans le sud et le nord de la capitale, a constaté le correspondant de l’AFP.

De nouvelles recrues du gouvernement de transition (TFG) récemment entraînées, appuyées par des engins blindés de la force de paix de l’Union africaine (Amisom), ont attaqué les positions des shebab, déclenchant de violents affrontements à l’arme légère et à l’arme lourde, dont de meurtriers tirs d’artillerie.

"Les forces du gouvernement ont avancé vers des bastions des terroristes (shebab) ce matin, ils ont pris le contrôle de plusieurs quartiers où les insurgés étaient installés. Beaucoup de leurs cadavres jonchent les rues, et les combats continuent en ce moment", a affirmé à l’AFP le colonel Ahmed Ibrahim, un responsable de la sécurité au sein du TFG.

"Les affrontements sont très violents aujourd’hui, les tirs d’artillerie et de mortiers ont touché de nombreux quartiers", a témoigné le responsable du service des ambulances de la capitale, Ali Muse.

"Nos ambulances ont collecté jusqu’à présent les cadavres de 16 civils et 59 blessés", a assuré M. Muse.

Duniya Ali, un responsable de l’hôpital Medina, l’un des principaux établissements hospitaliers de la capitale, a fait état pour sa part du décès de cinq des blessés admis dans la matinée.

Cette offensive des forces pro-TFG intervient une dizaine de jours après une avancée des shebab. Le 23 mai, à la faveur d’une violente attaque sur les positions gouvernementales, les shebab étaient parvenus à s’approcher à moins de deux kms de Villa Somalia, le palais présidentiel.

Ils avaient également progressé de plusieurs centaines de mètres dans les quartiers Shibis et Bondhere, au nord de la capitale, affirmant notamment avoir pris le contrôle de bâtiments abritant des activités des services de renseignement du TFG, et d’une colline stratégique surplombant le nord de la ville.

Comme à chaque poussée de violences dans la capitale somalienne en ruine, ravagée par vingt ans de guerre civile, ces combats avaient provoqué la fuite de centaines d’habitants, et la mort d’une quinzaine de civils, victimes des duels d’artillerie, tirs de mortiers et échanges à la mitrailleuse lourde.

L’avancée des combattants islamistes avait nécessité l’intervention urgente des soldats, ougandais et burundais de l’Amisom en appui aux forces pro-gouvernementales.

Le très fragile TFG a été créé en janvier 2009 et est depuis soutenu à bout de bras par la communauté internationale. Ce gouvernement n’est présent que dans une petite partie de Mogadiscio, avec l’appui de 6.000 soldats ougandais et burundais de l’Amisom déployés dans les zones stratégiques. La majorité de la ville est contrôlée par les insurgés islamistes, qui contrôlent tout le centre-sud de la Somalie.

Jeudi, il n’était pas possible à la mi-journée, en raison des combats en cours, de confirmer une éventuelle progression des soldats du TFG.

____________________________ 2 – L’Express avec Reuters

Affrontements meurtriers dans le nord de Mogadiscio

Des affrontements entre l’armée somalienne et des miliciens islamistes Al Chabaab ont fait onze morts dans un quartier nord de Mogadiscio, apprend-on de source médicale.

Les Chabaab (Jeunesses), proches d’Al Qaïda, cherchent à conserver le contrôle du nord de la capitale somalienne, ce qui leur permet de pilonner aisément le complexe du palais présidentiel, appelé Villa Somalia.

Les forces gouvernementales ne contrôlent qu’une petite partie de la ville et doivent se battre pour tenter de gagner du terrain dans le nord de Mogadiscio.

Selon cette source médicale, onze civils ont été tués et 48 autres blessés dans les combats de la matinée. La plupart des victimes vivent dans le quartier de Kaaran, théâtre de lourds échanges d’artillerie entre les deux camps.

Les affrontements, toujours d’après cette source, se poursuivent à l’heure actuelle et devraient faire de nouvelles victimes.

Selon la population, l’armée est appuyée par les soldats de la paix de l’Union africaine équipés de véhicules de transport blindés.

En mai, les Chabaab avaient affirmé s’être emparés de la Villa Somalia.

_____________________________ 1 – AFP

Somalie: offensive du gouvernement contre les rebelles shebab, 21 civils tués à Mogadiscio

Au moins 21 civils ont été tués jeudi à Mogadiscio, où les forces gouvernementales, appuyées par la force de paix africaine, ont attaqué des positions des insurgés islamistes shebab, a-t-on appris de sources concordantes.

Les affrontements se sont déroulés dans plusieurs quartiers de Mogadiscio, à la fois dans le sud et le nord de la capitale, a constaté le correspondant de l’AFP.

De nouvelles recrues du gouvernement de transition (TFG) récemment entraînées, appuyées par des engins blindés de la force de paix de l’Union africaine (Amisom), ont attaqué les positions des shebab, déclenchant de violents affrontements à l’arme légère et à l’arme lourde, dont de meurtriers tirs d’artillerie.

"Les forces du gouvernement ont avancé vers des bastions des terroristes (shebab) ce matin, ils ont pris le contrôle de plusieurs quartiers où les insurgés étaient installés. Beaucoup de leurs cadavres jonchent les rues, et les combats continuent en ce moment", a affirmé à l’AFP le colonel Ahmed Ibrahim, un responsable de la sécurité au sein du TFG.

"Les affrontements sont très violents aujourd’hui, les tirs d’artillerie et de mortiers ont touché de nombreux quartiers", a témoigné le responsable du service des ambulances de la capitale, Ali Muse.

"Nos ambulances ont collecté jusqu’à présent les cadavres de 16 civils et 59 blessés", a assuré M. Muse.

Duniya Ali, un responsable de l’hôpital Medina, l’un des principaux établissements hospitaliers de la capitale, a fait état pour sa part du décès de cinq des blessés admis dans la matinée.

Cette offensive des forces pro-TFG intervient une dizaine de jours après une avancée des shebab. Le 23 mai, à la faveur d’une violente attaque sur les positions gouvernementales, les shebab étaient parvenus à s’approcher à moins de deux kms de Villa Somalia, le palais présidentiel.

Ils avaient également progressé de plusieurs centaines de mètres dans les quartiers Shibis et Bondhere, au nord de la capitale, affirmant notamment avoir pris le contrôle de bâtiments abritant des activités des services de renseignement du TFG, et d’une colline stratégique surplombant le nord de la ville.

Comme à chaque poussée de violences dans la capitale somalienne en ruine, ravagée par vingt ans de guerre civile, ces combats avaient provoqué la fuite de centaines d’habitants, et la mort d’une quinzaine de civils, victimes des duels d’artillerie, tirs de mortiers et échanges à la mitrailleuse lourde.

L’avancée des combattants islamistes avait nécessité l’intervention urgente des soldats, ougandais et burundais de l’Amisom en appui aux forces pro-gouvernementales.

Le très fragile TFG a été créé en janvier 2009 et est depuis soutenu à bout de bras par la communauté internationale. Ce gouvernement n’est présent que dans une petite partie de Mogadiscio, avec l’appui de 6.000 soldats ougandais et burundais de l’Amisom déployés dans les zones stratégiques. La majorité de la ville est contrôlée par les insurgés islamistes, qui contrôlent tout le centre-sud de la Somalie.

Jeudi, il n’était pas possible à la mi-journée, en raison des combats en cours, de confirmer une éventuelle progression des soldats du TFG.